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Après les élections au Parlement de la Generalitat de la Catalogne, solidarité avec le peuple catalan !

Les indépendantistes (ERC / Junts & Cat / CUP) renforcent leur majorité Comme attendu du fait  de la crise sanitaire mais aussi de la démobilisation d’une partie de l’électorat, lassée par les divisions du camp indépendantiste et qui subit de plein fouet la crise économique, ces élections ont été marquées par un taux important d’abstention : seuls 53,5 % (– 25,6% par rapport à 2017) des électeur.trice.s se sont exprimé.e.s. Le premier enseignement : malgré la forte et scandaleuse répression maintenue contre le camp indépendantiste et la désinformation sur  ses

Catalogne. Après le 14 février, un nécessaire changement de politique

Le triomphe électoral du mouvement indépendantiste le 14 février 2021, avec une majorité absolue des députés et plus de 50% des voix, ne doit pas être interprété comme un chèque en blanc pour continuer à faire la même chose, avec des ajustements mineurs et un changement de président. L’analyse des résultats montre la nécessité d’un changement de politique afin de progresser dans deux domaines profondément imbriqués: le national et le social. Le PSC (Parti des socialistes de Catalogne) a été le parti le plus voté avec 23% des voix. Il a

Réflexions sur la crise espagnole….

L’état espagnol connait, avec la Catalogne, la crise politique la plus sérieuse depuis le Transition. Les peines lourdes subies par les dirigeants de l’ANC, d’Omnium et les membres du gouvernement catalan ont approfondi encore cette crise du régime issu de la transition de 1978.  Il est évident que la gauche française est en dessous de tout, incapable même d’écrire une pétition nationale de soutien aux prisonniers politiques. Il est vrai que nous retrouvons ce recul de l’internationalisme sur la Grèce, la Syrie, les Kurdes…. mais nous pouvons toujours espérer un

Procès des indépendantistes Catalans : Pedro Sanchez la honte !

Ça y est le verdict est tombé dans le procès des 12 indépendantistes catalans, 9 parmi ces derniers sont condamnés à des peines allant de 9 à 13 ans de prison! Nous dénonçons ces procès politiques, dignes d’une époque sinistre de l’Espagne, celle du franquisme. Encore une fois il ne s’agit pas de prendre parti pour ou contre l’indépendance, mais de défendre les droits démocratiques dont celui des droits des peuples à disposer d’eux mêmes et le refus de la répression. La réponse à la situation Catalane est politique. En

Catalogne. Des condamnations visant les droits fondamentaux

La Cours suprême a condamné les douze dirigeants du procès à 104 ans et six mois de prison pour les crimes de sédition et de détournement de fonds (12 à 13 ans), de sédition (de 9 ans à 12 et six mois) et de désobéissance (1 an et 8 mois). Ce faisant, elle a accepté la thèse fondamentale du procureur de l’Etat, dépendant du gouvernement de Pedro Sánchez (PSOE), et rejeté celle du juge d’instruction Pablo Llarena et du parquet, qui a demandé une condamnation pour rébellion et des peines encore plus

Contre la répression des élus catalans en Espagne

Depuis de longs mois, la situation des responsables politiques catalans perdure. Nous savons que la controverse est vive sur le statut de la Catalogne et l’avenir de l’Espagne, nous en mesurons la solennité des enjeux et notre propos n’est pas de nous immiscer dans ce débat. C’est pourquoi nous avons attendu que soient passées les échéances électorales pour nous exprimer. Aujourd’hui, nous voulons simplement dire notre préoccupation et notre réprobation face à ce qui nous semble porter atteinte aux libertés fondamentales et à l’exercice de la démocratie. En raison de

Etat espagnol. Elections du 28 avril. Premières réflexions

Avec une participation dépassant le 75 %, le PSOE est le principal vainqueur (avec 28,7 % des suffrages, 123 sièges par rapport aux 85 de 2016) face au Parti populaire (PP), qui est sur le seuil d’une crise irréversible (le parti est passé de 137 sièges à 66, avec 16,7 % des voix ; pour la première fois, il est sans représentation au Pays basque et n’a remporté qu’un siège en Catalogne), à Ciudadanos (C’s) (qui passe de 32 à 57 sièges, avec 15,86 % des suffrages, mais ne réalise pas

Catalogne : pour une solution politique ! Liberté pour les prisonniers politiques !

Les aspirations du peuple catalan sont anciennes et se sont manifestées à différentes reprises. Le but de cet article n’est pas de revenir sur la guerre civile et la révolution, n’empêche les curieux pourront y retrouver des partis et bien des aspects présents aujourd’hui. Ils pourront aussi se plonger dans « Hommage à la Catalogne » de Orwell. Pour parler de l’histoire récente, nous pouvons considérer que le processus démarre en 2010 suite au recours du Parti populaire devant le Tribunal Constitutionnel et le rejet par celui-ci des principaux éléments d’un nouveau

Déclaration d’Anticapitalistas

Aujourd’hui, 12 février 2019, débute devant la Cour suprême le procès contre le référendum du 1er octobre 2017. Ce procès vise 12 personnes, membres de différents partis et organisations de la société civile catalane. Nous allons assister dans les prochaines semaines, quoi qu’il en soit, à une véritable affaire de portée générale visant l’indépendantisme dans un procès au caractère nettement politique. • Au-delà du procès, nous ne pouvons pas oublier que la persécution judiciaire ciblant l’indépendantisme catalan touche déjà plusieurs milliers de personnes, soumises à enquête, parmi celles-ci plus de

Catalogne/Etat espagnol. Un procès contre la démocratie

Vendredi 1er février, les neuf prisonniers et prisonnières politiques indépendantistes ont été transférés à Madrid, lançant le compte à rebours final du procès contre la démocratie. Ces neuf personnes font face à des accusations de rébellion, ou de rébellion et détournement de fonds, qui peuvent « coûter » 156 ans de prison. Le même jour, des mobilisations ont commencé en Catalogne. Le matin, lors de leur transfert à Madrid, le soutien aux prisonniers et prisonnières se manifestait sur les routes et l’après-midi il y a eu des rassemblements et des manifestations dans

Catalogne. « Définir une nouvelle stratégie et faire le bilan de l’ancienne »

Le discours du président de la Généralité de Catalogne, Quim Torra, du 4 septembre 2018, suscitait des attentes pour savoir si, ayant consulté Puigdemont, les prisonniers, les partis et les entités indépendantistes, cela allait lui permettre d’annoncer un programme commun. Après l’avoir entendu, aucun de ces acteurs ne l’a critiqué ouvertement, à l’exception de la CUP (Candidature d’unité populaire), mais ils n’ont néanmoins pas pu dissimuler leur manque d’enthousiasme au vu de l’inexistence d’une feuille de route et en constatant qu’il s’agissait d’un accord de circonstances, ou pour le formuler encore mieux,

Répression amplifiée en Catalogne

 Le Parti Populaire a une politique de répression policière et judiciaire, permanente, contre le peuple catalan. Il a porté devant la Tribunal Constitutionnel le « nouveau statut » catalan adopté en 2006 par les parlements espagnol et catalan ainsi que par referendum. Au pouvoir, ces dernières années il a fermé toutes les portes du dialogue et de la négociation avec les gouvernements catalans, avec les forces politiques de l’état espagnol favorables à un referendum négocié. Seule la force a été employée pour empêcher toute évolution. Nous venons d’assister à une véritable escalade