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« Nous ne serons pas complices de la violation du droit international par Israël »

Nous, les parlementaires signataires de cette lettre, déclarons notre engagement à mettre fin aux ventes d’armes de nos nations à l’État d’Israël. Nos bombes et nos balles ne doivent pas être utilisées pour tuer, mutiler et déposséder les Palestiniens. Mais c’est le cas : nous savons que des armes mortelles et leurs pièces détachées, fabriquées ou expédiées par nos pays, contribuent actuellement à l’assaut israélien contre la Palestine, qui a fait plus de 30 000 morts à Gaza et en Cisjordanie. Nous ne pouvons pas attendre. À la suite de

En soutien à Rima Hassan et aux voix (pro)palestiniennes

Insultes, diffamation, menaces de mort, tentatives d’intimidation, pression sur les employeurs ou les partenaires : depuis des semaines, les élu·es et militant·es de la cause palestinienne sont la cible d’attaques délétères et racistes visant à disqualifier leurs voix et leurs combats. Le sort réservé aux figures palestiniennes qui, depuis la France, s’évertuent à défendre la justice et la paix durable en Palestine, est particulièrement ignominieux. Rima Hassan est l’une de ces figures. Depuis le 7 octobre 2023, la juriste franco- palestinienne, qui a fondé l’Observatoire des Camps de Réfugiés (OCR),

Nous, Français juives et juifs, appelons à un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza.

Après 57 années d’occupation accompagnée d’humiliations, d’expulsions de leurs maisons et de leurs terres, d’emprisonnements arbitraires, de meurtres multiples, d’implantation de colonies, et d’échecs de différentes actions pacifiques, on peut comprendre que de nombreux Palestinien·nes refusent de condamner l’action du Hamas du 7 octobre en la considérant comme un acte légitime de résistance à la colonisation et au terrorisme d’état d’Israël. On peut aussi comprendre qu’après les 1 200 meurtres, les viols, les violences sexuelles et l’enlèvement de près de 200 otages dont une majorité de civil.es, de nombreux Israélien.nes

Une première victoire pour le droit international et la protection du peuple palestinien.

Communiqué du groupe LFI-NUPES à propos de la décision de la Cour internationale de justice dans l’affaire Afrique du Sud contre Israël. Ce vendredi 26 janvier 2024, la Cour internationale de justice (CIJ) a reconnu le risque génocidaire encouru par la population palestinienne à Gaza du fait des exactions du gouvernement d’extrême-droite de B. Netanyahu. À travers cette décision historique, la plus haute juridiction internationale envoie un message clair : les crimes de guerres commis par le Hamas le 7 octobre 2023 ne sauraient justifier pour Israël en retour de

Palestine-Israël : mettre fin à la course à l’abîme

La situation en Palestine devient chaque jour plus dramatique. Depuis le début de l’offensive israélienne, plus de 22.000 Gazaoui·es ont été assassiné·es, tandis que se multiplient les exactions israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem. Prenons conscience de l’ampleur du massacre : c’est plus de 1% de la population qui a été tuée, dont une grande part d’enfants, l’équivalent de 700 000 personnes rapporté à la France. Et cela sans compter les blessé·es en grand nombre qui ne trouvent plus dans les hôpitaux exsangues les moyens de se faire soigner. L’attaque

En Israël, lutter contre la guerre et le racisme

L’organisation judéo-arabe Standing Together mène, depuis le 7 octobre, un combat quotidien en Israël contre la guerre de Netanahyu contre Gaza, contre le racisme anti-arabe et pour l’organisation de solidarité concrète sur le terrain. Uri Weltmann, organisateur national, a donné une interview au site australien LINKS International Journal of Socialist Renewal, que nous reproduisons ici. Après plus de deux mois de guerre et un nombre croissant de victimes, comment la guerre d’Israël contre Gaza est-elle perçue par la société israélienne ? Et comment les Israéliens ont-ils réagi aux actions du

