Pour l’égalité des droits, la justice et contre le racisme et la loi Darmanin Le 3 décembre 1983, 100 000 personnes manifestaient à Paris, concluant une Marche partie de Marseille le 15 octobre. Décidée par un groupe de marcheurs issus des quartiers populaires de la banlieue lyonnaise, cette première « Marche pour l’égalité des droits et contre le racisme » marqua l’émergence d’une nouvelle génération, celle des jeunes Français enfants d’immigrés. Ils réclamaient l’égalité de regard et de traitement dans cette société qui était la leur. Elle fut organisée dans un contexte de nombreux
anti-racisme
De tous les combats, contre toutes les formes de racisme
Samedi 25 novembre, à Romans-sur-Isère (26), des groupuscules fascistes et néo-nazis venus de toute la France sont descendus dans l’intention de procéder à une « ratonnade ». Nous condamnons fermement ces milices racistes qui désormais agissent ouvertement. Nous attendons de la police qu’elle les appréhende et de la justice qu’elle les condamne rapidement. Nous appelons l’exécutif, l’ensemble des forces politiques et des groupes parlementaires à dénoncer sans ambiguïté ces violences et plus généralement à prendre la mesure du climat de haine et de racisme propagés par l’extrême-droite y compris dans des médias. Ceux qui ont tenté de sévir
Habits neufs, vieilles recettes ?
Depuis les ABCD de l’égalité, il est clair que l’offensive réactionnaire des « anti-genres» se poursuit et se décline sur de nouveaux thèmes. Depuis la Manif pour tous, la désinformation déferle avec grand bruit pour dénoncer des « cours d’éducation sexuelle dès la maternelle, avec exercices pratiques ». On se souvient d ‘Alain Soral et de Farida Belghoul, cette dernière avait organisé la « Journée du retrait des enfants» (JRE) soutenue par Civitas. Christine Boutin et son parti Chrétien démocrate, avait fait annuler des conférences sur le genre destinées à la formation des
Aliot veut faire taire une militante antiraciste.
Louis Aliot, l’un des principaux dirigeants du FN/RN, veut faire taire Josie Boucher, une militante de tous les combats dans la ville, Perpignan, qu’il vient de conquérir. Le seul tort de Josie ? Avoir qualifié le nouveau maire de « fasciste » et affirmé que les réfugié-es ukrainien-nes ne pouvaient rien attendre de lui. Une manière de rappeler que, sous la dernière couche de peinture et au-delà des campagnes de communication publique, c’est toujours la vieille extrême droite raciste qu’incarnent Aliot et le FN devenu RN. *** Maire de Perpignan, Louis Aliot
Une ignoble indécence
L’abominable meurtre de la jeune Lola, aux proches de laquelle nous apportons toute notre solidarité, a déclenché une immonde campagne de récupération politique à l’initiative de l’extrême droite et des franges les plus droitières des « Républicains ». On y retrouve, dans une communication parfaitement construite, l’ensemble des théories répressives, complotistes et racistes développées depuis de nombreuses années. L’annonce de l’arrestation, quelques heures à peine après les faits, d’une jeune femme manifestement déséquilibrée et d’origine étrangère a été le prétexte d’un déferlement inouï de haine anti-immigrés, d’appels à une justice
La fuite en avant islamophobe des macronistes
Le courant politique bourgeois au pouvoir, le macronisme, c’est à dire le néolibéralisme à tendance répressive, ne peut plus se passer de l’islamophobie. Il s’agit d’une véritable dépendance qui a tout à voir avec l’incapacité du néolibéralisme à proposer un horizon politique mobilisateur, à faire accepter son projet de reformatage de la société comme légitime ou même, tout simplement, à être efficace. Cela n’est pas étonnant : à chaque gouvernement menant une politique libérale qui se succède, le consentement populaire est plus difficilement acquis et l’islamophobie est un levier encore plus
L’antiracisme aujourd’hui : contribution au débat
Animé par : – Sarah Mazouz, Sociologue CNRS – Abdellali Hajjat, Sociologue, Université Libre de Bruxelles – Emmanuel Arvois, Laurent Sorel, Ensemble Insoumis 1) Discriminations, mesure et mesures. Quels outils pour les mesurer ? Quelles mesures et quelles politiques publiques pour lutter contre ? 2) Le racisme systémique comparé entre France et USA. Que peut-on dire des effets d’une histoire (politique, sociale, idéologique) en partie commune et en partie différente? Ensemble Insoumis regroupe principalement des membres du mouvement Ensemble qui concourent à la construction de la France Insoumise. Nous souhaitons
