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Bilan de la COP, luttes écologistes et écosocialisme

Samedi 24 février 15h – 19h – Montreuil Alors que la catastrophe climatique et environnementale en cours acquiert, année après année, plus de réalité, et que la COP28 n’a une nouvelle fois pas permis de prendre des décisions à la hauteur des enjeux, la Gauche Écosocialiste organise une table ronde pour tirer le bilan de ce processus dans une perspective écosocialiste, en se penchant sur les nouvelles luttes écologistes qui essaiment sur tout le territoire. Avec – Michael Löwy, Ecosocialiste et membre du conseil scientifique de l’Institut La Boëtie, – Hendrik Davi,

Adresse pour une nouvelle force éco-socialiste !

En cette troisième décennie du siècle, les périls menaçant l’humanité s’accumulent et une alternative globale est plus que jamais nécessaire. Les effets délétères du réchauffement climatique sont là : canicules, sécheresses, mégas feux de forêts et inondations catastrophiques (notamment récemment au Pakistan). La montée des eaux issues de la fonte des glaciers du Groënland et de l’Antarctique devient un risque de plus en plus concret. La réduction très rapide de la biodiversité, la multiplication des pollutions de toutes sortes, l’épuisement des ressources naturelles et des sols, se poursuivent, malgré les

Écosocialisme, la gauche du XXIeme siècle ? Débat entre Clémentine Autain et Paul Magnette

Le débat du mercredi 30/11 : Mercredi 30 novembre, la Gauche Écosocialiste, membre de la France Insoumise, vous invite chaleureusement à un débat autour de l’écosocialisme ! Pour échanger sur ce sujet, deux personnalités politiques : – Clémentine AUTAIN, députée FI-NUPES de Seine-Saint-Denis – Paul MAGNETTE, ancien premier ministre de Belgique, président du Parti Socialiste belge, et auteur du récent ouvrage “La Vie Large” (La Découverte) Informations pratiques Mercredi 30 Novembre  20H La Bellevilloise – 19-21 Rue Boyer, 75020 Paris  Ménilmontant (ligne 2) / Gambetta (ligne 3)

Entre Jaurès et Bernstein, Paul Magnette devrait choisir….

Intitulé « La vie large », en référence à une citation de Jean Jaurès, le nouveau livre de Paul Magnette est perçu comme un évènement éditorial (1). A juste titre. Le président du Parti socialiste de Belgique francophone se montre en effet fort conscient de la gravité de la crise écologique globale, impute celle-ci à l’accumulation du capital, plaide pour que sa famille politique rompe avec les politiques néolibérales productivistes, s’engage à « mailler les luttes » et propose aux partis verts une autocritique croisée ouvrant la voie à l’unité des gauches. En paroles,

Vive la Gauche écosocialiste !

La réunion nationale d’Ensemble Insoumis·e des 25 et 26 juin 2022 a affirmé dans sa déclaration ” Nous avons donc besoin d’un courant politique pluraliste, anticapitaliste, écologiste, antiraciste, antifasciste, féministe et internationaliste, appuyé sur un collectif militant organisé, autonome politiquement et financièrement, impliqué collectivement dans la FI/UP et la NUPES. Ce courant organisé ne se limite pas à ce que nous sommes aujourd’hui, nous voulons le co-construire avec toutes celles et ceux – individus et collectifs militants – qui partagent ces objectifs. “ En guise de première étape, Ensemble Insoumise

A propos d’un texte de Daniel Tanuro

Le texte de Daniel Tanuro (https://gauche-ecosocialiste.org/croissance-inegalitaire-ou-decroissance-juste-le-debat-est-ouvert/ ) tombe dans le travers des partisans de la décroissance qui est de se focaliser sur la croissance du PIB. Le PIB est une mesure de nature monétaire (ou assimilée).  Ainsi par exemple, une extension (diminution) de la sphère de la gratuité peut faire baisser (augmenter) le PIB sans que le mode de consommation et de production change en quoi que ce soit. La question n‘est pas de savoir si le PIB doit croître ou pas, mais de déterminer concrètement ce qui doit croître

