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Cinquante ans après le 21 juin 1973, le combat antifasciste toujours d’actualité.

Il y a cinquante ans, la manifestation du 21 juin 1973, organisée par la Ligue Communiste et d’autres organisations de ce que l’on appelait alors « l’extrême-gauche » représentait le point culminant de l’affrontement physique entre ces forces politiques et l’appareil d’Etat. Nous présentons ici quelques extraits du chapitre 11 de « C’était la Ligue » d’Hélène Adam et François Coustal, coédité en 2019 par Syllepse et Arcane 17, ainsi que quelques souvenirs de l’un des principaux organisateurs de cette manifestation, l’un des responsables du Service d’Ordre Central de la Ligue Communiste, Michel Angot.

En finir avec le racisme et la mainmise des puissances de l’argent sur les medias !

Vincent Bolloré a récemment décidé, contre l’avis des salariés, de nommer son agent politique Geoffroy Lejeune, soutien d’Eric Zemmour, à la direction du Journal du Dimanche (JDD). Nous rappelons que ce dernier s’est notamment illustré pour avoir défendu la représentation de notre collègue députée Daniele Obono en esclave dans son ancien journal Valeurs Actuelles. Nous savons son obsession à souiller tous ceux dont il nie l’humanité et les droits : les immigrés et leurs enfants, les travailleurs pauvres, les musulmans. Nous connaissons son combat féroce contre tous ceux qui font

On ne dissout toujours pas un soulèvement !

Dans la continuité de sa logique de criminalisation de l’écologie politique, Darmanin relance sa cabale médiatique et policière contre les militantes et militants des Soulèvement de la Terre. Il avait déjà provoqué la violence contre les manifestantes et les manifestants à Sainte-Soline et tenté une première fois de dissoudre les Soulèvements de la Terre, via un amalgame dangereux entre désobéissance écologique et terrorisme. Va-t-on bientôt qualifier de terroristes les gens qui arrachent des salades ? Les militantes et les militants qui dénoncent l’usage abusif de l’eau et la privatisation des

L’Espoir naufragé : le régime d’Erdogan se maintient

Après vingt ans de pouvoir, Recep Tayyip Erdogan l’emporte à nouveau au second tour des élections présidentielles du 28 mai 2023. Face à son rival Kemal Kilicdaroglu qui obtient 47.84% des voix, Erdogan dont le bloc avait aussi obtenu la majorité au parlement sort gagnant avec 52.16%. Ce qui signifie que le « Reis » devrait normalement régner sous un régime autocratique, fascisant et islamiste pour encore cinq ans. Le bloc réactionnaire obtient la majorité au parlement Le bloc constitué autour de Recep Tayyip Erdogan est probablement une des coalitions

Sur la situation politique et sociale

Nous venons de vivre un cycle de mobilisation exceptionnel par sa durée, par l’ampleur et la répétition des manifestations, par la massivité du rejet de la réforme du gouvernement sur les retraites, (avec l’opposition de plus de 70 % de la population et de plus de 90 % des salariés), par la ténacité et l’amplitude de l’intersyndicale de bout en bout. Lors de la journée du 6 juin, même si l’on a bien évidemment enregistré un reflux, le nombre de manifestants est resté relativement élevé. Néanmoins, cette mobilisation a échoué

SUMAR : un nouveau mouvement regroupant la gauche du PSOE

Nous ne revenons pas ici sur les raisons de la défaite ni sur l’analyse des forces en présence. Ce court texte ne traite que de l’espace à la gauche du PSOE. Il y a au final un accord à la gauche du PSOE. Ce nouveau projet porté par Yolanda Diaz , ministre Unidas Podemos et militante du PCE, a pour nom SUMAR ( additionner ). Yolanda Diaz a été désigné par Pablo Iglesias pour prendre sa place comme chef de file de Unidas Podemos au gouvernement. Bien entendu, vu la

« Européennes : les jeunes de la Nupes veulent un projet commun pour l’union ! »

Notre génération aspire à un projet de transformation radical de justice sociale et climatique. Elle l’a prouvé, en votant majoritairement pour les candidat.e.s du bloc de gauche, populaire et écologiste au premier tour de l’élection présidentielle et massivement pour la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) aux législatives. Ces élections ont ancré en notre génération l’idée qu’il est possible de faire gagner un autre projet. Un projet qui prenne la crise écologique à bras-le-corps, qui lutte contre la précarité généralisée et permette à chacune et chacun de vivre dignement. Un

