A l’initiative d’Attac et de la Fondation Copernic, syndicalistes, responsables associatifs et politiques, chercheur·es, universitaires ou artistes appellent à manifester pacifiquement dans la rue massivement le 8 décembre, journée de mobilisation internationale pour la justice climatique, en convergence avec la quatrième journée de mobilisation des gilets jaunes. Le mouvement des gilets jaunes met dans le débat public l’ensemble de la politique sociale du gouvernement. Plus largement ce sont les politiques néolibérales mises en œuvre par les gouvernements successifs depuis des décennies qui sont en cause. Fins de mois de plus en
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Marchons le 8 décembre pour la solidarité climatique !
En décembre 2015, lors de la 21e Conférence mondiale sur le climat, nous célébrions la signature de l’accord de Paris, qui entendait limiter le réchauffement mondial à 2°C et si possible viser 1,5°C. Trois ans après, le compte n’y est pas. La France, pays hôte, ne tient pas ses propres engagements. Il en est de même de la très grande majorité des pays, dont certains se sont même retirés de l’accord. Par voie de conséquence, le climat se réchauffe bien au-delà des objectifs de la COP21. La démission de Nicolas Hulot
Et maintenant….
Ce samedi 1er décembre, en fermant les Champs-Élysées, Christophe Castaner a créé les conditions d’un affrontement violent. Il est probable que le dispositif cherchait à concentrer celui-ci place de l’Etoile, place fermée, puis ouverte selon les moments. La violence des GJ a largement débordé les éventuels groupes organisés. Des milliers de GJ étaient prêts à l’affrontement. Des vidéos sur les réseaux sociaux des GJ avaient appelé à s’équiper (lunettes, masques, gants…), appel largement entendu. L’objectif de Castaner a été rempli. Les incidents ont redoublé. Mais le dispositif a été largement
Coup de tonnerre en Andalousie
Les élections au Parlement Andalou ouvrent le cycle électoral dans l’Etat espagnol. Ce cycle est de 4 ans. Le 26 mai se tiendront les élections des municipalités, des parlements des autonomies (hors Catalogne, Pays Basque et Galice) et du parlement européen. L’élection est à un tour avec des listes par « provincias » (département chez nous) et une répartition des sièges à partir de 3 %. Les élections au parlement andalou du 2 décembre ont été avancées en raison de la rupture de l’accord majoritaire PSOE – Ciudadanos, de la part de
Après le 1er décembre….converger toutes et tous ensemble !
Depuis le 17 novembre, des centaines de milliers de gilets jaunes sont mobilisé-es contre la politique d’injustice sociale du gouvernement, avec le soutien massif de la population qui n’accepte plus une politique de classe et de mépris du peuple au seul service des plus riches. Par sa capacité d’auto organisation et sa radicalité cette mobilisation populaire semble aujourd’hui en capacité d’agréger de multiples colères. Hermétique à leurs revendications, le gouvernement est responsable du climat de quasi fureur générale. Sa seule réponse, c’est la répression policière aveugle. Le patronat en arrière plan commence à s’inquiéter
Pouvons-nous convaincre les classes populaires ?
Les hésitations et parfois la méfiance face au mouvement des gilets jaunes illustrent les difficultés de la gauche de transformations pour s’adresser aux classes populaires et refléter leurs aspirations. Le malaise est d’autant plus accentué lorsque s’expriment des préoccupations qui ne rentrent pas facilement dans les cases habituelles. Cette situation que l’on retrouve aussi à travers l’abstention massive constitue constitue selon moi depuis de nombreuses années un impensé, voire une aporie de notre projet : la situation réelle du prolétariat et la coupure d’avec non pas des franges mais une part
Gilets jaunes : un bilan d’étape
Au moment où ce texte est rédigé (28/11/18) le mouvement des Gilets jaunes se cherche un avenir. Mais il a déjà un passé et son bilan est éminemment positif. Bien sûr, les dérapages (homophobes, sexistes, etc) toujours inadmissibles, pèsent lourd dans la balance. Mais cela ne change pas la portée de l’événement. Nous étions englués jusqu’au cou dans la préparation d’échéances électorales, à commencer par celle des européennes, à continuer par celle des municipales. Coup de tonnerre dans un ciel pas si serein que ça, le mouvement des Gilets jaunes
Contribution d’Ensemble Insoumis sur la structuration et l’organisation de FI
La Convention de France Insoumise, qui se tiendra les 8 et 9 décembre à Bordeaux, abordera de manière plus approfondie la question de la structuration et de l’organisation interne de notre mouvement. Cette discussion ne doit pas se réduire à une simple organisation technique, mais doit confronter notre fonctionnement à l’urgence démocratique au cœur de notre programme, de notre projet de transformation sociale. La nature particulière de notre mouvement, couplé à un bilan de ce qu’a été pendant longtemps la référence en terme de structure politique, à savoir la forme
Etats-Unis. Réflexion sur les élections de mi-mandat
En observant les élections aux Etats-Unis, il est difficile de discerner des tendances plus profondes au sein de la population, étant donné qu’il n’est possible de choisir qu’entre deux partis capitalistes, tous les deux étant des défenseurs acharnés du pouvoir capitaliste et de l’impérialisme états-unien. Aux Etats-Unis il n’existe pas de partis ouvriers de masse de quelque tendance que ce soit. S’il y en avait, nous serions en meilleure position pour comprendre le rapport de forces actuel entre les classes sociales. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas
Gilets jaunes : que la colère se mue en espérance
La première victoire est déjà remportée. Oui, le mouvement des gilets jaunes a déjà réussi à marquer le paysage social, à imprimer le débat public, à faire émerger de nouveaux visages qui posent des mots sur la dureté d’un quotidien si méconnu des sphères de pouvoir. Les colères se répondent en écho. Ici, on entend cette femme qui crie son désespoir parce qu’elle travaille à s’user la santé mais vit dans la pauvreté. Voilà dix ans qu’elle n’est pas partie en vacances. Là, c’est un homme qui raconte face caméra
Gilets jaunes : les propositions de la France insoumise pour répondre aux attentes
Communiqué du groupe « La France insoumise » à l’Assemblée nationale Les gilets jaunes, soutenus par plus de 70 % des Français·e·s ont exprimé pour le deuxième week-end consécutif leur colère et leurs attentes, qui ne retombent pas aujourd’hui. Partout en France, des revendications de justice sociale et environnementale se sont exprimées pacifiquement mais avec la détermination du désespoir. Ce désespoir est le produit de la politique du président des riches, injuste et méprisante. Celui qui disait cet été « qu’ils viennent me chercher » est responsable du fait que
Travail et émancipation : libérer le travail et se libérer du travail
Parler d’une « transition » d’une société à une autre pose la question du travail et de son avenir. Et invite à relire Marx… L’émancipation du travail : la formule existe depuis les premières luttes des travailleurs contre la domination du capital. Il ne s’agit pas de remettre en cause ces dernières. Reste que le formule comporte une équivoque. Elle peut laisser croire qu’il s’agit de réorganiser la société en mettant au centre ce qui serait son fondement : le travail. Or, s’il est nécessaire d’émanciper le travail du capital, il faut également s’émanciper