Israel, le sionisme et la situation actuelle

Ce texte est une réponse au texte de Janette Habel (ici). L’article de Janette est sujet à discussion, tant sur la stratégie qu’elle propose aujourd’hui que sur l’analyse du sionisme, et même au-delà sur le judaïsme lui-même, ainsi que sur la situation actuelle. La stratégie La conclusion de son texte s’intitule « Quelle stratégie internationaliste ? ». On aurait pu s’attendre à ce qu’elle nous dise comment les palestiniens devraient agir dans la situation actuelle. En fait, dans ce passage, les palestiniens n’existent pas. La seule question qui compte à ses yeux est

Pour une approche internationaliste du conflit israélo-palestinien

« Que nous soyons Israéliens ou Palestiniens, Libanais, Syriens, juifs ou musulmans, chrétiens ou athées Français ou Américains, nous ne nous méfierons jamais assez du recours au « nous contre eux » qui signe fatalement le début de l’obscurantisme et de la cécité ». Dominique Eddé, Le Monde Au moment où nous écrivons ces lignes, les bombardements de Gaza par l’armée israélienne infligent une punition collective à une population palestinienne soumise à un blocus total, sans eau, sans nourriture, sans électricité, sans médicaments. La situation des hôpitaux est désastreuse, la

Sur l’arrestation de Mariam Abu Daqqa, militante palestinienne

Alors que l’état d’Israël bombarde sans relâche la bande de Gaza et que le gouvernement français refuse d’appeler clairement à un cessez-le-feu, la militante palestinienne Mariam Abu Daqqa a été arrêtée hier et est assignée à résidence en attente de son expulsion. Venue de Gaza pour une série de conférences sur la situation en Palestine, Mariam AbuDaqa a d’abord été empêchée, le 9 octobre dernier, d’intervenir à l’Assemblée Nationale, où elle était invitée par la députée LFI-NUPES Ersilia Soudais. Puis, interdite à deux reprises de conférence dans les Bouches-du-Rhône, elle

Lettre ukrainienne de solidarité avec le peuple palestinien

« Nous, chercheurs et chercheuses, artistes, militant·es politiques et syndicaux ukrainien·nes, membres de la société civile, sommes solidaires du peuple de Palestine qui, depuis 75 ans, subit et résiste à l’occupation militaire israélienne, à la séparation, à la violence coloniale, au nettoyage ethnique, à la dépossession des terres et à l’apartheid. Nous écrivons cette lettre de peuple à peuple. Le discours dominant au niveau gouvernemental et même parmi les groupes de solidarité qui soutiennent les luttes des Ukrainien·nes et des Palestinien·nes crée souvent des séparations. Par cette lettre, nous rejetons

Halte au massacre à Gaza ! La France doit exiger un cessez-le-feu immédiat ! Dans la rue le 4 novembre !

L’armée israélienne soumet la Bande de Gaza à des bombardements d’une violence inouïe et à un blocus total qui prive la population d’eau, de nourriture, de médicaments. Les hôpitaux, lorsqu’ils fonctionnent, opèrent aujourd’hui sans anesthésiques. En Cisjordanie occupée, la population palestinienne est soumise à la violence redoublée de l’armée et des colons ainsi qu’à un bouclage du territoire. Nous demandons un cessez-le-feu immédiat à Gaza, la fin des bombardements, des offensives terrestres et des déplacements forcés de populations, ainsi que la levée immédiate du blocus. Nous exigeons que la France

Pas de paix sans justice

Pas de paix sans justice, une fois de plus ce slogan s’inscrit dans la réalité des chairs meurtries, des civils tués, des prises d’otages dans ce qui semble un engrenage sans fin d’une violence qui semble ne jamais devoir s’arrêter. Dépasser l’émotion devant les actes de terreur du Hamas et les représailles aveugles et meurtriers de l’État d’Israël contre la population civile de Gaza, avec une catastrophe humanitaire en route, est une nécessité absolue si nous voulons sortir de cet engrenage. La qualification précise de tous ces actes relève du