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USA : les racines austro-fascistes du courant incarné par Vance

Quatre ans à souffrir, ensuite on retournera aux choses sérieuses. Cette vision optimiste du triomphe de Donald Trump, qui nous revient en 47ème président des États-Unis, doit être confrontée à la réalité. Même si ce grand narcissique a attiré sur lui les projecteurs, le personnage le plus inquiétant n’est pas l’ex-garçon timide et insécure biberonné au cynisme par l’avocat Roy Cohn. Mais l’homme qu’il a choisi comme vice-président, peut-être le seul « intellectuel » de son entourage immédiat avec le principal théoricien de sa victoire en 2016, son ancien conseiller Steve Bannon :

Après l’élection de Trump, un drame pour le climat, la démocratie et les droits humains

La victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine est un séisme mondial. Elle représente un triple drame : pour le climat, pour les minorités et les femmes, et pour la démocratie. 1. Un désastre climatique annoncé Trump est le porte-étendard d’une politique pro-énergies fossiles et destructrice des espaces naturels. Dans un contexte d’urgence climatique, son retour au pouvoir constitue un recul dramatique pour les efforts internationaux de lutte contre le réchauffement. 2. Un coup porté aux droits humains Les femmes, les minorités raciales, les personnes LGBTQI+ et les travailleurs

USA : le mouvement pour la Palestine est du bon côté de l’histoire

Aux États-Unis, dont le gouvernement est le principal allié du régime israélien, des mobilisations sont organisées sur tout le territoire depuis le 7 octobre, en solidarité avec la Palestine et pour exiger l’arrêt du soutien aux crimes de guerre israéliens. La communauté juive du pays (qui est la plus grande communauté juive hors d’Israël) et les étudiant·es sont au cœur de la mobilisation. Ces dernières semaines, à la suite de l’université Columbia de New York, des étudiant·es ont établi des campements sur des dizaines de campus universitaires afin d’exiger que

Vague de grèves victorieuses aux États-Unis

Victoire historique de la grève des travailleurs de l’automobile sur les 3 géants du secteur avec des hausses de salaire entre 25% et 30% étalées sur 4 ans (et dans le cas de Stellantis la réouverture d’une usine fermée en début d’année) succès de la grève des salarié·e·s de Kaiser Permanente pour la grande mobilisation de la santé, vote ultra majoritaire de la grève des salarié·e·s des hôtels et casinos de Las Vegas, grève dans les hôtels de Los Angeles, poursuite de la grève des acteurs, victoire de la grève

Washington fait obstacle à un règlement politique en Ukraine

La façon dont l’administration de Joe Biden a réagi à l’offre de la Chine de faciliter un règlement politique du conflit ukrainien révèle clairement l’objectif non déclaré de Washington dans cette guerre. Le contraste entre l’attitude de l’administration envers la position chinoise et les attitudes de certains alliés des États-Unis est frappant. Lorsque Pékin a publié sa « Position sur le règlement politique de la crise ukrainienne » le 24 février dernier, marquant ainsi le début de la deuxième année depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, son initiative fut

Déclaration de DSA (USA)

Les socialistes démocrates d’Amérique condamnent l’invasion de l’Ukraine par la Russie et exigent une diplomatie et une désescalade immédiates pour résoudre cette crise. Nous sommes solidaires avec les classes ouvrières d’Ukraine et de Russie qui subiront sans aucun doute le poids de cette guerre, et avec les manifestants anti-guerre dans les deux pays et dans le monde qui appellent à une résolution diplomatique. Cette escalade extrême et asymétrique est un acte illégal en vertu de la Charte des Nations Unies et menace gravement les moyens de subsistance et le bien-être

Bernie Sanders pour « la résolution diplomatique de la crise ukrainienne ».

Alors que le rude face-à-face autour de l’Ukraine ne montre aucun signe de détente, le sénateur américain Bernie Sanders a pris la parole au Sénat jeudi 10 février pour lancer un appel passionné en faveur d’une solution diplomatique à la crise impliquant les Etats-Unis et la Russie, deux superpuissances nucléaires. Bernie Sanders (Indépendant du Vermont) a averti que l’Europe «pour la première fois en près de 80 ans est confrontée à la menace d’une invasion majeure» alors que les troupes russes se massent le long de la frontière ukrainienne. Faisant écho

Les dirigeants des grandes puissances jouent avec le feu

Il n’est pas exagéré de dire que ce qui se passe actuellement au cœur du continent européen est le moment le plus dangereux de l’histoire contemporaine et le plus proche d’une troisième guerre mondiale depuis la crise des missiles soviétiques à Cuba en 1962. Il est vrai que, jusqu’à présent, ni Moscou ni Washington n’ont fait allusion à l’utilisation d’armes nucléaires, même s’il ne fait aucun doute que les deux pays ont mis leurs arsenaux nucléaires en état d’alerte face aux circonstances actuelles. Il est également vrai que le degré

