Instagram RSS

Quelques points sur les i

Depuis dimanche dernier au soir, le résultat des élections européennes appelle notre famille politique à la réflexion. Oui, il nous faut comprendre les raisons de l’échec et en tirer des conclusions. Je l’ai dit, je souhaite que nous débattions des causes qui ont mis la France Insoumise dans un si mauvais pas. Certains me reprochent de m’exprimer publiquement. J’avoue d’abord ne pas savoir où m’exprimer, c’est-à-dire où ce débat peut se mener et se trancher à l’intérieur de la FI, mouvement gazeux qui revendique de ne pas avoir de direction.

Clémentine Autain tire les leçons des Européennes

Pour « l’Obs », la députée LFI de Seine-Saint-Denis tire les leçons de l’échec aux Européennes. Elle remet en cause la stratégie du «clash » et le clivage peuple-élite. La France Insoumise connaît un sérieux revers en récoltant à peine 6,3%. Comment l’expliquez-vous ?  C’est en effet une défaite cinglante. La FI ne retrouve que 36% des électeurs de 2017 pour Jean-Luc Mélenchon, alors que 57% des électeurs de Macron ont choisi aux européennes LREM et 78% de ceux de Marine Le Pen ont hier voté RN. Nos électeurs n’ont

Fédération du peuple : chiche !

J’ai lu ce matin avec attention la longue interview donnée par Jean-Luc Mélenchon au quotidien Libération. En exergue, une proposition nouvelle du leader a sonné comme un bougé stratégique : JLM met en débat la création d’une Fédération populaire que la France Insoumise pourrait proposer au lendemain des élections européennes. Il s’adresse au peuple et aux autres forces de gauche, si l’on suit le fil des questions de Laurent Joffrin et des réponses de Jean-Luc Mélenchon. Tout le monde perçoit bien le problème : une gauche autour de 30 %

« La Macronie joue avec le feu »

Confronté à une colère sociale et une crise politique inédites, le pouvoir en place doit imposer son récit. Pour justifier l’entêtement aveugle du président de la ­République, deux jeunes Marcheurs de la première heure publient un ouvrage, Le ­progrès ne tombe pas du ciel, aux allures de manifeste. Ismaël Emelien et David Amiel, anciens conseillers ­d’Emmanuel ­Macron, affirment que l’affrontement politique se jouerait désormais entre deux camps, ‘progressistes’ versus ‘populistes’. Prenant appui sur le contexte ­international, l’appel à fédérer les autoproclamés ‘progressistes’ viserait à contrer les ‘populistes’ tels que Salvini, Trump ou Bolsonaro. L’emploi