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Où peut mener le conflit entre les États-Unis et la Chine ?

Les États-Unis et la Chine sont aujourd’hui les deux seules puissances « globales » à se confronter sur le plan mondial. Plus ce conflit s’approfondit et plus une tendance émerge : la séparation en deux systèmes aux ambitions hégémoniques concurrentes. Première certitude : la rivalité entre les États-Unis, la puissance établie, et la Chine, le challenger, constitue le principal (mais pas le seul) facteur structurant la situation géopolitique mondiale avec, en arrière-plan, le chaos social et écologique engendré par l’ordre néolibéral. Cette rivalité opère dans tous les domaines : militaire, spatial, économique, technologique, alliance stratégique,

Bolivie : la lente érosion du gouvernement progressiste

Comment expliquer la chute d’un gouvernement dont le bilan économique et social était salué par la plupart des observateurs comme l’un des plus positifs d’Amérique latine ? Des progrès indéniables ont été constatés par la Banque interaméricaine de développement, la pauvreté a presque été divisée par deux, de 60 % en 2006 à 35 %, et l’extrême pauvreté de 37,7 % en 2006 à 15,2 %. Des travaux d’infrastructures spectaculaires ont été entrepris, notamment le téléphérique reliant la ville d’El Alto (à 4 000 mètres d’altitude) La Paz, dominée par le sommet de l’Illimani à

« Trump n’est isolationniste que quand les USA ne sont pas directement concernés »

Nous nous sommes entretenus avec Gilbert Achcar, professeur à la School of Oriental and African Studies à Londres, au sujet de la politique étrangère des États-Unis de Donald Trump. De l’isolationnisme revendiqué aux coups d’éclat militaires au Moyen-Orient, de la guerre commerciale avec la Chine à l’hostilité vis-à-vis de l’Union européenne, comment comprendre le monde selon Donald Trump ? L’Anticapitaliste : Trump s’était fait élire en portant un discours que certains qualifiaient de « non-interventionniste », promettant le retrait de troupes US, d’arrêter de se mêler de ce qui se passe aux quatre coins du

État espagnol : communiqué d’Anticapitalistas

1.- Les décisions prises par Podemos au cours des derniers mois indiquent une orientation que nous ne partageons pas. L’entrée de cinq ministres de l’UP (Unidas Podemos) dans un gouvernement progressiste-néolibéral hégémonisé par le PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol), dans lequel ce parti contrôle les principaux leviers du pouvoir, loin d’affaiblir le régime politique actuel, signifie s’y intégrer et considérer sa gestion comme le seul horizon possible. Notre proposition de conclure [en tant qu’UP] un accord portant sur l’investiture du PSOE [en assurant qu’il obtienne, sous diverses formes, une majorité pour

À Bordeaux, pour l’irruption dans les urnes de la colère sociale

Nous, personnalités politiques, militantes, associatives, engagées ensemble dans les luttes pour faire face aux urgences sociales, démocratiques et écologiques soutenons la liste Bordeaux En Luttes conduite par Philippe Poutou. Depuis novembre 2018, l’ensemble des forces militantes et politiques a été bousculé par l’irruption de celles et ceux qu’on invisibilise dans le débat public. Les Gilets Jaunes, les mouvements étudiants et lycéens puis la lutte contre le projet de réforme des retraites ont permis de rassembler dans la rue des militant.e.s aux traditions, méthodes et histoires différentes. Nous avons lutté et travaillé ensemble pour faire naître des

Hanau, le terrorisme d’extrême droite et l’imprégnation fasciste

Le fascisme a frappé à nouveau il y a quelques jours à Hanau. Ce constat devrait assurément constituer une évidence partagée, et pourtant nombre de professionnels du commentaire politique s’échinent à dépolitiser cet acte de terreur en en proposant – explicitement ou implicitement – une interprétation psychologisante, faisant de Tobias Rathjen un « loup solitaire », isolé et désaxé. Le Parisien, dans son édition du 21 février, ose ainsi classer comme « fait divers » l’assassinat de neuf personnes, immigrés ou descendants d’immigrés d’origines turque, kurde, bosniaque, polonais et bulgare ; pourtant un assassinat manifestement planifié et

