Bonjour, Nous vous écrivons depuis la Syrie pour vous faire part de la réalité que nous vivons sur le terrain et de nos inquiétudes face au tremblement de terre qui a frappé la région. Cette terrible catastrophe a ajouté du chaos à une situation géopolitique déjà catastrophique. Il est important de souligner certains aspects de la situation afin de comprendre ce qui se passe ici. Les régimes syrien et turc utilisent la tragédie qui a frappé des milliers de personnes pour placer leurs pions sur l’échiquier géopolitique. En Turquie, le
Syrie
La situation des Kurdes en Syrie
Entretien avec Emre Öngün, docteur en sciences politique, membre du CA d’Attac. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas en détail la situation en Syrie et celle de l’enclave contrôlée par les Kurdes, qu’était-elle avant l’offensive turque de la semaine dernière ? Cette enclave s’appelle le Rojava, c’est une zone autonome kurde sous la direction politique du PYD, le parti frère du PKK sur le territoire syrien. Rojava signifie en kurde, l’ouest. Il est nommé ainsi en référence aux quatres états du Kurdistan, le Nord (situé en Turquie s’appelle
Syrie et Proche-orient : quelle politique de solidarité avec les peuples de la région ?
Les échanges de tirs de missile entre Israël et les forces des régimes iranien et syrien, la décision de D.Trump de dénoncer unilatéralement l’accord sur le nucléaire passé avec le régime iranien sont les derniers éléments d’une situation régionale de plus en plus tendue. La possibilité d’embrasement régional se concentre sur la Syrie. Ce pays est détruit par la guerre menée par son gouvernement contre son peuple depuis près de 7 ans. Face à cette situation dramatique, c’est la constitution d’un large mouvement de solidarité avec les peuples de la
Rojava : brisons le silence !
« Il y avait la foi dans la révolution et dans l’avenir », écrivit George Orwell dans son Hommage à la Catalogne. Aux quatre coins du monde, les partisans de la justice sociale n’en finissent pas d’honorer l’Espagne progressiste, défaite à la fin des années 1930 par les fascismes européens : cette mémoire est nôtre, mais notre époque nous requiert et nous pousse à la jeter, ressourcée et vivante, dans la bataille qui se joue sous nos yeux au Rojava, en Syrie. Un projet d’émancipation Il faut parler des civils, bien sûr, qu’ils soient bombardés