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La Convention pour le climat entrouvre la porte à des régulations volontaristes

Cent cinquante citoyen.ne.s de l’Hexagone ont été tiré.e.s au sort pour composer une « convention pour le climat » chargée de suggérer au gouvernement et au président de la république des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 % d’ici 2030, dans un esprit de justice sociale. Riposte au mouvement des Gilets jaunes et aux manifestations pour le climat, cette initiative d’Emmanuel Macron était une manœuvre cousue de fil blanc : il s’agissait, pour le locataire de l’Elysée, de créer une atmosphère d’unité nationale,

Maurice Rajsfus (1928-2020)

Maurice Rajsfus nous quittés le samedi 13 juin, à l’âge de 92 ans. Enfant, il avait échappé à la déportation qui suivit la Rafle du Vél’ d’Hiv. Alors que ses parents allaient disparaître à Auschwitz, lui et sa sœur furent sauvés grâce à la lucidité de leur mère : au centre de regroupement de Vincennes un contrordre indiquant que les jeunes de 14 à 16 ans et de nationalité française pouvaient sortir, elle leur dit de partir… Une expérience qui allait faire de Maurice un survivant, dont les engagements seraient

Contribution aux débats de l’Assemblée représentative de la France Insoumise (juin 2020)

La crise du Covid-19 a été un révélateur des impasses du capitalisme libéral. En France, nous avons assisté à la faillite du gouvernement Macron à prendre les mesures sociales, sanitaires et économiques qui s’imposaient, bloqués par leur idéologie néolibérale et préférant se contenter de discours creux plutôt que d’actes concrets. Une deuxième phase de la crise arrive, celle d’une accentuation de la crise économique avec à la clé des plans de licenciements massifs, sans évoquer les risques potentiels de rebonds de l’épidémie. Pour masquer son incapacité à répondre à la

A propos des événements de Dijon

Les événements survenus à Dijon ne sont pas tolérables : la constitution et l’intervention d’une bande armée pour se faire justice est un événement inquiétant dans le climat politique actuel et le niveau de racisme dans le pays. La FI doit bien entendu être solidaire des populations des quartiers qui dans ce type de situation se sentent abandonnées par l’État, les services de police et de justice qui réagissent avec retard. A l’extrême droite et à droite, comme on pouvait s’y attendre, des voix se sont fait entendre pour dénoncer

Pas une voix ne doit manquer pour Archipel Citoyen !

Le 28 juin prochain se tiendra le deuxième tour des élections municipales. A Toulouse, ce vote revêt un enjeu particulier. La possibilité de battre enfin la droite, aux manettes dans notre ville depuis plus d’un demi-siècle avec une seule interruption, s’offre à nous, Toulousains et Toulousaines. La quatrième ville de France est devenue une métropole difficile à vivre au quotidien, embouteillages monstres, insuffisance des transports en commun, une ville polluée. Mais aussi une ville où le maire actuel non seulement ne se préoccupe pas des inégalités mais les a creusées.

Déboulonner Bugeaud ? Ce ne sont pas les raisons qui manquent !

L’assassinat raciste de Georges Floyd a relancé aux Etats Unis mais aussi en Europe la question des anciens esclavagistes et autres colonisateurs honorés par des noms de rues et/ou des statues. À Périgueux comme à Excideuil, l’honneur fait au Maréchal Bugeaud doit être mis en question. Il faudrait, nous dit-on, donner la parole aux historiens ? Ils l’ont prise et les faits sont établis. Non seulement Bugeaud a été comme bien d’autres sabreurs de son siècle un colonisateur de l’Algérie, mais il a été un maître de la politique de

Le capitalisme sur le fil du rasoir

L’expérience de notre génération : le capitalisme ne mourra pas de mort naturelle. Walter Benjamin [1] L’avenir, tu n’as point à le prévoir mais à le permettre. Antoine de Saint-Exupéry [2] Cette contribution, dont le titre est emprunté à l’OCDE [3], porte en fait (pour filer la métaphore) sur un rasoir multi-lames. Nous cherchons à montrer, d’abord qu’une reprise synchronisée est hors de portée, et que la forme qu’elle prendra est une question éminemment sociale [4]. Le virus était-il dans le fruit ? Le coronavirus n’est pas venu attaquer un

Macron : « travaille, consomme et tais toi »