11 septembre : comment les Etats-Unis – et le Royaume-Uni – ont récolté ce qu’ils ont semé…

Il y a vingt ans, dix-neuf hommes, remplis de haine envers les Etats-Unis et de foi dans la promesse du paradis, se faisaient exploser, tuant des milliers de personnes et provoquant l’un des plus grands chocs politiques de l’histoire mondiale. Ils étaient tous originaires du Moyen-Orient; quinze d’entre eux étaient des citoyens du plus ancien et plus proche allié de Washington dans cette région: le royaume saoudien. Les Etats-Unis récoltaient ainsi ce qu’ils avaient semé. Pendant des décennies, le gouvernement américain a manigancé au Moyen-Orient, soutenant des régimes despotiques et

Etats-Unis-Chine. Une guerre en perspective ?

Les dirigeants de la Chine et des États-Unis ne cherchent certainement pas à se faire la guerre. L’administration Biden et le régime du président chinois Xi Jinping considèrent tous deux la relance et la croissance économiques comme leurs principaux objectifs. Tous deux sont conscients que tout conflit entre eux, même limité à l’Asie et mené avec des armes non nucléaires – ce qui n’est pas joué d’avance – entraînerait des dommages régionaux catastrophiques et pourrait mettre l’économie mondiale à genoux. Aucune des deux entités n’a donc l’intention de déclencher délibérément

Communiqué de DSA : combattre la droite, lutter pour la démocratie

Les événements d’hier étaient une tentative violente des nationalistes blancs – dirigés par le président Trump et encouragés par des élites politiques de droite comme le sénateur Josh Hawley – de renverser les résultats d’une élection démocratique. L’année dernière a été particulièrement brutale pour la classe ouvrière multiraciale. La crise du capitalisme, exacerbée par la pandémie et les mesures d’austérité en cours imposées par les républicains et les démocrates liés au monde des affaires, a continué de dévaster nos communautés.  Cette situation a pesé de manière disproportionnée sur les Noirs, les

L’insurrection était prévisible

Il y a deux mois, nous avons  publié une série de rapports sur la menace croissante d’une tentative de coup d’État, nous demandant pourquoi elle n’était pas prise plus au sérieux par les démocrates et les médias. Nous n’avons pas été pris au sérieux et même tournés en ridicule, comme si de telles choses ne pouvaient jamais arriver en Amérique. Personne ne se moque plus ou ne hausse les épaules de la même façon après les événements de mercredi au Capitole américain. Là, des insurgés ont pris d’assaut le bâtiment et ont interrompu la certification des élections nationales,

Nous sous-estimons l’extrême droite à nos risques et périls

L’émeute de mercredi organisée par les partisans de Trump au Capitole américain sera probablement un événement qui radicalisera l’extrême droite. Nous ne devons pas sous-estimer leur capacité à causer plus de morts et de destructions par la suite. Qu’est-il arrivé mercredi ? Dans un sens, c’est facile à dire. Les partisans de Trump, dont beaucoup étaient armés, ont pris d’assaut le bâtiment du Capitole et ont forcé le Congrès à se retirer, retardant de plusieurs heures la certification de l’élection de Joe Biden à la présidence. C’était un spectacle surprenant, mais il n’y a

De quoi la prise du Capitole est-elle l’expression ?

L’interruption du processus de validation de la victoire électorale de Joe Biden est une victoire symbolique d’un mouvement antisocial et antidémocratique toujours plus fort. Si Trump a été battu, le trumpisme est encore bien fécond. Il faut le combattre. À l’invitation d’un président ayant obtenu 70 millions de voix en vue de sa reconduction, des milliers de militants radicaux ont marché sur le Capitole et réussi à interrompre la normalité institutionnelle, grâce à la passivité de la police. Faut-il ricaner devant les looks atypiques de certains d’entre eux ? Posons la

Ce qui anime les plus de 71 millions d’électeurs de Trump

Sur environ 155 millions d’électeurs, soit environ les trois quarts de la population adulte américaine, entre 72 et 75 millions ont voté en faveur de la réélection de Donald Trump. Il s’agit d’une augmentation substantielle par rapport aux 63 millions qui l’ont porté au pouvoir en 2016. Ainsi, non seulement Trump a perdu peu de ses anciens partisans, mais il en a recruté de nouveaux, notamment parmi les populations noires, latinos et les jeunes blancs. Que savons-nous à leur sujet ? J’écris ceci alors que nous attendons toujours de connaître le