A propos du livre de Noiriel et Beaud
« I am not your negro » – James Baldwin Racisme et classisme Au début de la conclusion de leur livre, S. Beaud et G. Noiriel écrivent : « Si nous avons consacré tout un livre à cet enjeu à la fois scientifique et politique de la question raciale dans la France contemporaine, en sachant à l’avance que sa réception dans notre milieu des sciences sociales sera largement biaisée par le climat passionné, voire éruptif (et de ce fait fort peu propice au débat scientifique) qui règne sur ce sujet depuis quelques années, c’est
En défense des libertés ! (communiqué unitaire)
A l’appel des groupes parlementaires de France Insoumise, une réunion a été proposée à tous les partis et toutes les organisations politiques de gauche et écologiques pour examiner, ensemble, les conditions d’une expression commune voir d’initiatives. Tout en regrettant le refus de plusieurs partis de s’associer à cette réunion unitaire et pour d’autres de s’associer à une déclaration commune, un certain nombre d’organisations présentes, jugeant essentiel de s’opposer en commun à la dérive de l’exécutif, ont tenu à aller jusqu’au bout de la démarche. Voici leur déclaration. La chasse aux
Ainsi parlait Assa Traoré
Dans l’atmosphère pesante et douloureuse de la crise sanitaire et du début de confinement, les manifestant.e.s du rassemblement devant le TGI ce 2 juin 2020 ont vécu un enthousiasme collectif. À l’appel d’Assa Traoré et du Comité Vérité et Justice pour Adama, 20 000 personnes ont répondu présentes malgré l’interdiction avancée par la préfecture de Police. Après les rebondissements de la journée et l’annonce d’une expertise confirmant le rôle du plaquage ventral dans la mort d’Adama, cette manifestation a couronné des années de combat que mène la famille. Cette foule
Le 10 novembre, à Paris, nous dirons STOP à l’islamophobie !
Tribune. Depuis bien trop longtemps, les musulmanes et les musulmans en France sont la cible de discours venant parfois de «responsables» politiques, d’invectives et de polémiques relayés par certains médias, participant ainsi à leur stigmatisation grandissante. Depuis des années, la dignité des musulmanes et des musulmans est jetée en pâture, désignée à la vindicte des groupes les plus racistes qui occupent désormais l’espace politique et médiatique français, sans que soit prise la mesure de la gravité de la situation. Depuis des années, les actes qui les visent s’intensifient : qu’il s’agisse de
3ème édition de la Marche pour Adama : un succès et des perspectives
Le 20 juillet 2019 s’est tenu la 3ème édition de la marche pour réclamer justice et vérité pour Adama Traoré, jeune homme noir de 24 ans à Beaumont-sur-Oise, mort dans les mains de la gendarmerie en juillet 2016. Cette 3ème édition a réuni plusieurs milliers de personnes qui ont marché de la gare de Persan-Beaumont au quartier de Boyenval où vivait Adama Traoré pour un meeting suivi d’un concert. Alors que le risque de l’oubli augmente forcément à mesure que les années passent, il est important de relever que la
20 juillet : marche pour soutenir le « combat Adama » et « riposter à l’autoritarisme »
Le 20 juillet 2019 à Beaumont-sur-Oise, cela fera trois ans qu’Adama Traoré est mort assassiné par la police. Trois ans que sa famille et ses proches se soulèvent pour demander la justice et la dignité dans la rue, dans les tribunaux, dans les médias. Trois ans qu’un quartier entier est soumis au harcèlement judiciaire, policier, et aux patrouilles militaires. Le 20 juillet 2019, nous, Gilets jaunes, habitants de quartiers populaires, collectif de soutien aux exilé-e-s, habitants de territoires en lutte, syndicalistes, collectifs écologistes, paysan-ne-s, anti-nucléaires, collectifs antifascistes, organisations nationales, appelons tout le monde
Syndicalistes antiracistes !
Pari réussi pour cette première édition du Forum Syndical Antiraciste, tant par la participation que par la qualité des débats. En effet, ce sont environ 120 personnes qui ont assisté aux travaux de ce Forum sur l’ensemble de la journée, dont une très large majorité de syndicalistes de Solidaires, de la CGT et de la FSU, de salarié-e-s issues de l’immigration, syndicalistes ou non, de sans-papiers, notamment du Collectif des Sans-Papiers de Vitry, de représentant-e-s d’association de salariés racisé-e-s: “droit à la différence” à la SNCF, actrice du long