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Attentat contre le Centre culturel kurde de Paris : un acte raciste oui, mais seulement cela ?

Vendredi 23 décembre, la communauté kurde de Paris a été la victime d’un nouvel attentat raciste. Dix ans après l’assassinat de trois militantes à Paris, par un agent des services secrets turcs. Trois responsables du Centre culturel kurde de Paris sont morts, dont Emine Kara, responsable en France du mouvement des femmes kurdes, qui avait combattu Daesh les armes à la main. Les autres victimes sont le musicien Mîr Perwer et le citoyen Abdullah Kizil. Trois autres personnes ont été gravement blessées. La Gauche Ecosocialiste apporte toute sa solidarité à

Emeute, violence, haine : à Montpellier, l’extrême droite gâche la fête

La recrudescence des violences et agressions d’extrême droite que nous dénonçons dans un précédent article (ici ) a connu un nouveau palier dans la nuit de mercredi à jeudi. Des bandes armées s’en sont pris, ou ont tenté de s’en prendre aux supporters après le match France Maroc. Ces violences,  qui prospèrent sur les discours haineux du RN et de Reconquête, font suite aux agressions commises à Lyon et à Bordeaux, notamment,  contre une conférence animée par Louis Boyard et Carlos Bilongo Martens,  députés FI. Comble du scandale, c’est maintenant

L’extrême droite radicale galvanisée par la montée du RN

Depuis le mois de septembre, pas une semaine sans que la presse régionale et nationale ne se fasse l’écho des exactions commises par des membres de l’extrême droite radicale, un peu partout en France. Militants syndicalistes, antiracistes et antifascistes, mais aussi minorités ethniques, religieuses ou de genre sont la cible privilégiée d’une nébuleuse de groupuscules locaux, issus des mouvances identitaires, nationalistes et néonazies. De Paris à Marseille, en passant par Albi, Clermont-Ferrand ou encore Besançon, se multiplient agressions et dégradations, souvent signées et revendiquées. Réceptacle historique de l’extrême droite radicale