Croissance inégalitaire ou décroissance juste : le débat est ouvert

Il y a vingt-cinq ans, la “décroissance” était conçue par ses partisans comme un “mot obus” porteur d’une charge idéologique floue : Serge Latouche et ses partisans disaient vouloir “changer les imaginaires” pour “sortir de l’économie et du développement”… On débat à nouveau de décroissance aujourd’hui, mais à partir de prémisses plus rigoureuses. Face à la catastrophe climatique, en effet, nombre de spécialistes ne croient plus à la possibilité de concilier baisse des émissions de CO2 et accroissement du PIB. Selon eux, le climat ne peut être stabilisé sans diminuer la consommation globale

Chien de garde des fossiles, l’AIE pose les pièges du “zéro émissions nettes”

Depuis sa création en 1948, l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) est le chien de garde du grand capital fossile. En dépit des avertissements des scientifiques, elle continue imperturbablement, depuis des décennies, à produire des documents qui laissent la bride sur le cou aux multinationales énergétiques et conduisent dès lors tout droit à la transformation de la catastrophe climatique en cataclysme. Or, voilà maintenant que l’Agence sort un rapport spécial qui plaide pour une réduction sévère et très rapide de la combustion de charbon, de pétrole et de gaz naturel(1). S’inscrivant

Face à la pandémie : écosocialisme ou darwinisme social ?

Les zoonoses ne sont pas une nouveauté. La peste qui a fait des ravages dans l’antiquité et au moyen-âge était une zoonose. Ce qui est nouveau, c’est qu’un nombre croissant de maladies infectieuses sont zoonotiques. En trente ans, leur part est passée de 50% environ à 70%. (1) Trois quarts des nouveaux agents pathogènes présents chez l’humain proviennent d’espèces animales. Le SIDA, le Zika, le Chikungunya, Ebola, le H1N1, le syndrome respiratoire du Moyen-Orient, le H5N1, le SARS, la maladie de Creutzfeldt-Jakob et la COVID19 sont des zoonoses. La croissance des zoonoses

Entretien avec Daniel Tanuro

En 2010 tu as publié « L’impossible capitalisme vert » (Ed. la Découverte). Qu’est-ce qui t’a poussé à écrire « Trop tard pour être pessimistes » (Ed. Textuel) dix ans plus tard ? Plusieurs éléments. Premièrement, j’ai voulu souligner la justesse du diagnostic posé dans « L’impossible capitalisme vert » : il y a un antagonisme irréconciliable entre la dynamique d’accumulation inhérente au mode de production capitaliste, d’une part, et les limites écologiques de la planète, d’autre part. Cet antagonisme crève les yeux dans le dossier climatique : d’un côté, les énergies renouvelables sont en pleine expansion et le

Climat : l’issue est dans la lutte, pas dans les COP !

L’échec retentissant de la Conférence de Madrid sur le climat jette un éclairage cru sur l’incapacité du système capitaliste de conjurer la menace climatique. Les solutions ne sortiront pas des COP mais de la mobilisation sociale, des luttes des peuples contre l’exploitation et l’oppression. En 25 ans d’existence, les COP n’ont débouché sur aucune mesure efficace et juste pour empêcher la « perturbation anthropique dangereuse » du climat de la Terre contre laquelle les scientifiques mettent en garde depuis des décennies, de façon de plus en plus précise et pressante. Le résultat

Un document de DSA (USA) : “An Ecosocialist Green New Deal : Guiding Principles”

L’humanité est désormais confrontée à une crise existentielle. L’activité humaine est responsable d’un dérèglement climatique désastreux, du 6e avatar d’une extinction de masse à l’échelle de la planète, déclenchant des pertes en matière de biodiversité qui atteignent un point critique. Nous sommes déjà condamnés à un réchauffement climatique qui aura des effets catastrophiques, et nous sommes sur une pente glissante, qui peut mener à notre propre extinction. Le rapport du GIEC de 2018 nous prévient sans équivoque : « sans une transformation sociétale, sans une mise en place rapide de mesures ambitieuses