Instagram RSS

Tenir bon sur tous nos principes

J’ai cherché la moins mauvaise solution, et je suis donc allée à Strasbourg. C’est le moyen que je, que nous avons trouvé avec François Ruffin, Alexis Corbière, Raquel Garrido et le député insoumis de Strasbourg, Emmanuel Fernandes, pour exprimer notre solidarité et notre empathie à l’égard des juifs qui ont peur et subissent la recrudescence des actes antisémites. Car l’appel local excluait l’extrême droite, ce que les initiateurs nationaux de la manifestation de dimanche dernier ont refusé de faire. Ces derniers ont aussi inclus dans leur texte d’appel la demande

Antisémitisme : la bête immonde est revenue

Des Juifs tués parce que juifs. Ce fut le cas de douze personnes depuis le début du siècle. Pour le procès en cours, les témoignages montrent l’ampleur de la haine de l’assassin. Témoignages rares, la plupart des ex-otages ayant décliné leur présence par peur. Ces abstentions en disent long sur ce que ressentent aujourd’hui nombre de Juifs dans ce pays. D’ailleurs, beaucoup des protagonistes du drame de janvier 2015 sont partis vivre en Israël. Ce n’est pas exceptionnel. Il y a eu en quelques années beaucoup plus de départs pour

Agir contre l’antisémitisme et tous les racismes

Ces dernières semaines, les faits nous reparlent de l’antisémitisme : une hausse de 74% des actes  contre les Juifs en 2018 ; des croix gammées sur le portrait de Simone Veil ; des insultes évidemment antisémites à l’encontre d’Alain Finkielkraut ; deux cimetières juifs profanés… Il n’est plus possible de nier la réalité du retour de la haine antijuive. Elle se combine à l’existence d’un racisme structurel qui touche les Roms, ainsi que les populations issues de l’immigration postcoloniale qui subissent de multiples discriminations. De plus, le refus de l’accueil des migrant.es participe de ce climat

Combattre la criminalisation de l’opposition au sionisme, lutter contre l’antisémitisme

A l’occasion du dîner du CRIF, Emmanuel Macron a déclaré que « la France mettra en œuvre la définition de l’antisémitisme adoptée par l’Alliance internationale pour la mémoire de la Shoah (IHRA) ». Cette définition se présente ainsi : « L’antisémitisme est une certaine perception des juifs, qui peut s’exprimer par la haine envers les juifs. Les manifestations rhétoriques et physiques de l’antisémitisme sont dirigées contre des personnes juives ou non-juives et/ou leur propriété, contre les institutions de la communauté juive ou les lieux religieux. ». Le terme d’« antisionisme

Claude Lanzmann (1925 – 2018)

Certain.e.s se demanderont sans doute s’il faut rendre hommage à Claude Lanzmann, qui vient de mourir. Pourquoi, en effet, célébrer l’auteur d’un film, Tsahal, à la gloire de l’armée israélienne ? Une armée dont on connaît les méfaits. Pourtant, celui qui soutenait sans réserve l’Etat d’Israël et la plupart des actions de ses gouvernants a été un homme de gauche. C’est bien là un des paradoxes les plus dramatiques du siècle passé. Un paradoxe qui illustre la complexité du sionisme, qui a mis en place un Etat dont la politique à

Contre l’antisémitisme, la gauche doit être présente !

L’appel des 300 contre l’antisémitisme, de fait ciblé contre les Musulman.nes, a été très justement critiqué par le communiqué d’Ensemble paru hier. D’accord avec son contenu, nous voulons, dans notre texte, approfondir les causes du dramatique succès de l’appel des 300 et faire des propositions pour l’implication de notre gauche dans la lutte contre l’antisémitisme. Ces derniers mois ont amené de nouveaux actes antisémites, provoquant la mort de personnes parce qu’elles étaient juives. Depuis 2006, onze assassinats ont été provoqués par la haine antijuive. Une haine qui ne se limite