Quatre ans à souffrir, ensuite on retournera aux choses sérieuses. Cette vision optimiste du triomphe de Donald Trump, qui nous revient en 47ème président des États-Unis, doit être confrontée à la réalité. Même si ce grand narcissique a attiré sur lui les projecteurs, le personnage le plus inquiétant n’est pas l’ex-garçon timide et insécure biberonné au cynisme par l’avocat Roy Cohn. Mais l’homme qu’il a choisi comme vice-président, peut-être le seul « intellectuel » de son entourage immédiat avec le principal théoricien de sa victoire en 2016, son ancien conseiller Steve Bannon :
extrême droite
Après l’élection de Trump, un drame pour le climat, la démocratie et les droits humains
La victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine est un séisme mondial. Elle représente un triple drame : pour le climat, pour les minorités et les femmes, et pour la démocratie. 1. Un désastre climatique annoncé Trump est le porte-étendard d’une politique pro-énergies fossiles et destructrice des espaces naturels. Dans un contexte d’urgence climatique, son retour au pouvoir constitue un recul dramatique pour les efforts internationaux de lutte contre le réchauffement. 2. Un coup porté aux droits humains Les femmes, les minorités raciales, les personnes LGBTQI+ et les travailleurs
À quoi sert Bruno Retailleau ?
Pour celles et ceux qui en douteraient encore, les récentes déclarations gouvernementales sur « l’urgence d’une nouvelle loi immigration » devraient dissiper tous les doutes : notre Ministre de l’Intérieur (il est aussi chargé, ne riez pas, de «la lutte contre les discriminations en raison des orientations sexuelles et des identités de genre, ainsi qu’à l’égard des personnes intersexuées») est là pour rétablir l’ordre, comme il l’a répété à trois reprises lors de sa prise de fonction et pour faire du bruit. On pourrait aussi dire qu’il est là pour faire la guerre.
L’extrême-droite par le bas : une enquête de terrain
Le score du Rassemblement National aux élections européennes, puis législatives, a suscité de nombreux débats, tant sur la sociologie et les motivations de son électorat. Dans ce cadre, il nous a semblé important de présenter les analyses et les conclusions de Félicien Faury, qui propose dans « Des électeurs ordinaires » Ed. Du Seuil, une lecture très éclairante des ressorts du vote Rassemblement national, notamment dans le sud-est de la France, terrain qu’il a arpenté entre 2016 et 2022. Inégalités et racisme systémique, telles sont les l motivations principales des électeur·ices du
Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartiers pour les fachos !
Ce samedi soir 1er juin, pendant la Fête des fanfares, fête populaire vieille de 30 ans à Montpellier, une dizaine d’individus du Bloc montpelliérain, groupuscule nationaliste néo-nazi local, masqués et encapuchonnés, ont arpenté les rues des quartiers des Beaux-Arts et de Boutonnet, ciblant des personnes à violenter en raison de leurs origines, leur confessions religieuses, leurs orientations sexuelles ou leurs engagements politiques. Cette milice fasciste a encore laissé libre cours à sa haine : altercation avec des festivalier·es supposé·es de gauche ou racisé·es, agression violente dans le dos d’un syndicaliste,
Le 9 juin, contre l’extrême-droite, votons Union Populaire et Manon Aubry
A quelques jours des élections européennes, l’extrême-droite a le vent en poupe et les sondages lui prédisent une forte poussée dans la majorité des pays de l’UE. Les scrutins nationaux ces dernières années ont témoigné de cette vitalité incontestable, conduisant cette famille politique à diriger aujourd’hui directement deux pays (Italie et Hongrie), à participer à deux exécutifs gouvernementaux (Finlande et Slovénie) et à soutenir – sans participation – un autre (Suède). Fin 2023 et début 2024, plusieurs élections législatives ont confirmé la dynamique des droites radicales et populistes européennes,
Le 23 avril, nous avons marché contre l’extrême-droite à Béziers
L’intersyndicale de l’Hérault (CGT, FSU, Solidaires, UNSA et CFDT) a pris l’initiative d’une manifestation « pour nos libertés, contre les idées de l’extrême-droite » à Béziers ce mardi 23 avril 2024. L’intersyndicale a pris l’initiative d’organiser deux réunions unitaires avec les mouvements politiques ou associations qui pourraient soutenir cette marche : évidemment la Gauche Écosocialiste 34 et LFI 34 ont fait savoir leur soutien et appelé à y participer (retrouvez la liste complète des appelants en cliquant sur ce lien). Notons l’absence de FO, une enquête publiée par Streetpress le 29 février 2024
Beziers : marchons pour nos libertés, contre les idées d’extrême-droite
Chaque jour, la crise politique et démocratique s’accentue. Les urgences sociales ne sont pas prises en compte, alors que les inégalités se creusent dans le pays. Nous constatons que cette situation aggrave le quotidien des Françaises et des Français. Les politiques de rigueur et d’austérité imposées ne permettent plus à nos services et entreprises publiques de faire république. Les sondages annoncent comme inéluctable la victoire de l’extrême droite lors des prochaines élections européennes, nous dénonçons l’attitude de certains médias faisant campagne pour des candidats ouvertement racistes et réactionnaires. Le racisme
L’U.E. et la question migratoire : l’ascension politique des extrêmes droites
À moins de 4 mois d’un scrutin pour renouveler le Parlement européen, les extrêmes droites abordent l’élection en position de force : elles gouvernent déjà dans 6 pays de l’Union – seules ou en coalition – et les sondages les annoncent comme première ou deuxième force dans 9 autres1. Au cœur de leurs discours, et par-delà des divergences entre les diverses formations, l’idéologie anti-immigration les rassemble. Si on dépasse le cadre des partis d’extrêmes droites pour comptabiliser les formations prônant une idéologie anti-immigration, le constat est encore bien plus alarmant. Comme
France : tentation fasciste ?
