L’ancienne garde des sceaux est entrée dans l’arène Présidentielle depuis plus d’un mois sans retour critique sur le bilan du quinquennat Hollande. Son programme n’est pas la hauteur des enjeux politiques, économiques, sociaux et écologiques de l’heure. Chacun garde en mémoire très positivement la ténacité et la qualité intellectuelle de l’ancienne garde des sceaux de François Hollande, en particulier lorsqu’elle tenait tête aux partisans d’un ordre moral désuet, lors du débat autour de la grande Loi pour le mariage pour tous. Cette réforme historique est aussi la seule note positive
élections
Grand meeting de campagne à Nantes
Ouvert par Aurélie Trouvé, Présidente du Parlement de l’Union Populaire, suivie des interventions de Sébastien Jumel député PCF du 76 et de Ali Rabeh maire Génération.s de Trappes (78) appelant à soutenir dans la diversité la campagne pour l’Avenir en Commun et son candidat, l’après-midi s’est ensuite poursuivie par une partie culturelle signée Clémentine Autain et Christian Benedetti, directeur de théâtre, durant laquelle des textes de Erneaux, Pasolini, Despentes et Glissant ont été lus par Mireille Perrier et Olivier Rabourdin. La scène plantée au milieu d’une salle de 4 murs
Une impasse nommée « primaire de toute la gauche »
L’élection présidentielle française est polarisée par les thèmes de « guerre culturelle » portés par l’extrême-droite mais aussi Emmanuel Macron, avec le soutien direct (par exemple le milliardaire Vincent Bolloré) ou indirect d’une grande partie des capitalistes français. La situation est donc très périlleuse avec l’hypothèse d’un second tour entre le porteur d’un néo-libéralisme aux relents conservateurs face à un candidat d’extrême-droite ou de droite dure. Logiquement, cette perspective effraye les milieux de gauche. La recherche de l’unité des candidat·es de gauche dès le premier tour de l’élection présidentielle en
Déclaration de Ensemble insoumis
La consultation des adhérents de Ensemble ! sur les élections de 2022 vient de s’achever. Aucune des positions en présence n’ayant dépassé les 50 %, il ne se dégage pas de majorité claire. Ensemble ! est ainsi placé de fait dans une position attentiste en espérant que surgisse une candidature de rassemblement sur un périmètre et un programme politique que la position arrivée en tête n’a pas vraiment délimité. Nous prenons acte de ce résultat mais nous ne pouvons pas nous satisfaire de cette situation de paralysie. Nous appelons celles et ce
Le moment Zemmour
Que s’est-il passé ? Comment en est-on arrivé à une situation où une tête de gondole médiatique aux prises de position fascisantes se transforme en un potentiel candidat à l’élection présidentielle adulé par nombre de médias dominants ? Comment Zemmour vient-il s’installer sur les terres de l’extrême droite tout en contournant le Rassemblement national affaibli par sa récente défaite électorale et déstabilisé en interne ? C’est ce qu’analyse ici Stathis Kouvelakis en insistant sur la recomposition de cette extrême droite scindée en deux mais qui ancre en tout cas la
Jusqu’à quand l’effacement de la gauche ?
À peine le temps de souffler, le danger écarté en Paca, qu’il faut déjà mesurer les dégâts. Sans jamais jurer de rien, il est probable (toutes choses égales par ailleurs, mais admettons que c’est rare en politique) que c’est la dernière fois qu’on pourra écarter l’infâme de cette manière. Et en plus le prix à payer pour la gauche est de plus en plus lourd. Insupportable. Non seulement il a fallu voter pour une liste qui comprend peut-être le futur leader local du parti néo-fasciste (on se souvient que Mariani
Coordination des collectifs Ensemble! d’Occitanie
Le mouvement Ensemble en Occitanie est actuellement en débat pour définir sa position définitive pour les prochaine élections régionales. Notre objectif est de battre la droite et l’extrême-droite tout en réorientant les politiques régionales. En effet, Ensemble ! estime que le bilan de la majorité sortante, s’il présente des points positifs, n’est pas à la hauteur du point de vue des mesures indispensables pour faire face aux graves crises sociales, écologiques, démocratiques de l’heure. C’est pourquoi, nous ne nous engagerons pas dans le soutien au premier tour à la liste