Grèce : restauration conservatrice, déroute de Syriza

Que s’est-il passé lors des élections générales qui se sont tenues en Grèce le 21 mai dernier ? Comment la droite, au pouvoir depuis 2019, a pu l’emporter avec une telle marge alors même qu’il y a seulement quelques mois la catastrophe ferroviaire de Tempi avait suscité une très vaste mobilisation populaire contre le gouvernement de Mitsotakis ? Comment expliquer le recul inattendu de Syriza et une avancée inquiétante de l’extrême droite ? Dans cet article, Stathis Kouvélakis, philosophe marxiste et membre de la rédaction de Contretemps, analyse les résultats de ces élections et brosse

Social versus « sociétal » ?

Ce débat est importantissime et compliqué. Il mêle comme il se doit des questions de principes généraux, une appréciation globale des rapports de force entre progressistes et réactionnaires, et enfin une analyse concrète propre à chaque cas. Comme principe général il faut défendre toujours les luttes pour l’émancipation, un point d’accord général dans la gauche radicale je présume.  Mais force est de constater que si pour cette gauche elles doivent converger et se renforcer l’une l’autre, ce n’est pas toujours le cas dans la réalité. Question d’abord de période et

Interdictions ? Dissolutions ? Grande confusion !

La recrudescence des actes et provocations de l’extrême-droite, au début mai, sur laquelle il n’est pas besoin ici de revenir en détail, a provoqué un grand émoi chez les commentateur-trice-s de toute espèce, qu’ils soient journalistes ou politiques. Comme si l’on découvrait soudain le pouvoir de nuisance de « l’ultra-droite », catégorie policière inventée pour éviter de nommer avec précision cette nébuleuse de groupuscules, parfois rivaux, parfois adversaires, parfois alliés ou supplétifs du Rassemblement National et de Reconquête. Il est vrai que l’apparition de quelques centaines de néo-nazis, tout de

“Vener et deter” contre le RN et l’extrême droite

Nous étions une petite centaine de participant-e-s à la réunion débat du 2 juin, dans la commune de Chantepie qui jouxte Rennes. Le sujet : Le RN la solution ? Cette l’initiative venait des groupes d’action de la France Insoumise de Chantepie et de Rennes sud, rejoints par des militants d’EELV et du PS et finalement soutenus officiellement par Génération.s et le PCF. C’est donc sous la banderolle de la Nupes que sont intervenus le maire PS de la commune M Dreuslin, le sénateur EELV Daniel Salmon, un militant du

NUPES : le Serment du 8 juin

Nous, député.es membres de l’intergroupe de la NUPES, faisons aujourd’hui un serment solennel. Attaché.es aux principes républicains les plus fondamentaux, nous réaffirmons que le principe de toute souveraineté réside dans son peuple et sa représentation. Aussi, nous dénonçons avec la plus grande fermeté l’impossibilité qui nous a été faite ce jour de pouvoir examiner et voter l’abrogation de la retraite à 64 ans. Fidèles à la volonté majoritaire du peuple français qui s’est constamment exprimée ces derniers mois, notamment par de nombreuses mobilisations, et en phase avec l’ensemble des syndicats

A propos de l’attaque du barrage de Kakhovka (Ukraine)

Après la destruction du barrage de Kakhovka, nous publions les déclarations de Sozialnyi Roukh et du Mouvement Socialiste de Russie , sur les conséquences de cette attaque. La déclaration du MSR, sur son canal Telegram, diffusé en Russie, ne porte que sur les aspects strictement humanitaires et écologiques, pour d’évidentes raisons de censure. Déclaration de Sozialnyi Roukh (Mouvement Social d’Ukraine) sur l’attaque du barrage de Kakhovka Le 6 juin, l’une des plus grandes catastrophes causées par l’homme depuis le début de la guerre en Ukraine s’est produite. L’explosion de la

A propos de la Loi de programmation militaire

La discussion à l’Assemblée Nationale sur le projet de loi de programmation militaire 2024 – 2030 du gouvernement se déroule en ce moment. Les différentes forces de la NUPES ont proposé des amendements et la FI a produit une proposition de LPM alternative. Quelques remarques et nuances sur ces discussions : L’article 3 de la loi de programmation, adopté le 27 mai, prévoit une augmentation considérable des dépenses : 413 milliards contre 293 milliards pour la précédente 2019-2025 soit près de 41% d’augmentation ( ce qui devrait faire passer le budget