Dans l’histoire de Marseille, il y a un avant et un après le 5 novembre 2018. Ce jour-là, à 9h07, deux immeubles du cœur populaire de Marseille, le quartier Noailles, se sont effondrés. Huit habitant.es sont victimes de l’habitat indigne et de l’inaction coupable des pouvoirs publics, en particulier des services de la Ville. La mort de ces cinq hommes et trois femmes, puis les milliers de délogé.es, évacué.es de centaines d’immeubles placés en péril dans l’urgence, mettent en lumière l’étendue du phénomène de l’habitat indigne dans la cité phocéenne.
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Montreuil (93) : évacuation à La Baudrière
Le 22 août, vers 8h du matin, les occupant·es d’un squat anarcho-féministe LGBTQI « La Baudrière », soutenus par plusieurs dizaines de militant·es ont été expulsé·es de l’immeuble qu’iels occupaient à Montreuil depuis novembre 2021. Le dcuaiocèse, propriétaire des lieux, avait saisi la justice au début de l’été. L’évacuation, ordonnée par la préfecture de Seine St Denis, dès le lendemain de la décision de justice a duré plusieurs heures et a donné lieu à un déploiement totalement disproportionné des forces de l’ordre, rassemblant une centaine de policiers, dont des effectifs
Marseille. Drame de la rue de Tivoli. « Pierres par pierres…»
Ce week-end et ce début de semaine, Marseille et son lot de malheurs font une fois de plus la « une » de la presse. Dans la nuit du samedi 8 avril, une explosion au gaz, a entrainé l’effondrement du 17 rue de Tivoli (Marseille 5° arrondissement) et, au petit matin, c’est au tour de l’immeuble mitoyen de s’effondrer. A l’heure où nous écrivons ces lignes, six corps ont été retrouvés et on craint que le bilan soit plus lourd encore. Les secours déblaient « pierres par pierres » les
Lutte contre les expulsions à Paris 13e
Ce sont des parents d’élèves qui ont lancé l’alerte. Plusieurs familles ayant des enfants scolarisés dans le 13e arrondissement de Paris étaient menacées d’expulsion de leur hébergement. Grâce à des syndicalistes enseignants, un rassemblement a été organisé en urgence, bientôt suivi par un large comité de soutien. Héberger ou expulser ? Aux hôtels Palatino et Lodge In, tout au sud de Paris, le Samu social et l’Aide sociale à l’enfance ont accueilli en hébergement d’urgence des dizaines de personnes. Principalement des mères avec enfants, dont certains souffrant de pathologies graves
Macron et la droite contre le droit à un logement pour toutes et tous
Le 2 février, la Fondation Abbé Pierre (FAP) a présenté son rapport annuel sur le mal-logement. En raison de la légitimité de l’œuvre de l’Abbé Pierre et de la Fondation qui a poursuivi son œuvre, il s’agit d’un rendez-vous très important pour toutes les personnes impliquées dans la question du mal-logement et du sans-abrisme. Cela était particulièrement le cas en cette année d’élection après 5 années de mandat d’Emmanuel Macron alors que 4,1 millions de personnes sont mal logées en France, dont 300.000 sont sans domicile (ce qui signifie qu’ils
Marseille : quatrième marche contre le mal-logement
A Marseille, samedi 26 janvier, la mobilisation pour le logement digne a franchi une nouvelle étape. C’était la 4e marche après les évènements dramatiques de la rue d’Aubagne en novembre dernier. Les deux premières, « la marche de la dignité » et la « marche de la colère », avaient été initiées par le « Collectif du 5 novembre » constitué par les victimes des effondrements au cœur du quartier Noailles et les premier.es délogé.es. Le cadre de mobilisation s’est maintenant considérablement élargi et structuré, rassemblant de très nombreuses associations d’habitant.es de tous les quartiers populaires de