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Toujours à propos de Pétain…

Dans un de ses récents messages sur l’actualité, « L’itinérance en panne sèche. Le 17, vive le blocage ! », Jean-Luc Mélenchon aborde les propos de Macron sur Pétain lors de son itinérance pour le centenaire de 14-18. Dans son commentaire, l’argumentation à propos de Pétain contient une formule importante qui me parait ambigüe. Militant d’Ensemble, ayant soutenu la campagne de Jean-Luc Mélenchon et présent dans un groupe d’action France Insoumise depuis janvier 2017, je voudrais expliquer mon inquiétude. Jean-Luc Mélenchon critique à juste titre la honteuse déclaration de Macron sur Pétain

Journée du 24 novembre : massivement mobilisées, féministes et fières de l’être !

Il y a tout juste un an éclatait l’affaire Weinstein, finalement accusé de harcèlement, agressions sexuelles et viols par plus de 90 femmes. En guise d’événement-précurseur, l’affaire Strauss Kahn, en 2011, avait également eu un grand retentissement, mais rien de comparable. En effet, l’affaire révélée en 2017 est à l’origine du mouvement #Metoo, dont l’onde de choc n’a pas fini d’exercer ses effets. Les femmes qui se sont exprimées alors sont celles dont on peut considérer que, plus que d’autres, elles en avaient les moyens en raison de leur situation

Des témoignages sur les blocages….

Clermont Ferrand (63) : J’ai passé la journée de mardi en #giletsjaunes pour grande partie au rond-point du Brézet. Une journée de dingue ! On arrive avec Nello. Le rond point est occupé de part en part. Des constructions de palettes : des barrières, un dépôt pour vivres et matériel, une cabane pour dormir, du mobilier (tables bancs), des feux… grands et très chauds ! Un camion sono qui nous passera du bon vieux rock enflammé et bien dansant une bonne partie de la journée… Pour compagnons à ces premières

Brésil. Comprendre les racines d’un régime autoritaire : une des conditions pour organiser une résistance

Nous publions ci-dessous la traduction de l’intervention de Rodrigo Claudio à Lausanne le 21 novembre, membre de la direction du PSOL et un des animateurs de la campagne électorale du front rassemblant diverses forces politiques et sociales qui soutenaient la candidature de Guilherme Boulos. Nous publions la totalité de son intervention, car suite à un problème technique, la traduction simultanée n’a pas pu être assurée et il a dû réduire le format de son intervention. Nous ferons de même avec l’intervention de la camarade Sonia Lucio. (Réd. A l’Encontre) ***** Bonsoir

Le sens des colères….

Le temps est venu des justes colères. Elles viennent enfin perturber le sinistre ordre des choses. En rage contre la vie chère et contre des dirigeants qui les méprisent, les « gilets jaunes » les expriment de manière forte et originale. Infirmières, retraités, ouvriers, étudiants, #NousToutes ne sont pas en reste, manifestant à leur manière. Toutes ces révoltes légitimes traduisent différentes facettes des maux contemporains. Aucune ne devrait être privilégiée. C’est leur jonction, et non leur séparation, qu’il faut penser et nourrir. C’est par la politique que se dira le

Farida Amrani à l’Assemblée ? C’est possible !

Le premier tour de l’élection législative partielle a eu lieu ce dimanche 18 novembre, élection provoquée par la démission de Manuel Valls et son départ vers des cieux catalans pas forcément aussi bienveillants à son égard qu’il le pense. La candidate insoumise Farida Amrani a réussi à se qualifier au second tour (17.8%) et garde toutes ses chances de victoire, notamment grâce à des réserves de voix communistes et écologistes qui pourraient lui être favorables. 82% d’abstention ! Tel est le principal et triste enseignement à retenir de ce premier

Avec les gilets jaunes et avec la FI, contre Macron !

