Louis Aliot, l’un des principaux dirigeants du FN/RN, veut faire taire Josie Boucher, une militante de tous les combats dans la ville, Perpignan, qu’il vient de conquérir. Le seul tort de Josie ? Avoir qualifié le nouveau maire de « fasciste » et affirmé que les réfugié-es ukrainien-nes ne pouvaient rien attendre de lui. Une manière de rappeler que, sous la dernière couche de peinture et au-delà des campagnes de communication publique, c’est toujours la vieille extrême droite raciste qu’incarnent Aliot et le FN devenu RN. *** Maire de Perpignan, Louis Aliot
anti-racisme
Une ignoble indécence
L’abominable meurtre de la jeune Lola, aux proches de laquelle nous apportons toute notre solidarité, a déclenché une immonde campagne de récupération politique à l’initiative de l’extrême droite et des franges les plus droitières des « Républicains ». On y retrouve, dans une communication parfaitement construite, l’ensemble des théories répressives, complotistes et racistes développées depuis de nombreuses années. L’annonce de l’arrestation, quelques heures à peine après les faits, d’une jeune femme manifestement déséquilibrée et d’origine étrangère a été le prétexte d’un déferlement inouï de haine anti-immigrés, d’appels à une justice
La fuite en avant islamophobe des macronistes
Le courant politique bourgeois au pouvoir, le macronisme, c’est à dire le néolibéralisme à tendance répressive, ne peut plus se passer de l’islamophobie. Il s’agit d’une véritable dépendance qui a tout à voir avec l’incapacité du néolibéralisme à proposer un horizon politique mobilisateur, à faire accepter son projet de reformatage de la société comme légitime ou même, tout simplement, à être efficace. Cela n’est pas étonnant : à chaque gouvernement menant une politique libérale qui se succède, le consentement populaire est plus difficilement acquis et l’islamophobie est un levier encore plus
L’antiracisme aujourd’hui : contribution au débat
Animé par : – Sarah Mazouz, Sociologue CNRS – Abdellali Hajjat, Sociologue, Université Libre de Bruxelles – Emmanuel Arvois, Laurent Sorel, Ensemble Insoumis 1) Discriminations, mesure et mesures. Quels outils pour les mesurer ? Quelles mesures et quelles politiques publiques pour lutter contre ? 2) Le racisme systémique comparé entre France et USA. Que peut-on dire des effets d’une histoire (politique, sociale, idéologique) en partie commune et en partie différente? Ensemble Insoumis regroupe principalement des membres du mouvement Ensemble qui concourent à la construction de la France Insoumise. Nous souhaitons
A propos du livre de Noiriel et Beaud
« I am not your negro » – James Baldwin Racisme et classisme Au début de la conclusion de leur livre, S. Beaud et G. Noiriel écrivent : « Si nous avons consacré tout un livre à cet enjeu à la fois scientifique et politique de la question raciale dans la France contemporaine, en sachant à l’avance que sa réception dans notre milieu des sciences sociales sera largement biaisée par le climat passionné, voire éruptif (et de ce fait fort peu propice au débat scientifique) qui règne sur ce sujet depuis quelques années, c’est
En défense des libertés ! (communiqué unitaire)
A l’appel des groupes parlementaires de France Insoumise, une réunion a été proposée à tous les partis et toutes les organisations politiques de gauche et écologiques pour examiner, ensemble, les conditions d’une expression commune voir d’initiatives. Tout en regrettant le refus de plusieurs partis de s’associer à cette réunion unitaire et pour d’autres de s’associer à une déclaration commune, un certain nombre d’organisations présentes, jugeant essentiel de s’opposer en commun à la dérive de l’exécutif, ont tenu à aller jusqu’au bout de la démarche. Voici leur déclaration. La chasse aux
Ainsi parlait Assa Traoré
Dans l’atmosphère pesante et douloureuse de la crise sanitaire et du début de confinement, les manifestant.e.s du rassemblement devant le TGI ce 2 juin 2020 ont vécu un enthousiasme collectif. À l’appel d’Assa Traoré et du Comité Vérité et Justice pour Adama, 20 000 personnes ont répondu présentes malgré l’interdiction avancée par la préfecture de Police. Après les rebondissements de la journée et l’annonce d’une expertise confirmant le rôle du plaquage ventral dans la mort d’Adama, cette manifestation a couronné des années de combat que mène la famille. Cette foule
Le 10 novembre, à Paris, nous dirons STOP à l’islamophobie !
