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Italie, affrontement en trompe l’œil ?
Le gouvernement italien ne mérite aucune considération particulière. Dominé par l’extrême droite, il est ouvertement xénophobe, fait la chasse aux migrant.es et entame des poursuites judiciaires contre ceux qui mettent en œuvre une politique d’accueil digne comme par exemple le maire de Riace, Domenico Lucano. Mais ce n’est pas cela qui pose problème aux institutions européennes, à la Commission et aux gouvernements de l’Union. D’ailleurs Emmanuel Macron n’a pas certes les mots de Matteo Salvini mais il en a l’essentiel de la pratique contre les migrants. Non, ce qui gêne
Nous avons marché pour la forêt, notre bien commun…
A l’appel de l’intersyndicale de l’Office National des Forêts (ONF) et d’ONG de protection de la nature et des écosystèmes, une initiative inédite s’est déroulée pendant 40 jours, avant de se rassembler le 25 octobre à St Bonnet Tronçais (forêt de Tronçais entre l’Allier et le Cher) où 1 5000 forestier-es et soutiens citoyens se sont réunis. Quatre marches parties de Strasbourg, Valence, Mulhouse et Perpignan ont vu des forestier-es et des citoyen-es se relayer pour converger le 24 octobre à Cérilly. Il y avait près de 300 personnes à
Brésil. Il est nécessaire d’élever un mur contre le fascisme
Le dimanche 21 octobre 2018 fut un jour de haine. Dans les manifestations de rue, Jair Bolsonaro et les principaux dirigeants d’extrême droite ont aiguisé le ton de leurs discours. Ils ne cachent plus ce qui arrivera s’ils gagnent. Les menaces sont particulièrement dirigées contre la gauche. Les organisations, les partis et les mouvements sociaux sont ouvertement menacés de criminalisation, de persécution, d’arrestation et même d’élimination physique, par un éventuel gouvernement dirigé par ce capitaine fasciste. La vidéo de Bolsonaro, diffusée en direct pour la démonstration de l’Avenida Paulista [la principale
Contre Macron et Salvini, une Europe des personnes. Notre point de vue sur les migrations.
Le 17 octobre, à l’occasion du Conseil Européen, les signataires de Maintenant le Peuple ont publié une déclaration commune, notamment sur les questions de migrations. Cette semaine, le Conseil Européen se tiendra à Bruxelles. Il s’agira du premier depuis que le gouvernement autrichien, dirigé par Sebastian Kurz, en assume la Présidence. L’axe de la politique européenne est en train de se déplacer vers l’extrême-droite, avec la formation du gouvernement italien de la Ligue et du Mouvement 5 étoiles et le tournant autoritaire de pays comme la Hongrie et la Pologne,
Ruffin parraine la Carmagnole : Montpellier, 17 octobre 2018
Lieu Politique non lié à un parti, la Carmagnole est née début 2018 sous l’impulsion de militant-e-s politiques (FI, PG, E!, PC), et de militant-e-s associatifs. L’émergence de ce projet n’est pas arrivé par hasard ici et maintenant, une raison en est notamment l’absence à Montpellier d’espace pour débattre, échanger sur les questions du mouvement social et politique. Difficile du fait du blocage du Maire, pour les collectifs, pour les syndicats, pour les associations de trouver une salle pour se réunir et encore plus pour prendre des initiatives politiques. La
CICE et Loi PACTE : des outils politiques pour discipliner les classes populaires
Dans la recension du dernier ouvrage de Grégoire Chamayou, « La société ingouvernable » (éd. La Fabrique), Joseph Confavreux fait référence à l’analyse du philosophe Bernard Manin : « Pour Manin, une innovation majeure du néolibéralisme a ainsi été de concevoir le marché comme une technologie politique et non seulement un moyen d’allouer les ressources dans la sphère prétendument autonome de l’économie. » Considérer le néo-libéralisme comme une technologie politique permet de comprendre pourquoi une orientation ayant clairement échoué sur le plan économique (par exemple en Grèce) est reproduite par la bourgeoisie. Les différentes mesures néo-libérales
Orbàn blanchi par le PPE : comment le libéralisme s’accommode de la dictature
Alors que le parlement européen a décidé de mettre en œuvre les dispositions de l’article 7 du Traité de l’Union Européenne, ouvrant la voie à des sanctions contre la Hongrie, le Parti Populaire Européen a décidé de ne pas prononcer de sanctions contre Viktor Orbàn, chef du gouvernement hongrois. Pourtant les députés du PPE ont voté la résolution le 12 septembre dernier. Comment expliquer cette contradiction de fait au sein du premier parti politique européen ? Explications Une procédure vouée à l’échec La mise en application de sanctions contre la Hongrie
Grèce. Tsipras dans le champ de mines de la crise prolongée
Dans des conditions normales, les semaines en cours devraient être un temps politique marqué par le triomphe pour le gouvernement Tsipras – qui prétend avoir conduit le pays vers « la sortie des mémorandums » – et, pour le parti SYRIZA, une étape de reconstruction et de contre-offensive politique visant la récupération de son influence sociale et électorale. Mais ce qui se passe, c’est que ce gouvernement semble perdre le contrôle politique des questions importantes, l’une après l’autre, alors qu’au sein de SYRIZA règne un état de mort-vivant en tant qu’organisme politique. Et
USA : appel salutaire de Bernie Sanders
L’appel lancé par Bernie Sanders le 9 octobre en faveur de la construction «d’un mouvement démocratique mondial pour contrer l’autoritarisme« met chacun et chacune de nous devant ses responsabilités : oui ou non sommes-nous disposés à unir urgemment nos forces pour nous battre contre la peste autoritaire, raciste et d’extrême droite avant qu’il ne soit trop tard ? Evidemment, loin de Bernie Sanders l’idée de lancer un simple appel qui se contente de demi-mots ou de généralités confuses et sans objectifs clairs et précis. Au contraire, son long appel est