Dans le cadre du débat lancé sur notre site sur la lutte contre l’extrême-droite, nous publions, avec leur accord, ce texte d’Hélène Adam et Martine Billard, membres du Parlement de l’Union Populaire. Il est courant aujourd’hui de parler de risque fasciste en France en évoquant la possibilité de la victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle. Pourtant utiliser les bons concepts et donc les bonnes dénominations est fondamental en politique pour pouvoir adopter la réponse adéquate. Quelques rappels historiques sur le fascisme Historiquement le fascisme apparaît avec Benito Mussolini
Vaincre le fascisme : la stratégie du « front unique ouvrier », d’hier à aujourd’hui
Le groupe de travail sur l’extrême-droite de la Gauche écosocialiste lance une réflexion largement ouverte sur les formes de lutte unitaire à développer face à la montée l’extrême-droite. Dans ce cadre, nous publions avec l’accord de son auteur cette note de blog déjà parue sur Mediapart le 19 janvier 2024. D’autres contributions seront publiées tout au long de l’année 2024. Publié en 2021 aux éditions de la librairie La Brèche (NPA), l’ouvrage « Comment vaincre le fascisme » rassemble des écrits de Trotsky, rédigés entre 1930 et 1933 dans un contexte marqué
Ils rêvent de guerre civile, ce sont les « accélérationnistes ».
La loi « immigration » votée le 19 décembre par la macronie, la droite extrême des Républicains et l’extrême-droite, bafoue l’ensemble des principes et des valeurs résumés par la devise « Liberté, Egalité, Fraternité ». Elle met en place un ensemble de mécanismes d’exclusion de droits sociaux, elle crée des divisions entre jeunes nés en France, elle alimente la désignation des étrangers comme boucs émissaires. En banalisant et en intégrant dans la loi le thème fondamental de l’extrême-droite, la préférence nationale, elle ouvre la voie à tous les débordements de haine. Elle renforce celles
Ultra-droite, vous avez dit ultra-droite… ?
A chaque nouvelle provocation des groupuscules d’extrême-droite, après les agressions de militants ou de réunions publiques, à Lyon, par exemple, après la manifestation parisienne du 6 mai, après les pressions et les démonstrations de force contre les élus à Callac ou à Saint Brévin, on nous ressort le terme « ultra-droite », catégorie qui ne nomme rien, n’explique rien et sert la confusion politique. Le raid à Romans sur Isère de plusieurs dizaines de militants nationalistes révolutionnaires ou identitaires, venus de la France entière, mobilisés par une dizaine de groupuscules locaux, plus
Pourquoi l’extrême droite l’a emporté aux Pays-Bas ?
La victoire de la droite aux récentes élections néerlandaises n’est pas une surprise. Ce qui est surprenant, c’est l’importance de la part de l’extrême droite dans la victoire globale de la droite. Pour Geert Wilders, le chef du Parti de la liberté (PVV), la principale organisation d’extrême droite aux Pays-Bas et alliée du FN/RN, des années de patience ont porté leurs fruits alors que le parti de droite sortant a de son côté joué et perdu. La progression électorale de l’extrême droite s’est faite en grande partie aux dépens du
De tous les combats, contre toutes les formes de racisme
Samedi 25 novembre, à Romans-sur-Isère (26), des groupuscules fascistes et néo-nazis venus de toute la France sont descendus dans l’intention de procéder à une « ratonnade ». Nous condamnons fermement ces milices racistes qui désormais agissent ouvertement. Nous attendons de la police qu’elle les appréhende et de la justice qu’elle les condamne rapidement. Nous appelons l’exécutif, l’ensemble des forces politiques et des groupes parlementaires à dénoncer sans ambiguïté ces violences et plus généralement à prendre la mesure du climat de haine et de racisme propagés par l’extrême-droite y compris dans des médias. Ceux qui ont tenté de sévir