Tribune. Depuis bien trop longtemps, les musulmanes et les musulmans en France sont la cible de discours venant parfois de «responsables» politiques, d’invectives et de polémiques relayés par certains médias, participant ainsi à leur stigmatisation grandissante. Depuis des années, la dignité des musulmanes et des musulmans est jetée en pâture, désignée à la vindicte des groupes les plus racistes qui occupent désormais l’espace politique et médiatique français, sans que soit prise la mesure de la gravité de la situation. Depuis des années, les actes qui les visent s’intensifient : qu’il s’agisse de
3ème édition de la Marche pour Adama : un succès et des perspectives
Le 20 juillet 2019 s’est tenu la 3ème édition de la marche pour réclamer justice et vérité pour Adama Traoré, jeune homme noir de 24 ans à Beaumont-sur-Oise, mort dans les mains de la gendarmerie en juillet 2016. Cette 3ème édition a réuni plusieurs milliers de personnes qui ont marché de la gare de Persan-Beaumont au quartier de Boyenval où vivait Adama Traoré pour un meeting suivi d’un concert. Alors que le risque de l’oubli augmente forcément à mesure que les années passent, il est important de relever que la
20 juillet : marche pour soutenir le « combat Adama » et « riposter à l’autoritarisme »
Le 20 juillet 2019 à Beaumont-sur-Oise, cela fera trois ans qu’Adama Traoré est mort assassiné par la police. Trois ans que sa famille et ses proches se soulèvent pour demander la justice et la dignité dans la rue, dans les tribunaux, dans les médias. Trois ans qu’un quartier entier est soumis au harcèlement judiciaire, policier, et aux patrouilles militaires. Le 20 juillet 2019, nous, Gilets jaunes, habitants de quartiers populaires, collectif de soutien aux exilé-e-s, habitants de territoires en lutte, syndicalistes, collectifs écologistes, paysan-ne-s, anti-nucléaires, collectifs antifascistes, organisations nationales, appelons tout le monde
Syndicalistes antiracistes !
Pari réussi pour cette première édition du Forum Syndical Antiraciste, tant par la participation que par la qualité des débats. En effet, ce sont environ 120 personnes qui ont assisté aux travaux de ce Forum sur l’ensemble de la journée, dont une très large majorité de syndicalistes de Solidaires, de la CGT et de la FSU, de salarié-e-s issues de l’immigration, syndicalistes ou non, de sans-papiers, notamment du Collectif des Sans-Papiers de Vitry, de représentant-e-s d’association de salariés racisé-e-s: “droit à la différence” à la SNCF, actrice du long
Agir contre l’antisémitisme et tous les racismes
Ces dernières semaines, les faits nous reparlent de l’antisémitisme : une hausse de 74% des actes contre les Juifs en 2018 ; des croix gammées sur le portrait de Simone Veil ; des insultes évidemment antisémites à l’encontre d’Alain Finkielkraut ; deux cimetières juifs profanés… Il n’est plus possible de nier la réalité du retour de la haine antijuive. Elle se combine à l’existence d’un racisme structurel qui touche les Roms, ainsi que les populations issues de l’immigration postcoloniale qui subissent de multiples discriminations. De plus, le refus de l’accueil des migrant.es participe de ce climat
Un 16 mars bouillonnant
Samedi 16 mars 2019 était le rendez-vous fixé dans toute la France pour, d’une part, la mobilisation pour le climat, et, d’autre part, les Gilets Jaunes. A cela s’ajoutait, à Paris, la marche antiraciste pour les solidarités à Paris. Le premier bilan est celui du succès numérique à commencer par la mobilisation pour le climat : entre 50.000 et 100.000 personnes à Paris (dans tous les cas la plus importante manifestation pour cette cause en France), près de 30.000 à Lyon, 5.000 à Marseille mais aussi dans de très nombreuses localités
Non à la course à l’islamophobie
Pendant que la mobilisation des Gilets Jaunes continue contre la présidence Macron, que le mouvement global contre le dérèglement climatique est en train de conquérir la jeunesse en France, que les affaires illustrant la corruption interne de l’ordre politique français se multiplient… la course à l’islamophobie continue à pleine vitesse. Cette course emprunte plusieurs voies. En France, les musulman-e-s et musulmans continuent à être présenté-e-s de manière récurrente comme la cause de tous les problèmes de ce pays par une grande partie du des politiciens bourgeois et un ramassis de pseudo-intellectuels