La jeunesse est la plaque sensible de la société aurait dit Lénine au moment des mouvements étudiants pour la démocratie dans la Russie tsariste du début du 20e siècle. En ce 23 mars (belle revanche sociale sur un autre 23 mars, celui de 1979 qui sonnait le glas du mouvement des sidérurgistes)[1] la participation massive, beaucoup plus importante que dans les dernières semaines, de lycéens et étudiants aux cortèges tant à Paris qu’en région, nous indique que quelque chose bouge dans les profondeurs de la société. En parlant d’une « plaque sensible
Toutes les rubriques
Comment le mouvement de protestation a mis Benjamin Netanyahou à genoux.
Nous publions ici l’article d’Haggai Matar, directeur du magazine en ligne +972 et militant de la gauche radicale israélienne . Cet article a été mis en ligne sur le site du magazine lundi 27 mars, quelques heures avant l’annonce de la « mise en pause » de la réforme des institutions judiciaires par Netanyahou lui-même. Si sa coalition tient encore, apparemment, c’est au prix d’une nouvelle concession faite au ministre d’extrême-droite Itamar Ben Gvir de la constitution d’une nouvelle unité de police « anti-crime » placée sous son exclusive autorité. Le terme « sans précédent »
Sainte Soline : témoignage d’une députée
Il m’a fallu quelques heures pour rédiger ce texte. Quelques heures pour digérer et tenter d’analyser ce que nous avons vécu hier à #SainteSoline. Dormir un peu malgré le bruit sourd des explosions qui se répète dans nos têtes. Dormir malgré les images de blessé·es, la peur sur les visages qui contrastait avec la joie du début de journée. La joie d’être ensemble, des dizaines de milliers à défiler pour ce bien commun et précieux qu’est l’eau. Tôt le matin, nous nous sommes retrouvé à Vanzay pour le départ de
Jeunes filles empoisonnées en Iran : plus que jamais, « Femmes, Vie, Liberté ».
En Iran, 5000 élèves, principalement des jeunes filles, ont été victimes de tentatives d’empoisonnement dans l’enceinte de 230 établissements. Malaises, évanouissements, difficultés respiratoires dues à une vague d’attaques commencées fin novembre 2022 dans la ville de Qom, ville sainte où sévit un clergé ultra conservateur. Cette vague a touché 25 provinces sur les 30. Les parents d’élèves se sont organisés dans plusieurs villes et ont manifesté leur inquiétude et leur colère face à ces actes. Ils ont été brutalement réprimés, à l’image de la répression sanglante qui sévit depuis la
La folle stratégie de la tension face au peuple debout
De fiasco en fiasco… L’intervention d’Emmanuel Macron au 13h n’aura apporté qu’une nouvelle pelletée de charbon à l’embrasement populaire. Alors que la crise de régime s’approfondit, le Président rejette toutes les issues : remaniement, dissolution, référendum, retrait. Une sidérante fin de non-recevoir à la colère des Français. Macron assume d’avancer « à marche forcée » (sic). Après le recours au 49.3 et une motion de censure rejetée à seulement 9 voix, le pouvoir en place ne tient plus qu’à un fil. Le peuple est vent debout, les syndicats sont soudés et déterminés comme jamais
Libérez Maksym Butkevych, illégalement condamné sur un territoire occupé par la Russie
Cet appel a été préparé en Ukraine avec la famille, les proches et les ami.e.s activistes de Maksym Butkevych, il circule en plusieurs langues. Le 10 mars 2023, le Comité d’enquêtes de la Fédération de Russie a annoncé la condamnation du défenseur des droits de l’homme et militaire ukrainien Maksym Butkevch, capturé par les Russes l’été dernier lors des combats dans la région de Louhansk, à 13 ans de prison pour des faits entièrement fabriqués. Avec lui, deux autres prisonniers ukrainiens ont également été condamnés – Viktor Pokhozey et Vladyslav
Un pays qui ne se tient pas sage : Macron face à la censure populaire
Au lendemain du vote sur la motion de censure trans-partisane, repoussée par neuf voix manquantes seulement, la grève se maintient dans les secteurs stratégiques du raffinage, de la propreté urbaine, à la SNCF, dans les ports et docks, etc. Les actions de blocages menées sur une base interprofessionnelle et intersyndicale, les rassemblements, les débrayages, et maintenant les occupations de places et manifestations nocturnes se multiplient, exprimant la colère très profonde du pays et manifestant l’entrée en lutte de la jeunesse et de la population au-delà du monde syndical. Le soutien
Adresse pour une nouvelle force éco-socialiste !
