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Grèce. La crise des réfugié·e·s à la frontière entre la Grèce et la Turquie

La situation aux frontières terrestres entre la Grèce et la Turquie, dans la région [située à l’extrémité nord-est de la Grèce] autour de la rivière Evros, est devenue tragique Le gouvernement de Kyriákos Mitsotakis (Nouvelle Démocratie), en place depuis début juillet 2019, a fermé la frontière et a déployé à Evros une force impressionnante. Elle est composée de bataillons militaires, de forces de police, de patrouilles de gardes-frontières et de certaines forces navales spécialisées dans le « refoulement » des immigrant·e·s aussi bien sur la mer que sur des rivières.

« Pour les migrants, contre les murs » à Paris le 30 mars

Le 30 mars à Paris, à l’auditorium du musée de l’immigration, dans le palais de la Porte Dorée, est organisée une journée d’études sur le thème des migrations, intitulé « pour les migrants, contre les murs ». A l’heure des grandes fermetures, des constructions de murs et de miradors dans un nombre grandissants de d’Etats, la société Daniel Bensaid, le Musée de l’immigration et la section EHESS de la Ligue des droits de l’homme manifestent leur solidarité en organisant une journée de réflexions et de débats contre la déraison xénophobe. Soutenus en

Pour une marée populaire antiraciste

Regroupées dans la diversité de leur champ d’intervention, nos organisations – associations, syndicats, organisations de jeunesse, forces politiques – ont été à l’initiative des mobilisations citoyennes « Marée populaire » du 26 mai contre la politique mise en œuvre par le gouvernement, pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité. Ces mobilisations s’inscrivent dans un contexte où l’augmentation de la précarité, la persistance d’un chômage de masse, les difficultés quotidiennes auxquelles est confrontée la grande majorité de la population s’accompagnent du développement de pratiques discriminatoires, de la montée du racisme structurel sous

Penser l’immigration : Olivier Besancenot et Danièle Obono

Pourquoi cette rencontre ? Parce que trois tweets. Le premier, signé Jean-Luc Mélenchon : « Nous disons : honte à ceux qui organisent l’immigration par les traités de libre-échange et qui l’utilisent ensuite pour faire pression sur les salaires et les acquis sociaux1 ! » Le second, quatre jours plus tard, en réponse au précédent et signé Olivier Besancenot : « Ce ne sont pas les immigrés qui font pression sur les salaires, mais le taux de profit que les capitalistes extirpent du travail des salariés, français ou immigrés, en France comme dans le monde entier. » Le troisième, enfin, signé

Accueil des migrant-es : le Serment du 104

Pour appeler les responsables politiques à faire le serment d’accueillir les migrants, cette déclaration a été lue, le 25 octobre lors de la soirée de Solidarité au Centquatre à Paris, par Politis, Mediapart, Regards, Bastamag, L’Humanité, Alternatives économiques, le Bondy Blog, Là-bas si j’y suis, La Marseillaise, Siné Mensuel et Le Courrier des Balkans. • Considérant que l’humanité n’est pas assignée à résidence et qu’il n’y a pas de crise migratoire mais une crise de l’accueil ; • Considérant que toute concession aux idéologies de rejet des étrangers et aux politiques de préférence nationale nourrit les peurs

Face à la crise des politiques migratoires : résoudre les causes des crispations.

Question brûlante, feuilleton tragique, la « crise migratoire » s’est imposée depuis 2015 comme l’une des questions majeures agitant l’Union Européenne. Une crise que les associations et les ONG en première ligne ont rapidement renommé : « crise des politiques migratoires ». En effet, on a rapidement pu constater que la situation dramatique n’était pas due à un afflux particulièrement important de réfugié.e.s. Comme le rappelle le livret thématique « Migrations », au pic plus fort de le million de migrants qui a atteint l’Union européenne ne représente que 1/500e de la population européenne, et seulement 1,5

Emmanuel Macron mène la politique anti-migrants des xénophobes qu’il dénonce, la France Insoumise s’y oppose !

Mardi 25 septembre dernier, à la tribune de l’ONU, alors que le bateau humanitaire Aquarius demandait solennellement depuis des heures à la France de lui permettre d’accoster à Marseille et de lui accorder un pavillon de navigation, le président Macron a justifié son refus d’accueillir 58 naufragé·es (dont 17 femmes et 18 enfants) sur le territoire de la “patrie des droits de l’Homme” au motif de ne pas vouloir “céder aux bons sentiments” donnant raison à “Tous ceux qui sont inquiets par la force des migrations que l’Europe connaît depuis plusieurs années”. 600 personnes

Donnons le pavillon français à l’« Aquarius » !

