Loin d’abattre les salarié.e.s, les mesures de réquisition prises par les préfets en direction des sites de Esso à Gravenchon et de Total à Dunkerque ont contribué à augmenter la colère et la volonté des travailleurs.ses. Dans le même temps, dans plusieurs centrales nucléaires, les équipes de maintenance sont en grève sur la question des salaires. Les appels syndicaux et les initiatives se sont multipliés pour appeler à la solidarité et à l’élargissement des conflits en cours. La Gauche écosocialiste apporte sa totale solidarité avec les salarié.e.s en lutte et
salaires
Non à la réquisition ! Soutien aux grévistes de Total et Esso !
E. Borne a mis les menaces du pouvoir à exécution : elle vient d’annoncer qu’elle demandait aux préfets « d’engager la procédure de réquisition des personnels indispensables au fonctionnement des dépôts d’Esso-ExxonMobil ». Les sites concernés sont ceux de Notre-Dame de Gravenchon (76) et de Fos-sur-mer (13). Le prétexte invoqué est la signature d’un accord salarial entre deux organisations syndicales et la direction, accord refusé par la CGT et FO, majoritaire sur les raffineries, au motif que les propositions faites sont les mêmes que le 20 septembre dernier, hormis une
Journée de grève du 29 septembre : le potentiel est là !
La journée de grève interprofessionnelle du 29 septembre était le premier rendez-vous majeur de la rentrée sociale face à la dégradation des conditions de vie des salarié·es. Date de mobilisation intersyndicale initiée par CGT-FSU-Solidaires, cette journée de grève avait vocation à porter une voix syndicale contestataire et combative face à la politique de Macron et au patronat, en particulier sur la question des salaires du privé et du public. Le caractère de journée unique sans que d’autres perspectives aient été tracées, conjuguées avec le coût de la perte d’une journée
Explication de vote sur la loi “pouvoir d’achat”
Ce 22 juillet au matin, à 6h après une nuit de débats, la loi intitulée « Mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat » a été adoptée en première lecture. Le groupe LFI-NUPES a voté contre. Je reviens ici sur les raisons de ce vote. La situation sociale est grave. L’INSEE a révélé que sur un an les prix avaient augmenté de 5,8% en juin 2022. Sur la même période, selon le Magazine « Que Choisir », la hausse atteint 24% pour l’essence, 28% pour le gaz et 7%
Les bénéfices du CAC 40 explosent, les salarié·es exigent leur dû !
Vite, une autre répartition des richesses. Par un télescopage bienvenu, le jour où la Une de l’actualité, jeudi 10 février, était braquée sur les bénéfices du CAC 40, et notamment ceux de LVMH, les salarié·es de plusieurs entreprises de maroquinerie du groupe LVMH débrayaient pour exiger une revalorisation salariale, contre l’annualisation du temps de travail visant à faire disparaître les heures supplémentaires, mais aussi pour dénoncer l’augmentation des cadences et les pressions exercées sur les salarié·es, mettant à mal la prétendue « attention » de la direction à leur égard