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Meurtre d’Aboubakar Cisse : contre le racisme, un territoire se mobilise

Le crime odieux d’Aboubakar dans la mosquée de la Grand Combe (Gard) a provoqué un sursaut citoyen massif dans cette petite ville ouvrière, anciennement minière, du nord du département. Cette marche blanche, qui a réuni entre 1000 et 1500 personnes, a représenté un cinglant démenti aux racistes, islamophobes, qui ne manquent pas de stigmatiser les étranger·es et qui portent dans cette affaire une responsabilité morale, le ministre Retaillau en premier lieu. C’est tout un territoire qui s’est mobilisé où se côtoient depuis des décennies des travailleur·es musulman·nes ou chrétien·nes ou

La fuite en avant islamophobe des macronistes

Le courant politique bourgeois au pouvoir, le macronisme, c’est à dire le néolibéralisme à tendance répressive, ne peut plus se passer de l’islamophobie. Il s’agit d’une véritable dépendance qui a tout à voir avec l’incapacité du néolibéralisme à proposer un horizon politique mobilisateur, à faire accepter son projet de reformatage de la société comme légitime ou même, tout simplement, à être efficace. Cela n’est pas étonnant : à chaque gouvernement menant une politique libérale qui se succède, le consentement populaire est plus difficilement acquis et l’islamophobie est un levier encore plus

Hanau, le terrorisme d’extrême droite et l’imprégnation fasciste

Le fascisme a frappé à nouveau il y a quelques jours à Hanau. Ce constat devrait assurément constituer une évidence partagée, et pourtant nombre de professionnels du commentaire politique s’échinent à dépolitiser cet acte de terreur en en proposant – explicitement ou implicitement – une interprétation psychologisante, faisant de Tobias Rathjen un « loup solitaire », isolé et désaxé. Le Parisien, dans son édition du 21 février, ose ainsi classer comme « fait divers » l’assassinat de neuf personnes, immigrés ou descendants d’immigrés d’origines turque, kurde, bosniaque, polonais et bulgare ; pourtant un assassinat manifestement planifié et

Quand l’islamophobie prend le masque de la laïcité

L’appel à la manifestation le 10 novembre contre l’islamophobie a mis de nouveau en lumière les divisions de la gauche sur ce sujet. Alors que les actes et les discours antimusulmans se multiplient, il devrait avoir à gauche un réflexe unitaire antiraciste, cela n’a pas été totalement le cas. Le PS a publiquement attaqué la manifestation. Le PCF n’y appelle pas officiellement et son secrétaire général a annoncé qu’il n’y serait pas présent, de même que Yannick Jadot et ce malgré la présence de nombreux responsables communistes et d’EELV. On

Le 10 novembre, à Paris, nous dirons STOP à l’islamophobie !

Tribune. Depuis bien trop longtemps, les musulmanes et les musulmans en France sont la cible de discours venant parfois de «responsables» politiques, d’invectives et de polémiques relayés par certains médias, participant ainsi à leur stigmatisation grandissante. Depuis des années, la dignité des musulmanes et des musulmans est jetée en pâture, désignée à la vindicte des groupes les plus racistes qui occupent désormais l’espace politique et médiatique français, sans que soit prise la mesure de la gravité de la situation. Depuis des années, les actes qui les visent s’intensifient : qu’il s’agisse de

Non à la course à l’islamophobie

Pendant que la mobilisation des Gilets Jaunes continue contre la présidence Macron, que le mouvement global contre le dérèglement climatique est en train de conquérir la jeunesse en France, que les affaires illustrant la corruption interne de l’ordre politique français se multiplient… la course à l’islamophobie continue à pleine vitesse. Cette course emprunte plusieurs voies. En France, les musulman-e-s et musulmans continuent à être présenté-e-s de manière récurrente comme la cause de tous les problèmes de ce pays par une grande partie du des politiciens bourgeois et un ramassis de pseudo-intellectuels