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Le Rassemblement national et l’écologie, simple vernis ou projet politique ?

Marine Le Pen parle d’écologie. A bas bruit. Depuis son accession à la présidence du Front national en 2011 elle occupe le terrain écologique, formule des propositions et cherche à rendre crédible son parti sur tous les sujets, y compris ceux traditionnellement de gauche1. Damer le pion aux Verts et à toute organisation se réclamant de l’écologie politique est une stratégie électorale. En feignant de répondre à une préoccupation du siècle elle continue son entreprise de dédiabolisation et cherche à s’adresser à un électorat le plus large possible. Economie circulaire,

Bouvines : le taureau n’est ni rouge, ni bleu ?

Samedi 11 février entre 13 000 et 15 000 personnes ont manifesté à Montpellier pour « défendre la ruralité » dans un « rassemblement qui sonne l’unité du peuple du Sud pour ses cultures »[1]. Diantre, c’est que l’heure doit être grave ! Mais qu’est-ce qui explique qu’ « au-delà des clivages »[2] une telle manifestation puisse avoir lieu, quelques heures avant la manifestation contre la « réforme » des Retraites qui aura rassemblé 3 fois plus de personnes mais qui n’aura, elle, pas l’honneur d’une couverture médiatique à la même hauteur ? Revenons au 7 janvier 2023, et une tribune publiée

Contre les migrant·es, les nouvelles campagnes de l’extrême-droite

De la part de l’extrême-droite, nous étions habitué-es aux actions coups de poings (Montpellier, Lyon, frontières, mosquées en construction…). Depuis quelques temps, nous assistons à de nouvelles formes de mobilisations, moins spectaculaires mais qui lui permettent d’engranger des gains préoccupants. Cela commence au Lycée Watteau de Valenciennes (59) Des étudiant-es de la classe préparatoire littéraire du lycée Watteau de Valenciennes (Nord) devaient rencontrer, vendredi 2 décembre, les bénévoles de l’association L’Auberge des migrants à Calais dans le cadre d’une initiation au travail de recherche sociologique. Cette sortie pédagogique a été annulée

Attentat contre le Centre culturel kurde de Paris : un acte raciste oui, mais seulement cela ?

Vendredi 23 décembre, la communauté kurde de Paris a été la victime d’un nouvel attentat raciste. Dix ans après l’assassinat de trois militantes à Paris, par un agent des services secrets turcs. Trois responsables du Centre culturel kurde de Paris sont morts, dont Emine Kara, responsable en France du mouvement des femmes kurdes, qui avait combattu Daesh les armes à la main. Les autres victimes sont le musicien Mîr Perwer et le citoyen Abdullah Kizil. Trois autres personnes ont été gravement blessées. La Gauche Ecosocialiste apporte toute sa solidarité à

Emeute, violence, haine : à Montpellier, l’extrême droite gâche la fête

La recrudescence des violences et agressions d’extrême droite que nous dénonçons dans un précédent article (ici ) a connu un nouveau palier dans la nuit de mercredi à jeudi. Des bandes armées s’en sont pris, ou ont tenté de s’en prendre aux supporters après le match France Maroc. Ces violences,  qui prospèrent sur les discours haineux du RN et de Reconquête, font suite aux agressions commises à Lyon et à Bordeaux, notamment,  contre une conférence animée par Louis Boyard et Carlos Bilongo Martens,  députés FI. Comble du scandale, c’est maintenant

L’extrême droite radicale galvanisée par la montée du RN

Depuis le mois de septembre, pas une semaine sans que la presse régionale et nationale ne se fasse l’écho des exactions commises par des membres de l’extrême droite radicale, un peu partout en France. Militants syndicalistes, antiracistes et antifascistes, mais aussi minorités ethniques, religieuses ou de genre sont la cible privilégiée d’une nébuleuse de groupuscules locaux, issus des mouvances identitaires, nationalistes et néonazies. De Paris à Marseille, en passant par Albi, Clermont-Ferrand ou encore Besançon, se multiplient agressions et dégradations, souvent signées et revendiquées. Réceptacle historique de l’extrême droite radicale