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Contribution au débat dans la FI après les élections européennes

Refondation et rassemblement En février dernier, Jean Luc Mélenchon a fait le constat que la FI ne pouvait, seule, constituer une majorité politique, et a proposé par la suite de franchir une nouvelle étape de rassemblement après les élections européennes, en formulant le projet d’une Fédération populaire. Le constat était juste à l’époque, il l’est encore plus aujourd’hui après ce score décevant le 26 mai. Quant au projet, il était et reste à définir : s’agit-il d’un simple élargissement de la  FI ? D’un nouveau mouvement agrégeant plus largement, incluant outre des

Avant que la poussière ne retombe…

Démocrite, selon Aristote, estimait que les poussières que l’on voit dans les raies de lumière sont les atomes du feu et de l’âme. Pas question donc de laisser retomber la poussière : dans les raies de soleil peut être pouvons nous saisir des éléments de compréhension de la situation et des résultats de la France Insoumise dans laquelle nous nous sommes pleinement investis. Pas question de laisser retomber non plus nos forces qui restent déterminées dans les buts communs. Passées quelques courtes semaines après le scrutin européen, je souhaite revenir sur

Contribution au débat. Orientation et Stratégie

Alors que les élections européennes n’ont pas donné les résultats escomptés,le débat est lancé sur l’issue politique à la crise qui a vu s’effacer les revendications sociales, divisées, placer bien en tête le parti au pouvoir et son concurrent préféré d’extrême-droite, et porter assez haut les tenants d’une écologie compatible avec une relative préservations des rentes du capital. Revoilà la crise politique dans notre camp, et les appels, les débats sur la forme de l’outil, les alliances, les rassemblements. Mais pour quelle fonction ? Car assurément, ce n’est pas uniquement

Ne pas se tromper d’explications

La déroute électorale de France Insoumise lors du scrutin européen du 26 mai provoque aujourd’hui un débat logiquement passionné au sein de FI et, plus largement, dans la gauche radicale. Loin de fournir une contribution globale sur les raisons de l’échec et les moyens de le dépasser – genre “bilan et perspectives” – je souhaite ici seulement souligner un point de méthode. S’attachant à cerner les raisons de la défaite, plusieurs contributions mettent l’accent souvent de manière unilatérale soit sur la situation politique et sociale soit sur les faiblesses et les erreurs

Le « populisme de gauche » est mort ! 

Pour l’économiste Cédric Durand et le sociologue Razmig Keucheyan, les résultats de Podemos et de La France insoumise aux européennes sonnent le glas de l’expérience. « La mode meurt jeune », disait Jean Cocteau.  On sait désormais qu’il en va des modes intellectuelles comme des autres, et notamment du fameux « populisme de gauche ». Avec la crise de la gauche, certains militants avaient théorisé le remplacement de son logiciel par celui du « populisme ». Non la lutte des classes mais l’opposition entre « eux « et « nous

Repenser le fonctionnement de la France insoumise

Le fort recul électoral de la France insoumise aux élections européennes par rapport aux dernières élections présidentielle et législatives a de multiples causes que nous ne prétendons pas analyser ici. Force est de constater que nous n’avons pas, après la séquence présidentielle de 2017, su maintenir la dynamique et nous ancrer fortement et durablement dans la société. Des signes avant-coureurs nous laissaient craindre un recul, même si nous ne nous attendions pas à ce qu’il soit aussi marqué, notamment l’affaiblissement du réseau militant et les départs de plusieurs responsables. Si

Des leçons d’un revers électoral.

Je partage beaucoup de points développés dans la contribution de Samy. Pour toutes les raisons qu’il évoque ( poids de défaites cumulées, désorientation, découragement, etc .. ) la radicalité nécessaire à une échelle suffisamment large pour gagner des combats sociaux et écologiques combinée à une traduction politique et électorale n’est pas au rendez vous. Même si l’analyse vaut d’ être nuancée, toutes les formations de la « gauche radicale » dans sa diversité, ont reculé. Du coté de la FI nous n’avons pas réussi à convaincre les classes populaires tentées par l’abstention ou

Rassembler oui, mais comment ?

