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Venezuela : « Il faut dénoncer cette ingérence »

Le Venezuela vit des moments de tension critiques suite à l’avènement d’un double pouvoir à la tête de l’Etat. Spécialiste de l’Amérique latine et maître de conférences à l’Université Grenoble-Alpes, Franck Gaudichaud nous éclaire sur la situation. A l’opposé du Groupe de Lima, qui s’est rangé derrière Juan Guaido, le Mexique et l’Uruguay qui soutiennent Nicolas Maduro, estiment que «la dualité intentionnelle de pouvoirs au Venezuela est un chemin direct au chaos et à la destruction des ciments de l’Etat vénézuélien». Partagez-vous cet avis ? Franck Gaudichaud Les pays du groupe

Macron, Sánchez, Merkel, May n’ont aucun droit de poser un ultimatum au Venezuela

Samedi 26 janvier 2019, Emmanuel Macron, Pedro Sánchez, Angela Merkel, suivis par Theresa May ont donné 8 jours au gouvernement du Venezuela pour convoquer des élections. Passé ce délai si le gouvernement vénézuélien ne se plie pas à cette injonction, Macron, Sanchez, Merkel et May annoncent qu’ils reconnaîtront Juan Guaidó qui s’est autoproclamé président du Venezuela le 23 janvier 2019. Le lendemain de cet ultimatum, le président français a entamé une visite officielle de trois jours en Égypte afin d’apporter une fois de plus son soutien au maréchal Abdel Fattah

Pour une sortie démocratique, où le peuple vénézuélien décide

Déclaration internationale : pour arrêter l’escalade du conflit politique au Venezuela. Contre l´intervention impériale Le Venezuela traverse une crise sans précédent, qui s’est progressivement aggravée au cours des dernières années, au point d’affecter de manière dramatique tous les aspects de la vie d’un pays. L’effondrement des services publics, l’effondrement de l’industrie pétrolière et la chute extraordinaire du PIB, l’hyperinflation, l’augmentation vertigineuse de la pauvreté, les migrations de millions de personnes définissent cette crise, entre autres facteurs. Les troubles politiques ont atteint des niveaux très dangereux, minant ainsi l’État constitutionnel, le cadre de la

Venezuela : « On est face au risque d’une situation de guerre civile »

Mercredi, le président de l’Assemblée nationale vénézuélienne s’est auto-proclamé président du Venezuela. Juan Guaido, principal opposant à Nicolas Maduro, a rapidement reçu le soutien de Donald Trump et d’Emmanuel Macron. Une tentative de coup d’Etat que nous explique Janette Habel. Que s’est-il passé ce mercredi 23 janvier au Venezuela ? Janette Habel. C’est l’aboutissement d’une situation compliquée, tant du point de vue économique, social et politique que géopolitique. Ce qu’il s’est passé hier est extrêmement grave. On est maintenant face au risque d’une situation de guerre civile. Une partie de la population

Venezuela : après la présidentielle…

Le résultat est tombé, Maduro est réélu Président de la République du Venezuela. Il y a quelques mois, j’aurais écrit, République Bolivarienne du Venezuela. Mais, depuis un an, l’assemblée nationale constituante, qui n’a pas encore rendu la moindre proposition constituante, a mis entre parenthèses le cadre juridique progressiste issu du référendum de 1999 : la Constitution Bolivarienne du Venezuela. Le plus difficile, pour la gauche révolutionnaire, est de pouvoir comprendre le détail de la situation. D’ailleurs, nos camarades sur place sont, une fois de plus, divisés sur le meilleur vote