Les Châlonais.es ensemble à gauche

La campagne de la gauche unie bat son plein à Châlons en Champagne (département de la Marne, 45 000 habitant.es avec une communauté d’agglo de 80 000, à droite depuis 25 ans). De réunions de quartier en réunions thématiques, les moments militants et citoyen.nes s’enchaînent pour la liste « les Châlonais.es ensemble à gauche », permettant des débats riches, la création d’un collectif de plusieurs dizaines de militants sur la ville et un début de dynamique populaire qui contraste d’avec un climat local habituellement assez atone. Face à trois listes « sans étiquettes »

A Sotteville, on y va Ensemble !

Sotteville les Rouen est la 4ème ville de Seine Maritime avec 30 000 habitant-es. C’est une ville où l’emprunte SNCF est encore forte, même si elle tend à diminuer. Le PS y domine depuis quelques décennies, mais comme ailleurs, il connait une crise politique, doublée de questions de personnes. Il est aussi dominant à la métropole rouennaise qui rassemble 71 communes. Par des parcours différents, le PC et « Sotteville à gauche vraiment » (Ensemble- NPA- militant-e-s associatifs) se sont retrouvés dans l’opposition à la maire. Un travail commun s’est développé pour

Renforcer la dynamique de la liste « Décidons Paris »

Déclaration commune Ensemble Insoumis Paris et de Pour une Ecologie Populaire et Sociale (PEPS) : 1) Ensemble Insoumis Paris et PEPS Paris se sont rencontrés et réaffirment leur plein engagement dans la campagne de Décidons Paris. 2) Pour nous c’est important de le réaffirmer aujourd’hui alors que les mouvements sociaux auxquels nous participons activement, notamment les grèves et les manifestations pour protéger nos retraites ont démontré leur résilience et leur capacité à rebondir face à l’intransigeance de Macron et à la répression brutale de la police. Sans cesse renouvelé, le mouvement

Ensemble Insoumis en campagne avec la liste « Décidons Paris »

Nous y sommes ! Le 25 janvier dernier, l’assemblée citoyenne de la liste Décidons Paris a validé le long processus de discussion et de co-construction  qui a permis à des centaines de militant.e.s associatifs  et citoyen.e.s engagé.e.s, à des militant.e.s et sympathisant.e.s de la France Insoumise, du Parti de Gauche, de PEPS (Pour une Ecologie Populaire et Sociale), REV (Révolution Ecologique pour le Vivant) et d’Ensemble Insoumis d’élaborer ensemble un programme et de choisir 17 binômes têtes de listes. Evidemment, nous militant.e.s d’Ensemble Insoumis, nous faisons partie de l’aventure depuis le début et

Non à l’extension du port de Port-la-Nouvelle !

Samedi 25 janvier, Manuel Bompard s’est rendu à Port-la-Nouvelle, petit port de l’Aude. Il y a participé au rassemblement citoyen organisé pour refuser une extension irresponsable du port, engagée par la Région. Il était également aux côtés de Myriam Martin, Guilhem Serieys et Jean-Christophe Sellin, conseillers régionaux de la France insoumise en Occitanie, qui ont courageusement porté une proposition de moratoire au Conseil Régional afin d’obtenir l’arrêt des travaux et une réflexion pour un projet alternatif… Proposition malheureusement rejetée par la majorité régionale (PS-PCF-PRG-EELV). Ce projet de « grand port », déjà vieux de dix ans, prévoit

Montpellier : la décision scandaleuse et bureaucratique de l’exécutif EELV

La décision brutale de retirer le soutien d’EELV à la tête de liste Clothilde Ollier le week end dernier a choqué bon nombre d’entre nous, au-delà des rangs soutenant la liste qu’elle conduit pour les municipales à Montpellier. Sur la forme c’est une méthode digne d’une autre époque, époque qu’on croyait révolue, et ce d’autant qu’à EELV on met en avant une culture « libertaire » où les groupes locaux bénéficient d’une certaine autonomie. Visiblement ce n’est pas le cas ! Sur le fond les explications données par Julien Bayou, secrétaire national d’EELV,