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Rojava : brisons le silence !

« Il y avait la foi dans la révolution et dans l’avenir », écrivit George Orwell dans son Hommage à la Catalogne. Aux quatre coins du monde, les partisans de la justice sociale n’en finissent pas d’honorer l’Espagne progressiste, défaite à la fin des années 1930 par les fascismes européens : cette mémoire est nôtre, mais notre époque nous requiert et nous pousse à la jeter, ressourcée et vivante, dans la bataille qui se joue sous nos yeux au Rojava, en Syrie. Un projet d’émancipation Il faut parler des civils, bien sûr, qu’ils soient bombardés

Défendons tous les services publics ! Solidarité avec les cheminots et les cheminotes !

Déclaration unitaire. Voilà des années que les gouvernements successifs ont fait le choix de la privatisation des transports contre le climat, l’égalité et le social : sous-investissent dans le rail et  investissement massif  vers autoroutes et autocars, privatisés qui favorisent notamment l’explosion du trafic de marchandises par poids lourds. Depuis 1997 et la création de RFF, la SNCF est toujours plus segmentée, pour casser le corps social cheminot et poursuivre les privatisations  préconisées par les « directives » européennes. Aujourd’hui Macron pousse au bout la logique, de l’éclatement de la

Non ne possiamo più di questa gente !

(nous n’en pouvons plus de tous ces gens) Cette phrase, on la lit et on l’entend depuis lundi dans toute la presse italienne. C’est la première raison que donnent les électeurs interrogés pour expliquer leur vote en faveur de la Lega (ex Ligue du Nord) ou du Mouvement 5 étoiles(M5S). Viola Carofalo, porte-parole de Potere al Popolo, parle, elle, de la victoire du racisme et du « je m’en foutisme » (qualunquismo). Du Nord au Sud de l’Italie, ce sont donc ces deux forces politiques qui remportent les élections. Le M5S progresse

La démarche politique du Bloco

Lundi le 4 décembre, Mário Centeno, ministre des finances du gouvernement PS (le « Ronaldo de l’Ecofin», selon Schaüble) a été élu pour la Présidence de l’Eurogroupe, succédant à Dijsselbloem. Le Premier ministre António Costa s’en réjouit et déclare : « C’est la preuve qu’on peut en même temps poursuivre une politique anti-austérité et être en conformité avec les règles européennes ». En fait, il vaut la peine de rappeler que Merkel a soutenu la candidature de Centeno, selon la vieille logique de partage des pouvoirs entre le PPE et le PSE : si Juncker est le

Compte-rendu du Sommet du Plan B à Lisbonne

Le 5ème sommet du Plan B, qui a eu lieu les 21 et 22 octobre à Lisbonne, était organisé par le Bloc de gauche au Portugal (Bloco de Esquerda). Il a permis de débattre sur une stratégie commune à la gauche radicale pour sortir du néolibéralisme en Europe. Si un certain nombre de débats continuent d’être contradictoires, ce sommet a confirmé que les individus et forces sociales et politiques présentes au Plan B partagent de plus en plus une critique radicale du « déficit social et démocratique »1 des institutions européennes à