Conformément à la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025, le budget de défense de la France passera de 32,7 milliards d’euros en 2018 à 44 milliards d’euros en 2023, soit une augmentation de 35 % (en euros constants). Cette hausse amplifie la tendance enregistrée entre 2008 et 2016. L’augmentation du budget militaire – ainsi que celle des budgets sécuritaires – a été supérieure à la hausse générale du budget, alors que la hausse des budgets à finalité sociale a été inférieure à cette évolution générale (tableau 1). La France n’est pas
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Les guerres de dislocation et la « sécuritisation » du monde
Des guerres nouvelles ? L’expression « nouvelles guerres » a été utilisée d’abord par la chercheuse et militante anglaise Mary Kaldor1, dans son livre Nouvelles et anciennes guerres, la violence organisée dans une ère globale (non traduit en français)2, qu’elle a publié en 1999 après avoir observé les guerres en ex-Yougoslavie et dans le Caucase. Il a été repris depuis par de nombreux analystes (cf. une petite bibliographie en fin de texte). Ces guerres sont nouvelles en ce sens qu’elles se différencient des « vieilles guerres », souvent qualifiées de « westphaliennes », en référence au traité de
Ni Orban, ni Macron. A propos de la campagne pour les élections européennes
Introduction au débat faite par Laurence Lyonnais, candidate sur la liste FI, lors de la réunion nationale Ensemble & Insoumis du 6 octobre 2018. Nous avons le plaisir de saluer fraternellement les camarades de Podemos, de Potere al popolo , de l’alliance Rouge et Verte (Red Green Alliance) qui sont avec nous pour cette réunion. Nous avons beaucoup d’enthousiasme pour cette discussion de dimension européenne, internationaliste et nous les remercions chaleureusement d’avoir répondu à notre invitation au nom de notre courant Ensemble et insoumis. Ni austérité, ni autoritarisme Dans ce match qui
Le fond de l’air est jaune
Soulèvement populaire pour la justice fiscale et le pouvoir d’achat, les gilets jaunes cristallisent la convergence de toutes les colères contre Emmanuel Macron et, au-delà, le capitalisme néolibéral mondialisé dont il est le nom. De l’événement gilets jaunes ou de la structure du macronisme, qui va digérer l’autre ? Le simple fait que la question se pose est déjà extraordinaire. Un examen de clinique politique rudimentaire ne peut que renforcer le constat. L’arrogance de classe présidentielle et sa proximité avec les milieux financiers ont beaucoup contribué à faire monter la pression dans
Répression des lycéen-ne-s : quand le pouvoir traque notre jeunesse.
Depuis une semaine désormais, des centaines de lycées en France se mobilisent contre le lycée Blanquer, c’est à dire contre la réforme du bac et celle de la voie professionnelle. Mais, s’ajoute à cette contestation, celle contre Parcours Sup, système mis en place déjà pour l’année scolaire 2017/2018. Que dénoncent à juste titre les élèves ? L’obligation pour les jeunes de s’orienter de plus en plus tôt, avec la mise en place de spécialités qui conduisent à la concurrence entre les disciplines, et qui conduiront à la concurrence entre établissements, un
Justice sociale, justice climatique : c’est un changement de cap qu’il faut imposer
A l’initiative d’Attac et de la Fondation Copernic, syndicalistes, responsables associatifs et politiques, chercheur·es, universitaires ou artistes appellent à manifester pacifiquement dans la rue massivement le 8 décembre, journée de mobilisation internationale pour la justice climatique, en convergence avec la quatrième journée de mobilisation des gilets jaunes. Le mouvement des gilets jaunes met dans le débat public l’ensemble de la politique sociale du gouvernement. Plus largement ce sont les politiques néolibérales mises en œuvre par les gouvernements successifs depuis des décennies qui sont en cause. Fins de mois de plus en
Marchons le 8 décembre pour la solidarité climatique !
En décembre 2015, lors de la 21e Conférence mondiale sur le climat, nous célébrions la signature de l’accord de Paris, qui entendait limiter le réchauffement mondial à 2°C et si possible viser 1,5°C. Trois ans après, le compte n’y est pas. La France, pays hôte, ne tient pas ses propres engagements. Il en est de même de la très grande majorité des pays, dont certains se sont même retirés de l’accord. Par voie de conséquence, le climat se réchauffe bien au-delà des objectifs de la COP21. La démission de Nicolas Hulot
Et maintenant….
Ce samedi 1er décembre, en fermant les Champs-Élysées, Christophe Castaner a créé les conditions d’un affrontement violent. Il est probable que le dispositif cherchait à concentrer celui-ci place de l’Etoile, place fermée, puis ouverte selon les moments. La violence des GJ a largement débordé les éventuels groupes organisés. Des milliers de GJ étaient prêts à l’affrontement. Des vidéos sur les réseaux sociaux des GJ avaient appelé à s’équiper (lunettes, masques, gants…), appel largement entendu. L’objectif de Castaner a été rempli. Les incidents ont redoublé. Mais le dispositif a été largement
Coup de tonnerre en Andalousie
Les élections au Parlement Andalou ouvrent le cycle électoral dans l’Etat espagnol. Ce cycle est de 4 ans. Le 26 mai se tiendront les élections des municipalités, des parlements des autonomies (hors Catalogne, Pays Basque et Galice) et du parlement européen. L’élection est à un tour avec des listes par « provincias » (département chez nous) et une répartition des sièges à partir de 3 %. Les élections au parlement andalou du 2 décembre ont été avancées en raison de la rupture de l’accord majoritaire PSOE – Ciudadanos, de la part de
Après le 1er décembre….converger toutes et tous ensemble !
Depuis le 17 novembre, des centaines de milliers de gilets jaunes sont mobilisé-es contre la politique d’injustice sociale du gouvernement, avec le soutien massif de la population qui n’accepte plus une politique de classe et de mépris du peuple au seul service des plus riches. Par sa capacité d’auto organisation et sa radicalité cette mobilisation populaire semble aujourd’hui en capacité d’agréger de multiples colères. Hermétique à leurs revendications, le gouvernement est responsable du climat de quasi fureur générale. Sa seule réponse, c’est la répression policière aveugle. Le patronat en arrière plan commence à s’inquiéter