Instagram RSS

Extrême-droite, police et armée des liaisons dangereuses

Nombres d’évènements qui ont marqué l’actualité de ces derniers mois, pour ne pas dire ces dernières années, incitent à s’intéresser à la présence de l’extrême droite dans la police, dans l’armée et aussi dans la pénitentiaire. La radicalisation des militaires, fonctionnaires de police et agents pénitentiaires est un fait, des incidents impliquant ces professionnels ont fait l’actualité dans l’hexagone au cours des dernières années, qu’ils aient commis des actes discriminants, racistes, violents ou fait circuler des contenus extrémistes. Lorsque l’on étudie cette question, il est important de garder à l’esprit

« C’est Marseille bébé ! » (DJ Abdel)

Dans la nuit du lundi 17 avril 2023, une nouvelle fusillade a eu lieu. Cette fois-ci ce sont quatre blessés que l’on déplore. La liste s’allonge des fusillades et on en est à 15 morts depuis le début de l’année. Les Marseillaises et les Marseillais regardent cette poussée de violence avec amertume. Le constat on le connaît, les causes on les connaît, les solutions doivent être appliquées. Silence on meurt Marseille semble maudite. La ville enterre ses morts, prise entre la colère et la résignation. Tout d’abord, il y a

Irresponsable contre-feu

Le pire serait de banaliser. De faire comme si c’était un épisode parmi d’autres. De laisser s’ancrer un récit qui nous replongerait dans les plus sales heures de notre histoire. Ce que radicalise Gérald Darmanin dans son entretien au JDD ciblant « le terrorisme intellectuel de l’extrême gauche », c’est une manipulation idéologique impulsée par les droites. D’abord, l’entreprise menée par un pouvoir aux abois est évidente diversion. Le niveau de colère et de mobilisation dans le pays est tel que la macronie cherche toutes les issues pour passer au plus vite à autre

La gauche de demain doit penser la protection publique au-delà de la « sécurité »

Cette tribune a été publiée initialement le 9 juin 2022 sur AOC Media. Ceci est une version actualisée et complétée. Elisabeth Borne a longuement évoqué lors de son discours de politique générale du 7 juillet, ladite-nécessité d’une loi de programmation générale en matière de sécurité, ainsi qu’une seconde en matière de justice. S’adressant ainsi aux parlementaire situé·es à sa droite, elle se place dans la continuité de ces prédécesseurs. La Nouvelle Union Populaire Ecologie et Sociale (NUPES), elle, n’a pas répondu directement aux attaques dont elle était la cible dans