En cette troisième décennie du siècle, les périls menaçant l’humanité s’accumulent et une alternative globale est plus que jamais nécessaire. Les effets délétères du réchauffement climatique sont là : canicules, sécheresses, mégas feux de forêts et inondations catastrophiques (notamment récemment au Pakistan). La montée des eaux issues de la fonte des glaciers du Groënland et de l’Antarctique devient un risque de plus en plus concret. La réduction très rapide de la biodiversité, la multiplication des pollutions de toutes sortes, l’épuisement des ressources naturelles et des sols, se poursuivent, malgré les
L’extrême droite radicale et l’écologie
En complément à notre premier article sur le programme fumeux du RN (ici) , nous publions une analyse des références idéologiques de l’extrême droite sur les questions environnementales. L’écologie identitaire a été théorisée et s’est développée dans les années 1970, dans les marges les plus radicales de l’extrême droite, dans le sillage et autour de la Nouvelle Droite. Sous diverses formes l’extrême-droite la plus radicale s’empare de la question écologique. Tour d’horizon de leurs thèses et de leurs pratiques. La Nouvelle Droite, matrice idéologique La Nouvelle Droite est décrite par
Le 49.3, un tournant dans la lutte
Ces quelques notes de conjoncture visent à tirer les premières leçons du cycle de mobilisation contre la réforme des retraites qui s’inscrira dans l’histoire comme l’un des grands moments de la lutte des classes, quelle que soit l’issue. La lutte est puissante. Le combat continue. La victoire est possible. 1/ En utilisant le 49.3, Macron a choisi la voie de la brutalité. S’il l’a fait, c’est parce qu’il n’était pas certain de l’emporter par le vote simple de la loi. Ce revers est le produit de la puissante mobilisation sociale
Le chemin de la victoire est ouvert. Avec la Nupes, traçons la route !
C’est une claque. Magistrale. Emmanuel Macron et le gouvernement ont dû prendre acte de l’impossibilité de trouver une majorité à l’Assemblée nationale autour de leur funeste projet de loi sur les retraites. Les chantages et les menaces n’auront pas réussi à faire basculer les députés LR récalcitrants. Au lieu d’en prendre acte et d’entendre l’écrasante majorité des Français, le Président et Elisabeth Borne ont décidé de passer en force avec un énième 49.3. L’entêtement dogmatique plutôt que la démocratie. L’affirmation d’une toute-puissance plutôt qu’un vote au Parlement. L’écrasement de la volonté du
Macron : échec. Et mat ?
La première séquence de la bataille parlementaire contre le projet de réforme des retraites vient de s’achever sur une défaite de Macron et de son gouvernement. L’utilisation du 49.3 est l’aveu d’une impuissance à réunir quelque majorité que ce soit sur ce projet indigne. Elle fédère colère et incompréhension. Parallèlement, une mobilisation d’ampleur inédite a montré une très forte opposition du monde du travail à cette contre-réforme. Depuis le début de cette séquence parlementaire, Macron et son gouvernement sont mis en minorité à tous les niveaux. Minoritaires dans le pays,
Nous vous accusons !
Nous Personnel-le-s et Usager-ère-s de la Santé, du Social et du Médico-social, nous vous accusons vous, Emmanuel Macron et les gouvernements précédents, d’avoir mené des politiques mettant désormais en péril la santé de la population, dans toutes ses dimensions, physique, psychique et sociale. Nous vous accusons d’avoir fait dangereusement progresser les déserts médicaux. Ainsi, 15 millions de personnes n’ont plus accès à un médecin traitant et les délais d’obtention d’un rendez-vous chez un spécialiste ou un paramédical, orthophoniste, kiné… s’allongent indéfiniment Nous vous accusons d’avoir multiplié les obstacles financiers à
Tous et toutes derrière Bénédicte Taurine en Ariège !
Le 26 mars et le 2 avril, on revote dans la première circonscription de l’Ariège, après la décision du conseil constitutionnel qui a annulé le scrutin de juin dernier. En cause, des erreurs de distribution de matériels de vote. Le RN qui avait perdu la marche du deuxième tour de 8 voix, a saisi le conseil constitutionnel qui lui a donné raison. Dans un contexte bien particulier, celui de la mobilisation et de la lutte contre la « réforme » des retraites imposée par Emmanuel Macron, la campagne en faveur de notre