Instagram RSS

Les élu-es insoumis-es au Conseil régional d’Occitanie

Un préambule nécessaire C’est la première fois que je rédige un compte rendu en tant qu’élue « non inscrite », qualification que je récuse comme 3 autres de mes camarades. En effet Liem Hoang Ngoc, Jean Christophe Sellin, Guilhem Serieys et moi même avons été victimes d’une décision unilatérale des élus EELV et du PCF, de quitter notre groupe afin de nous laisser à 4 sans droits pour maintenir un groupe. Depuis nous sommes devenus, sans explications, sans courrier officiel, « non inscrits ». Nous savons que ce que nous reproche les anciens membres

Non à la casse du service public ferroviaire ! Pour la défense et le développement de tous les services publics !

Tribune unitaire. Le mouvement unitaire du 22 mars a constitué un beau premier succès en défense du service public. En réponse, le gouvernement apporte pour seule perspective la casse de la SNCF. Elle s’accompagne d’une attaque frontale contre les cheminot-es, la préparation de la privatisation de l’entreprise publique via la mise en concurrence et la fermeture programmée de milliers de kilomètres de voies ferrées . Depuis trop longtemps, l’abandon progressif du transport de marchandises par train qui s’est traduit par la fermeture de gares de triage et la prime accordée

Rojava : brisons le silence !

« Il y avait la foi dans la révolution et dans l’avenir », écrivit George Orwell dans son Hommage à la Catalogne. Aux quatre coins du monde, les partisans de la justice sociale n’en finissent pas d’honorer l’Espagne progressiste, défaite à la fin des années 1930 par les fascismes européens : cette mémoire est nôtre, mais notre époque nous requiert et nous pousse à la jeter, ressourcée et vivante, dans la bataille qui se joue sous nos yeux au Rojava, en Syrie. Un projet d’émancipation Il faut parler des civils, bien sûr, qu’ils soient bombardés

Défendons tous les services publics ! Solidarité avec les cheminots et les cheminotes !

Déclaration unitaire. Voilà des années que les gouvernements successifs ont fait le choix de la privatisation des transports contre le climat, l’égalité et le social : sous-investissent dans le rail et  investissement massif  vers autoroutes et autocars, privatisés qui favorisent notamment l’explosion du trafic de marchandises par poids lourds. Depuis 1997 et la création de RFF, la SNCF est toujours plus segmentée, pour casser le corps social cheminot et poursuivre les privatisations  préconisées par les « directives » européennes. Aujourd’hui Macron pousse au bout la logique, de l’éclatement de la

Les médias et Macron : retour au temps de l’ORTF…

Avec la nomination du pro-macroniste Bertrand Delais à la tête de LCP, le président de la République est-il en train de réinventer un ministère de l’Information ? La macronie aurait-elle commencé à célébrer, de façon funèbre, le cinquantenaire de Mai 68 ? Le Président laisse en tout cas se dégager un parfum d’ORTF. La décision de nommer Bertrand Delais à la tête de LCP, La chaîne parlementaire, sonne comme une provocation, une marque de profond mépris pour l’indépendance des médias publics comme pour le pluralisme. Bertrand Delais n’a pas seulement des accointances avec

Occitanie : “Nous restons des élu-e-s libres et fidèles à nos engagements.”

Nous venons d’avoir la confirmation que les élu-e-s EELV et PCF ont décidé pendant les fêtes de fin d’année 2017 de quitter unilatéralement et sans discussion préalable le groupe politique qui rassemblait les membres de la liste “Nouveau Monde en Commun” au Conseil régional Occitanie. Cette décision brutale est regrettable mais ne nous surprend pas. Alors que nous avions ouvert avec cette liste l’opportunité d’une alternative citoyenne, sociale et écologique, les élus d’EELV et du PCF se sont fortement éloignés des engagements que nous avions pris ensemble devant les électeurs.

« La “liberté d’importuner” n’est rien d’autre qu’un privilège masculin »

Tout mouvement d’émancipation suscite une réplique réactionnaire. Comme un hoquet, plus ou moins violent, signant le refus voire une forme d’angoisse à l’égard d’un bouleversement des normes existantes. #metoo, moment de rupture historique pour la libération des femmes et du désir, n’y a pas échappé. En réplique, la tribune des 100 femmes revendiquant la « liberté d’importuner » a cristallisé la réaction, traînant son éternel procès en puritanisme et enfermement victimaire, des critiques à l’égard des discours féministes aussi vieilles que le féminisme lui-même. En matière de séduction et de

Euthanasie et suicide assisté

Nous savons que le droit à vivre humainement, dans un pays riche comme la France, est loin d’être une réalité dès la naissance du fait des inégalités territoriales, sociales et hommes-femmes. Les conditions de la mort connaissent autant d’inégalités. Bien plus, le droit à mourir, la liberté d’un individu face à une maladie incurable, des souffrances insupportables, l’épuisement de ses capacités à préserver ce qu’il estime être “vivre”, ce droit et cette liberté n’existent pas, sont passibles de poursuites et de condamnations. Alors que s’ouvrent les États généraux de la

Non ne possiamo più di questa gente !

(nous n’en pouvons plus de tous ces gens) Cette phrase, on la lit et on l’entend depuis lundi dans toute la presse italienne. C’est la première raison que donnent les électeurs interrogés pour expliquer leur vote en faveur de la Lega (ex Ligue du Nord) ou du Mouvement 5 étoiles(M5S). Viola Carofalo, porte-parole de Potere al Popolo, parle, elle, de la victoire du racisme et du « je m’en foutisme » (qualunquismo). Du Nord au Sud de l’Italie, ce sont donc ces deux forces politiques qui remportent les élections. Le M5S progresse

La démarche politique du Bloco

Lundi le 4 décembre, Mário Centeno, ministre des finances du gouvernement PS (le « Ronaldo de l’Ecofin», selon Schaüble) a été élu pour la Présidence de l’Eurogroupe, succédant à Dijsselbloem. Le Premier ministre António Costa s’en réjouit et déclare : « C’est la preuve qu’on peut en même temps poursuivre une politique anti-austérité et être en conformité avec les règles européennes ». En fait, il vaut la peine de rappeler que Merkel a soutenu la candidature de Centeno, selon la vieille logique de partage des pouvoirs entre le PPE et le PSE : si Juncker est le