Pep la ja chwézi ? « Il est temps d’en finir avec une approche qu’on pourrait qualifier de coloniale », Jean Luc Mélenchon a mis les pieds dans le plat ce mercredi 12 janvier pour dénoncer la gestion de la crise en Guadeloupe et en Martinique. Depuis plusieurs jours en effet, avec la perspective de la suspension des non-vacciné.es, la situation se tend, en particulier en Guadeloupe. Malheureusement, le traditionnel « bain démarré », bain rituel de début d’année pour se débarrasser des influences négatives accumulées dans l’année précédentes n’a pas permis de faire retomber
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L’endométriose : reconnaître l’enfer au quotidien
«C’est dans ta tête», «c’est normal d’avoir mal pendant ses règles», «tu es tout le temps fatiguée», «tu as pensé à aller voir un psy ?», «tu devrais changer de partenaire si tu as mal pendant les rapports», «tu es une chochotte»… Ces phrases, de très nombreuses femmes les entendent au quotidien lorsqu’elles expriment leurs douleurs liées à une maladie trop méconnue du grand public et des institutions : l’endométriose. Cette affection chronique, inflammatoire et incurable, correspond au développement de la muqueuse utérine qu’est l’endomètre en dehors de l’utérus pour venir toucher d’autres organes.
Une impasse nommée « primaire de toute la gauche »
L’élection présidentielle française est polarisée par les thèmes de « guerre culturelle » portés par l’extrême-droite mais aussi Emmanuel Macron, avec le soutien direct (par exemple le milliardaire Vincent Bolloré) ou indirect d’une grande partie des capitalistes français. La situation est donc très périlleuse avec l’hypothèse d’un second tour entre le porteur d’un néo-libéralisme aux relents conservateurs face à un candidat d’extrême-droite ou de droite dure. Logiquement, cette perspective effraye les milieux de gauche. La recherche de l’unité des candidat·es de gauche dès le premier tour de l’élection présidentielle en
Mon école va craquer !
Alors que la vague Omicron est au plus haut, le nouveau protocole sanitaire dans les écoles provoque la colère des personnels. À l’initiative du SNUipp-FSU, rejoint par le Se-Unsa, le Snudi FO, le Snes Fsu, le Snalc, Sud éducation, la CGT éducation, les enseignant-es sont appellé-es à la grève le 13 janvier. Le SNUipp-FSU Paris annonce plus de 75 % de grévistes et au moins 230 écoles fermées (sur 653) dans la Capitale. Denis Parès est responsable syndical du SNUipp-FSU Paris. Comment expliques-tu la colère des enseignant-es et le rejet de
Macron, le mépris décomplexé du peuple
Avançant sa candidature à la présidentielle, Emmanuel Macron a choisi la brutalité. Avec un terme de langage particulièrement familier, “emmerder”, le Président espère peut-être se rapprocher d’un peuple qu’il se représente comme vulgaire. Ce qui est sûr, c’est qu’il creuse le sillon de son mépris chaque jour plus décomplexé vis-à-vis des catégories populaires. D’une certaine manière, Macron a tombé le masque. Les mots d’une vision du monde S’il a franchi un nouveau cap, ce n’est pas la première fois qu’il insulte et bannit. Dès 2014, on se souvient que, ministre de l’économie, Macron avait
A propos d’un texte de Daniel Tanuro
Le texte de Daniel Tanuro (https://gauche-ecosocialiste.org/croissance-inegalitaire-ou-decroissance-juste-le-debat-est-ouvert/ ) tombe dans le travers des partisans de la décroissance qui est de se focaliser sur la croissance du PIB. Le PIB est une mesure de nature monétaire (ou assimilée). Ainsi par exemple, une extension (diminution) de la sphère de la gratuité peut faire baisser (augmenter) le PIB sans que le mode de consommation et de production change en quoi que ce soit. La question n‘est pas de savoir si le PIB doit croître ou pas, mais de déterminer concrètement ce qui doit croître
Drapeau européen ou drapeau français sous l’Arc de Triomphe, on s’en fout !
Alors que le nombre de contaminé-e-s par le virus explose, que resurgissent les tensions à l’Est de l’Europe, que déjà on déplore plusieurs féminicides depuis le début de l’année, qu’on vient de connaître une vague de chaleur presque estivale conséquence du dérèglement climatique, une polémique sur le drapeau à mettre sous l’Arc de Triomphe fait rage. On pourrait en rire si ce n’était pas l’occasion pour Le Pen, Zemmour, Pecresse et Ciotti de rivaliser dans leurs surenchères chauvines et nationalistes. Bien sûr, les traités européens qui signifient toujours plus d’austérité
Croissance inégalitaire ou décroissance juste : le débat est ouvert
Il y a vingt-cinq ans, la « décroissance » était conçue par ses partisans comme un « mot obus » porteur d’une charge idéologique floue : Serge Latouche et ses partisans disaient vouloir « changer les imaginaires » pour « sortir de l’économie et du développement »… On débat à nouveau de décroissance aujourd’hui, mais à partir de prémisses plus rigoureuses. Face à la catastrophe climatique, en effet, nombre de spécialistes ne croient plus à la possibilité de concilier baisse des émissions de CO2 et accroissement du PIB. Selon eux, le climat ne peut être stabilisé sans diminuer la consommation globale
Feuille de Route Ensemble Insoumis·e
Notre entrée depuis de nombreuses années dans une crise systémique prolongée compte de multiples facettes, économique, sociale, géopolitique et écologique. Cette situation n’est en rien maîtrisée par les classes dominantes. Leur incapacité se traduit entre autres par une crise démocratique avec des périodes de très fortes abstentions aux élections et un fossé grandissant entre les détenteurs·trices d’autorité et une partie importante de la société. L’idéologie néolibérale est en crise, mais toujours hégémonique. Il devient évident que le capitalisme place l’humanité et son environnement en situation de péril croissant. Le développement
Un livre d’Aurélie Trouvé
Un livre rafraîchissant écrit par Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac jusque cet automne, très investie dans les mouvements sociaux depuis les années 2000 et qui a été à plusieurs reprises une actrice de luttes, de convergences et de débats. Elle dresse une sorte de panorama sur ces mouvements depuis les années 2000 avec leurs forces, leurs faiblesses, leurs débats. Il en ressort un « optimisme de la volonté » – elle détaille les convergences nouvelles même si partielles apparues ces derniers temps (entre une partie du mouvement syndical et une partie du mouvement
Clémentine Autain : « Notre culture politique favorise les passages à l’acte violents envers les femmes »
Je m’étonne de tant d’étonnements. Le #metoo politique, appelant à « écarter les auteurs de violences sexuelles et sexistes » de la vie politique [tribune parue dans Le Monde du 16 novembre] a enclenché une vague de stupéfaction qui traduit une dramatique incompréhension. Comment ignorer que notre culture politique favorise les passages à l’acte violents envers les femmes ? Déjà en 2011, les commentateurs se succédaient pour exprimer leur incrédulité devant l’affaire Dominique Strauss-Kahn. On s’en souvient, il n’y avait « pas mort d’homme » [selon l’ancien ministre Jack Lang], et si le patron du Fonds monétaire international