Un collectif de personnalités politiques interpelle Emmanuel Macron : la paralysie du navire de SOS Méditerranée, s’il était contraint de rester à quai, serait une victoire pour toutes les forces d’extrême droite en Europe. Tribune publiée dans Libération. Beaucoup de confusions et d’amalgames sont agités sur la question des migrants. Aujourd’hui, ce ne sont pas les fantasmes d’«invasion» qui menacent l’Europe. Le véritable risque est de nous détourner de notre devoir d’hospitalité qui nous oblige. Depuis qu’il a pris la mer en 2016 pour l’association SOS Méditerranée, le navire Aquarius a sauvé près de 30 000 vies humaines, dont

Migrant-es, mener la bataille !

Face aux renoncements et tergiversations des États à accueillir l’Aquarius, à la montée des droites extrêmes en Europe, à la propagation d’une xénophobie décomplexée, nous ne pouvons pas rester l’arme aux pieds. C’est pourquoi l’appel lancé par Regards, Mediapart et Politis rencontre un large succès. De Lilian Thuram à Josiane Balasko, de Thomas Picketty à Assa Traore, de Romane Bohringer à Sophie Wahnich, d’Annie Ernaux à Guillaume Meurice, 150 personnalités ont joint leurs forces à des collectifs militants pour donner de la voix en soutien aux migrants. La pétition en

Manifeste pour l’accueil des migrants

Les rédactions de Regards, Politis et Mediapart s’associent pour lancer le Manifeste « Pour l’accueil des migrants » signé par 150 intellectuels, artistes, militants associatifs, syndicalistes et personnalités de la société civile. Nous invitons celles et ceux qui l’approuvent à le rejoindre en le signant en ligne sur change.org et en le partageant sur les réseaux sociaux sous le hashtag #pourlaccueildesmigrants. Partout en Europe, l’extrême droite progresse. La passion de l’égalité est supplantée par l’obsession de l’identité. La peur de ne plus être chez soi l’emporte sur la possibilité de vivre ensemble. L’ordre et

Migrations, puisqu’on en parle….

Est-ce que les migrant-e-s divisent la classe prolétaire, permettant au Capital de baisser les salaires ? Est-ce que « personne » ne quitte son pays natal volontairement ? Sur le moyen terme, l’immigration est-elle « une chance » pour le pays qui l’accueille ? Et enfin, pourquoi s’interroger sur ces questions conduirait-il obligatoirement à l’injonction de chasser les migrant-e-s et à fermer les frontières ? La réponse à la dernière question est délicate. En effet, sous la pression d’extrême-droite montante en Europe, le débat raisonné semble impossible. En pratique, l’air de ce qui est dit l’emporte sur les

Clémentine Autain : “Je ne suis pas convaincue par l’approche de Sahra Wagenknecht”

La gauche doit-elle réviser son logiciel sur l’immigration ? Entretien avec Clémentine Autain, députée de la France insoumise. En Allemagne, Sahra Wagenknecht dit vouloir en finir avec la “bonne conscience” de la gauche sur la question migratoire. Qu’est-ce que cela vous inspire ? Je revendique ma bonne conscience de gauche ! Je ne veux pas en finir avec la recherche de cohérence entre les discours, les actions, d’une part, et les principes éthiques, l’horizon émancipateur, d’autre part. Sur la question migratoire, comme sur d’autres, je suis animée par un idéal

La leçon de Salvini à Macron

Désor­mais, le nouveau gouver­ne­ment italien refuse que les bateaux char­gés de migrants sauvés en mer par des ONG huma­ni­taires accostent dans son pays, et Malte de même. L’odys­sée de l’Aqua­rius s’est ache­vée il y a peu à Valence en Espagne, pays qui ici respecta une atti­tude de soli­da­rité élémen­taire dans ce monde de plus en plus cruel de l’ Union euro­péenne capi­ta­liste. Dans ce bateau à la dérive, les gens étaient allon­gés sur le sol, souvent brûlés par le mélange pétrole- eau de mer, pour beau­coup presque noyés, avec des

Aquarius : l’Espagne sauve l’honneur de l’humanité

Depuis plusieurs jours le navire l’Aquarius est bloqué en haute mer. Ce bateau a pour rôle de secourir des migrants naufragés en mer. L’Italie puis Malte, côtes les plus proches du lieu de sauvetage, ont tour à tour refusé l’escale à ce bateau. À bord les vivres manquent pour des naufragés déjà dans une situation sanitaire critique. En faisant cela ces deux pays contreviennent aux droit international en matière de sauvetage en mer qui oblige, même en temps de guerre, à porter assistance à des naufragés. C’est finalement l’Espagne qui