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L’intelligence du « peuple de gauche »

Ce qui paraissait impossible se présente sous nos yeux. Une union du « bloc populaire » où la partie gauche de l’alliance domine sur toutes les questions programmatiques essentielles. Comme le rappelle en substance le vieil Hegel, la chouette de la connaissance prend son envol à la tombée de la nuit. Et nous savons maintenant que si alliance il y a en définitive, ce ne pouvait être que dans ces conditions, dominée par sa gauche. Une partie, encore minoritaire mais massive, de l’électorat ne supportait décidément plus les atermoiements avec

Marine Le Pen doit être battue !

Pendant tout son mandat, E. Macron a mené une politique de casse sociale, de démantèlement du service public, de répression des mobilisations, de dérives liberticides (loi sur le « séparatisme », loi « asile et immigration »…) au service des plus riches. A coup de polémiques nauséabondes (sur le pseudo « islamo-gauchisme » par exemple), E. Macron et ses ministres ont également banalisé les discours de l’extrême-droite et attaqué toutes celles et tous ceux qui se sont dressés contre ces idées. Loin d’être un barrage à l’extrême-droite en général, En

« L’extrême droite et Macron, ce n’est pas pareil »

Que représenterait une victoire de l’extrême droite, dimanche ? Un terrible voyage au bout de la nuit. Il ne faut pas oublier que l’extrême droite cible d’abord les minorités, en particulier les étrangers, les musulmans et les habitants des banlieues populaires. Les femmes, ciblées par une misogynie constitutive de leur identité politique, en seront les premières victimes. L’extrême droite fera de l’État de droit des cocottes en papier. La liberté sera sous surveillance, et la politique antisociale, que nous contestons chez Macron, se poursuivra. C’est un cocktail dangereux quand nous connaissons

Le Pen : danger mortel

Jean-Luc Mélenchon a manqué le 2d tour à 400 000 voix. 400 000 voix qui auraient redonné espoir, confiance, et épargné au pays l’épreuve des jours qui nous séparent du 24 avril, marqués par un débat polarisé entre un président sortant au bilan catastrophique qui annonce vouloir encore durcir sa politique anti-sociale au service des plus riches, et une Marine Le Pen qui surfe sur le dégagisme mais sur fond de vernis social illusoire, avec le racisme comme boussole et des alliés néofascistes en Europe et dans le monde. Le bilan de

Après le premier tour de la Présidentielle

La campagne de la Présidentielle s’est déroulée dans un contexte bien singulier, masquée en partie par la crise sanitaire et la guerre en Ukraine, handicapée par l’absence de véritable engagement dans la campagne de Macron qui a de fait empêché le débat contradictoire qui aurait pu avoir lieu. Elle n’est entrée dans la réalité des couches de la population les moins intéressées par les enjeux électoraux actuels que fort tardivement. Bien sûr, nous sommes déçus, tristes et inquiets, du résultat de ce 1er tour. Déçus parce que notre campagne méritait

Le 10 avril, voter Mélenchon, c’est décisif !

La campagne de la Présidentielle entre dans sa toute dernière ligne droite et trois candidatures se dégagent assez nettement. Macron bénéficie de sa position de Président sortant et de sa position centrale sur l’échiquier politique, d’autant plus à l’heure où la peur de l’inconnu et celle de l’instabilité se renforcent sous l’effet de la guerre en Ukraine. Depuis son déclenchement, les thèmes de la campagne spécifiques à la situation française ont été relégués au second plan. Le programme de Macron, très à droite, empêche Pécresse de rassembler tout l’arc des

Yannick Jadot ou « l’écologie pragmatique »

Yannick Jadot, eurodéputé, se présente sans cesse comme « le seul candidat écolo » de cette campagne des présidentielles. Le réchauffement de la planète, le dérèglement climatique, les grands problèmes environnementaux sont une préoccupation majeure d’une grande partie de la population. Pourtant Yannick Jadot est peu audible dans cette campagne, y compris sur ses thèmes de prédilection. « L’écologie n’est pas l’ennemi de l’économie » C’ est une citation d’une autre campagne, celle des européennes du tête de liste alors Yannick Jadot. Mais cette image d’un candidat, d’un leader politique « Macron compatible » colle à la

Une campagne de conviction et de terrain contre Macron et son monde !

A Sotteville-lès-Rouen (76), commune populaire en banlieue de Rouen comptant près de 30 000 habitants, les militant.es de l’Union Populaire se mobilisent pour porter la campagne de Jean-Luc Mélenchon. Plus de 2000 portes ont été toquées dans les quartiers populaires. Même dans ces quartiers il y a des graduations qui vont du désintérêt à la colère sous toutes ses formes. Quelques témoignages : Une dame auxiliaire de vie à domicile élève seule ses 2 enfants. L’aîné est chômeur, le deuxième handicapé. Un flot ininterrompu de paroles sur sa situation, la haine

Fabien Roussel : camarade ? Pas camarade ?

Pour contrer l’argument effectivement très discutable du « vote utile », les partisans des « petits candidats » le soulignent, souvent à bon escient : ce qui est vraiment utile, c’est de « voter pour ses idées ». Bien sûr ! Reste à voir si cet argument fonctionne ou pas s’agissant du candidat de la « France des jours heureux » et du Parti communiste français. Avant d’examiner les « idées » portées par Fabien Roussel et censées justifier une candidature communiste indépendante – à la différence des deux campagnes présidentielles précédentes où le PCF avait soutenu Jean-Luc Mélenchon – il convient

Macron, le candidat du recul social et du passéisme libéral

Si en 2017 le candidat Macron avait pu tromper son monde en se présentant comme le candidat d’un monde nouveau, transcendant la gauche et la droite, le président-candidat de 2022 ne peut plus en dire autant. Depuis son intervention dans un long monologue empreint d’autosatisfaction sur son propre bilan, le 17 mars dernier, le président Emmanuel Macron a précisé les grandes orientations de son programme. Sans grande surprise, celui-ci est libéral, anti-social voire réactionnaire par certains aspects. Et une fois de plus, Macron a fait la démonstration de son positionnement