Ouvert par Aurélie Trouvé, Présidente du Parlement de l’Union Populaire, suivie des interventions de Sébastien Jumel député PCF du 76 et de Ali Rabeh maire Génération.s de Trappes (78) appelant à soutenir dans la diversité la campagne pour l’Avenir en Commun et son candidat, l’après-midi s’est ensuite poursuivie par une partie culturelle signée Clémentine Autain et Christian Benedetti, directeur de théâtre, durant laquelle des textes de Erneaux, Pasolini, Despentes et Glissant ont été lus par Mireille Perrier et Olivier Rabourdin. La scène plantée au milieu d’une salle de 4 murs
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« Face à Omicron, un gouvernement discrédité »
Un gouvernement en échec qui continue à détruire l’hôpital public La nouvelle flambée épidémique liée au variant Omicron du SARS-CoV-2 se développe au plan international. Elle illustre le risque d’apparition de nouveaux variants entretenu par la circulation élevée du virus en particulier dans les pays n’ayant pas accès aux vaccins. Ses conséquences sur la mortalité des populations illustrent aussi concrètement l’impact des inégalités d’accès aux soins et notamment dans le domaine de la vaccination. Elle pose à nouveau avec acuité l’urgence d’obtenir la levée des brevets sur les vaccins. Sa
Hésitations vaccinales et révoltes anticoloniales en outre-mer
Pep la ja chwézi ? « Il est temps d’en finir avec une approche qu’on pourrait qualifier de coloniale », Jean Luc Mélenchon a mis les pieds dans le plat ce mercredi 12 janvier pour dénoncer la gestion de la crise en Guadeloupe et en Martinique. Depuis plusieurs jours en effet, avec la perspective de la suspension des non-vacciné.es, la situation se tend, en particulier en Guadeloupe. Malheureusement, le traditionnel « bain démarré », bain rituel de début d’année pour se débarrasser des influences négatives accumulées dans l’année précédentes n’a pas permis de faire retomber
L’endométriose : reconnaître l’enfer au quotidien
«C’est dans ta tête», «c’est normal d’avoir mal pendant ses règles», «tu es tout le temps fatiguée», «tu as pensé à aller voir un psy ?», «tu devrais changer de partenaire si tu as mal pendant les rapports», «tu es une chochotte»… Ces phrases, de très nombreuses femmes les entendent au quotidien lorsqu’elles expriment leurs douleurs liées à une maladie trop méconnue du grand public et des institutions : l’endométriose. Cette affection chronique, inflammatoire et incurable, correspond au développement de la muqueuse utérine qu’est l’endomètre en dehors de l’utérus pour venir toucher d’autres organes.
Une impasse nommée « primaire de toute la gauche »
L’élection présidentielle française est polarisée par les thèmes de « guerre culturelle » portés par l’extrême-droite mais aussi Emmanuel Macron, avec le soutien direct (par exemple le milliardaire Vincent Bolloré) ou indirect d’une grande partie des capitalistes français. La situation est donc très périlleuse avec l’hypothèse d’un second tour entre le porteur d’un néo-libéralisme aux relents conservateurs face à un candidat d’extrême-droite ou de droite dure. Logiquement, cette perspective effraye les milieux de gauche. La recherche de l’unité des candidat·es de gauche dès le premier tour de l’élection présidentielle en
Mon école va craquer !
Alors que la vague Omicron est au plus haut, le nouveau protocole sanitaire dans les écoles provoque la colère des personnels. À l’initiative du SNUipp-FSU, rejoint par le Se-Unsa, le Snudi FO, le Snes Fsu, le Snalc, Sud éducation, la CGT éducation, les enseignant-es sont appellé-es à la grève le 13 janvier. Le SNUipp-FSU Paris annonce plus de 75 % de grévistes et au moins 230 écoles fermées (sur 653) dans la Capitale. Denis Parès est responsable syndical du SNUipp-FSU Paris. Comment expliques-tu la colère des enseignant-es et le rejet de
Macron, le mépris décomplexé du peuple
Avançant sa candidature à la présidentielle, Emmanuel Macron a choisi la brutalité. Avec un terme de langage particulièrement familier, “emmerder”, le Président espère peut-être se rapprocher d’un peuple qu’il se représente comme vulgaire. Ce qui est sûr, c’est qu’il creuse le sillon de son mépris chaque jour plus décomplexé vis-à-vis des catégories populaires. D’une certaine manière, Macron a tombé le masque. Les mots d’une vision du monde S’il a franchi un nouveau cap, ce n’est pas la première fois qu’il insulte et bannit. Dès 2014, on se souvient que, ministre de l’économie, Macron avait
A propos d’un texte de Daniel Tanuro
Le texte de Daniel Tanuro (https://gauche-ecosocialiste.org/croissance-inegalitaire-ou-decroissance-juste-le-debat-est-ouvert/ ) tombe dans le travers des partisans de la décroissance qui est de se focaliser sur la croissance du PIB. Le PIB est une mesure de nature monétaire (ou assimilée). Ainsi par exemple, une extension (diminution) de la sphère de la gratuité peut faire baisser (augmenter) le PIB sans que le mode de consommation et de production change en quoi que ce soit. La question n‘est pas de savoir si le PIB doit croître ou pas, mais de déterminer concrètement ce qui doit croître
Drapeau européen ou drapeau français sous l’Arc de Triomphe, on s’en fout !
Alors que le nombre de contaminé-e-s par le virus explose, que resurgissent les tensions à l’Est de l’Europe, que déjà on déplore plusieurs féminicides depuis le début de l’année, qu’on vient de connaître une vague de chaleur presque estivale conséquence du dérèglement climatique, une polémique sur le drapeau à mettre sous l’Arc de Triomphe fait rage. On pourrait en rire si ce n’était pas l’occasion pour Le Pen, Zemmour, Pecresse et Ciotti de rivaliser dans leurs surenchères chauvines et nationalistes. Bien sûr, les traités européens qui signifient toujours plus d’austérité
Croissance inégalitaire ou décroissance juste : le débat est ouvert
Il y a vingt-cinq ans, la « décroissance » était conçue par ses partisans comme un « mot obus » porteur d’une charge idéologique floue : Serge Latouche et ses partisans disaient vouloir « changer les imaginaires » pour « sortir de l’économie et du développement »… On débat à nouveau de décroissance aujourd’hui, mais à partir de prémisses plus rigoureuses. Face à la catastrophe climatique, en effet, nombre de spécialistes ne croient plus à la possibilité de concilier baisse des émissions de CO2 et accroissement du PIB. Selon eux, le climat ne peut être stabilisé sans diminuer la consommation globale