La mobilisation des gilets jaunes est un succès éclatant. Le ras-le-bol d’être « ponctionné », les difficultés de la vie quotidienne en sont le ciment. L’expression revendicative de ce mouvement ne se résume pas au refus de l’augmentation de la TICPE. Elle est plus foisonnante, contre la baisse des APL pour les jeunes, contre la baisse des revenus des retraités ou la réforme des retraites, contre la misère… On voit même des pancartes contre les privatisations. Le Medef ne s’y trompe pas puisqu’il appuie le gouvernement, condamne le mouvement et se plaint

Passer des gilets jaunes aux drapeaux rouges et verts…

Le 17 novembre est derrière nous, et il convient maintenant de dépasser les débats qui ont agité notre gauche afin d’aller de l’avant. Tout comme notre mouvement Ensemble!, j’étais opposé à y être présent. Non que les problèmes à la base de cette mobilisation soient inexistants, loin de là : les augmentations des carburants augmentent gravement les difficultés de populations déjà très touchées par la situation et les mesures gouvernementales. Mais parce que la logique de la mobilisation dès le départ était anti – fiscale et évacuait totalement la question écologique.

Les “gilets jaunes” sont aussi le produit d’une succession d’échecs du mouvement social.

La colère sociale a trouvé avec le mouvement des « gilets jaunes » une expression inédite. Le caractère néopoujadiste et antifiscaliste qui semblait dominer il y a encore quelques semaines et les tentatives d’instrumentalisation de l’extrême droite et de la droite extrême ont été relativisés par la dynamique propre du mouvement, qui s’est considérablement élargi, et la conscience que les taxes sur l’essence étaient « la goutte d’eau qui fait déborder le vase ». Quelques dérapages homophobes ou racistes, certes marginaux mais néanmoins détestables, et des incidents quelquefois graves n’en ternissent pas le sens.

Conseil régional Occitanie : heureusement qu’il y a la France Insoumise !

A la veille du mouvement des « gilets jaunes » du 17 novembre, les élus de la France Insoumise ont soumis au vote du Conseil régional Occitanie une déclaration « Hausse des carburants, pouvoir d’achat et écologie ». Celle-ci affirmait que les préoccupations qui s’expriment sur la question du pouvoir d’achat sont justes. Elle proposait au Conseil régional de se prononcer pour une baisse des taxes sur les carburants du quotidien et l’élargissement de la TICPE au kérosène des avions, aujourd’hui exempté. Enfin, il s’agissait de demander l’orientation de la totalité de la

Portugal : « C’est le moment de se montrer exigeant-e-s »

Le 11 ème Congrès du Bloco de Esquerda s’est clos les 10 et 11 novembre 2018, faisant le bilan de l’attitude du parti vis-à-vis de la « geringonça »1 et esquissant les perspectives d’action européenne et nationale. Les principaux résultats de ce congrès sont les suivants : la motion majoritaire, « Renforcer le Bloco pour changer le pays » confirmant la ligne d’action suivie depuis le précédent congrès, a été très largement adoptée avec 459 voix, contre 40 pour la motion M et 9 pour la motion C. Celle qui l’avait présentée, Catarina Martins, 45

Pour une marée populaire antiraciste

Regroupées dans la diversité de leur champ d’intervention, nos organisations – associations, syndicats, organisations de jeunesse, forces politiques – ont été à l’initiative des mobilisations citoyennes « Marée populaire » du 26 mai contre la politique mise en œuvre par le gouvernement, pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité. Ces mobilisations s’inscrivent dans un contexte où l’augmentation de la précarité, la persistance d’un chômage de masse, les difficultés quotidiennes auxquelles est confrontée la grande majorité de la population s’accompagnent du développement de pratiques discriminatoires, de la montée du racisme structurel sous

Noailles se meurt, Marseille est en colère.

C’est le 5 novembre au matin que les immeubles des 63 et 65 rue d’Aubagne à Marseille se sont écroulés, entraînant par la suite l’effondrement d’un 3e immeuble et l’évacuation de tout l’îlot. Mais c’est bien avant que tout s’est joué. Expertises, contre-expertises, pompiers, évacuation, puis : « Rentrez chez vous, tout va bien ! ». Le bilan est de huit morts et 834 personnes ont été évacuées d’urgence, dans des hôtels, des logements de fortune. Une immense colère s’est emparée de la ville. Elle couvait depuis des années, elle a explosé. L’abandon des