Le Président de la République est intervenu ce 14 juin pour la quatrième fois depuis le début de la pandémie. Il était attendu sur plusieurs terrains, l’économie, l’école, mais aussi sur la question du racisme et des violences policières. Pour une grande partie de l’intervention, des propos creux et sans intérêt ou dans l’esprit néolibéral d’Emmanuel Macron : travaillez, consommez, produisons plus. Comme quoi, sans surprise par ailleurs, pour le président le monde d’après ressemble furieusement au monde d’avant. En pire car l’allusion à la nécessité de travailler davantage laisse présager

Plus que jamais, chacun doit payer sa juste part d’impôt

Tribune. Alors que la crise sanitaire du coronavirus se transforme jour après jour en crise économique d’une ampleur exceptionnelle, la question est sur toutes les lèvres : qui va payer ? Les souhaits du Medef et de la droite sont clairs : faire payer les salariés en leur demandant d’abandonner des jours de congé ou de travailler davantage. Dans une période de hausse massive du chômage, augmenter le temps de travail de ceux qui en ont un ne fera qu’aggraver la situation. Depuis le début de la crise, Bruno Le Maire, Gérald Darmanin

Anticapitalistas quitte Podemos. Entretien avec Raúl Camargo

Le 14 mai dernier Anticapitalistas, composante fondatrice de Podemos et courant historique de la gauche radicale de l’Etat espagnol lié à la IVe Internationale,  a rendu public son départ de Podemos[1]. En réalité cette décision était actée depuis le 28 mars lorsque, dans un processus de consultation interne, dans lequel 79 % des militantes et militants ont participé, 89 % d’entre elles se sont prononcées en faveur d’une sortie de Podemos (3 % contre et 7,5 % d’abstentions). La survenue de la pandémie Covid-19, qui a durement frappé l’Etat espagnol et en particulier les secteurs

Clermont Ferrand : avec Marianne Maximi et Clermont en commun

C’est une première. Alors que, traditionnellement, l’extrême gauche clermontoise, incarnée pendant longtemps par la figure tutélaire d’Alain Laffont, s’alliait avec les socialistes pour le deuxième tour des Municipales avant d’entrer dans l’opposition dès le premier conseil municipal venu, ce ne sera pas le cas cette année. Marianne Maximi et Clermont en commun ont choisi de se maintenir pour ce second tour après un très bon score (plus de 12 %). « Le 28 juin, pour le deuxième tour des élections municipales, avec la liste Clermont en Commun, je proposerai aux Clermontois et aux

Fin de partie à Saint-Denis ?  Non, impératif nouveau départ !

« Tout compromis repose sur des concessions mutuelles, mais il ne saurait y avoir de concessions mutuelles lorsqu’il s’agit de principes fondamentaux. » Gandhi Nous sommes le vendredi 5 juin, plus personne n’ignore que les négociations entre les listes conduites par Bally Bagoyoko et Laurent Russier, en vue d’une fusion pour le deuxième tour de l’élection municipale à Saint-Denis, ont échoué. Plus personne ? Pas si sûr, car à part un media local et deux régionaux, cet évènement ne semble pas intéresser la presse. Une fois de plus notre ville peine à

Le 28 juin, gagnons le Capitole, pour qu’ici, commence une autre ville !

Le coup d’envoi du second tour des élections municipales de Toulouse vient d’être donné. Le premier tour de cette élection, qui s’est déroulé le 15 mars dernier semble lointain et nous savons que beaucoup de Toulousaines et de Toulousains aspirent à retrouver de la paisibilité et une vie normale. Nous pensons à celles et ceux qui ont été ou qui sont particulièrement touchés par la crise sanitaire, que ce soit sur le plan personnel ou sur le plan professionnel. Cette crise a mis en lumière l’incurie de ce monde. La rupture avec les politiques

Montpellier : battre Altrad et Saurel au second tour, un impératif

Le 28 juin 2020, Ensemble! 34 appelle à voter pour la liste conduite par Michaël Delafosse. Il est impératif pour l’avenir de Montpellier de battre Philippe Saurel, maire macroniste sortant au bilan désastreux, et Mohed Altrad, milliardaire de droite à la tête d’un attelage anti-partis et sans boussole. À Montpellier, au deuxième tour des élections municipales, deux candidats de droite, ouvertement macronistes, briguent le poste de maire (et de président de la Métropole !) : Philippe Saurel, le maire sortant qui n’a rien fait pour la ville et ses habitant.e.s