Tout d’abord un regret : peu de choses dans ces débats post électoraux sur la situation internationale. Pourtant les nuages s’accumulent : risques de nouvelle crise financière, escalade de la guerre commerciale, extra territorialité du droit américain et sanctions économiques barbares contre les peuples, accords de libre-échange (CETA, UE/MERCOSUR etc..) aux conséquences sociales très lourdes notamment dans l’agriculture, bruits de bottes au Proche Orient, le tout dans un chaos géopolitique mondial. Il serait bon de sortir un peu de l’hexagone. Car si les derniers résultats électoraux sont très préoccupants, ils sont

Elargir la focale…

Il me semble qu’avant d’en venir à l’analyse de l’échec qui fut le nôtre, il importe d’élargir la focale. 1. Quand la gauche radicale est en recul dans toute l’Europe, c’est qu’il se passe quelque chose de plus vaste que des perquisitions chez Mélenchon. A l’exception du PT belge. Lequel, tout en restant très anti UE, a mis de l’eau dans son vin sur cette question précise, et surtout se réclame explicitement de la gauche et du communisme. Et, plus modérément, l’Alliance Rouge et Verte au Danemark. Donc “vive la

Sur notre échec aux élections européennes

Le résultat aux Européennes est une douche froide pour tous ceux qui, militant-es et sympathisant-es FI, s’attendaient à bien mieux. Les dernières semaines de campagne laissaient en effet espérer voir la FI se maintenir, à minima, à son niveau des législatives. La campagne semblait en effet avoir pris de l’ampleur, portée par une tête de liste faisant très bonne figure à la télévision. Cette fin de campagne satisfaisante rend difficile l’analyse de l’échec final, qu’il faut expliquer par d’autres facteurs que la simple dynamique des dernières semaines de campagne. Sur

Quelques points sur les i

Depuis dimanche dernier au soir, le résultat des élections européennes appelle notre famille politique à la réflexion. Oui, il nous faut comprendre les raisons de l’échec et en tirer des conclusions. Je l’ai dit, je souhaite que nous débattions des causes qui ont mis la France Insoumise dans un si mauvais pas. Certains me reprochent de m’exprimer publiquement. J’avoue d’abord ne pas savoir où m’exprimer, c’est-à-dire où ce débat peut se mener et se trancher à l’intérieur de la FI, mouvement gazeux qui revendique de ne pas avoir de direction.

Questions sur la révolution citoyenne

A l’initiative d’Ensemble Insoumis, avec de nombreux invité-es, une journée de réflexions le dimanche 16 juin, de 9h à 18h, à Paris à l’AGECA, 177 rue de Charonne, 75011. De 9h à 12h, table ronde :  où s’enracine la Révolution citoyenne ? Humanité, peuple, nation, classes ; Unité et contradictions. lntervenant-e-s : Eric Coquerel (député France lnsoumise, co-coordinateur du PG), Elsa Faucillon (députée PCF), lsabelle Garo (Revue Contretemps), Pierre Khalfa, Francis Vergne, et Myriam Martin (équipe d’animation d’Ensemble lnsoumis) De 14h à 15h45, deux ateliers en parallèle : Le bilan

Une défaite, pas un désastre

Avant de se lancer dans des jeux de reconstruction politique, on peut commencer par essayer d’analyser les nouvelles conditions concrètes de la lutte des classes qui sont en train d’émerger en France et une partie de l’Europe. La victoire de Macron en 2017, confirmée cette année, et la déroute de la droite classique sont une preuve que nous avons changé d’adversaires, et peut-être un signe ( encore un peu tôt pour l’affirmer avec certitude ) que la bourgeoisie a achevé une phase de mutation profonde, on pourrait même dire de