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De la difficulté d’une politique internationale altermondialiste

L’invasion de l’Ukraine par la Russie a fait non seulement entrer l’Europe et probablement le monde dans une nouvelle ère, mais pose des questions fondamentales à la gauche et plus globalement à tous les progressistes. Elle oblige à redéfinir ce que pourrait être une politique internationale de gauche. D’un point de vue géopolitique, la situation actuelle est caractérisée par trois éléments principaux : une grande puissance anciennement hégémonique, les États-Unis, voulant sinon le redevenir, du moins garder la main pour conduire les affaires du monde ; un pays qui auparavant était co-gestionnaire 

Russie : résolution de la table ronde anti-guerre des forces de gauche à Moscou

Nous, membres du Parti communiste de la Fédération de Russie, du Parti révolutionnaire des travailleurs, du Mouvement socialiste russe, de l’Action socialiste de gauche, citoyens de Russie adhérant aux perspectives de gauche et démocratiques, déclarons ce qui suit eu égard au déclenchement des hostilités sur le territoire de l’Ukraine : • Nous condamnons la décision prise par le président russe Vladimir Poutine d’envahir l’Ukraine, en ce qu’elle entraînera la mort de milliers de personnes des deux côtés. La situation économique des travailleurs·euses des deux pays va se dégrader. L’invasion actuelle

Déclaration de DSA (USA)

Les socialistes démocrates d’Amérique condamnent l’invasion de l’Ukraine par la Russie et exigent une diplomatie et une désescalade immédiates pour résoudre cette crise. Nous sommes solidaires avec les classes ouvrières d’Ukraine et de Russie qui subiront sans aucun doute le poids de cette guerre, et avec les manifestants anti-guerre dans les deux pays et dans le monde qui appellent à une résolution diplomatique. Cette escalade extrême et asymétrique est un acte illégal en vertu de la Charte des Nations Unies et menace gravement les moyens de subsistance et le bien-être

Arrêtez immédiatement l’agression de Poutine !

Déclaration de Sotsialnyi rukh (Mouvement social) en Ukraine. L’Ukraine a été directement attaquée par l’impérialisme russe. Vladimir Poutine a ordonné de violer les frontières de l’Ukraine et de lancer des frappes de missiles sur ses plus grandes villes. 10 civils à Odessa et dans le Donbass ont déjà été tué.e.s. Un civil du centre de l’Ukraine (Ouman, Oblast de Tcherkassy) a également été tué dans les bombardements. Les soldats, avions et véhicules blindés russes attaquent les forces ukrainiennes dans toutes les régions frontalières (régions de Kharkiv, Tchernihiv, Volyn). Leurs roquettes

Mémorandum sur une position anti-impérialiste radicale concernant la guerre en Ukraine

L’invasion russe de l’Ukraine est le deuxième moment déterminant de la nouvelle guerre froide dans laquelle le monde est plongé depuis le début du siècle par suite de la décision américaine d’élargir l’OTAN. Le premier moment déterminant a été l’invasion de l’Irak par les Etats-Unis en 2003. Elle s’est soldée par un échec total dans la réalisation des objectifs impérialistes étatsuniens. Le prix que l’Irak a payé – et continue de payer avec les pays voisins – a été énorme, mais la propension de l’impérialisme étatsunien à envahir d’autres pays

La France insoumise condamne l’invasion militaire de l’Ukraine avec la plus grande fermeté

Communiqué de La France insoumise (24/02) L’invasion militaire de l’Ukraine par la Russie est un acte de guerre extrêmement grave que nous condamnons avec la plus grande fermeté. C’est une violation inacceptable des principes du droit international dont Vladimir Poutine porte la responsabilité et qui fait peser le risque d’une guerre généralisée sur le continent. À cette heure, nos pensées vont vers les populations civiles prises au piège et qui vivent dans la peur. L’urgence est à agir pour les protéger et exiger un cessez le feu immédiat et le retrait

Les dirigeants des grandes puissances jouent avec le feu

Il n’est pas exagéré de dire que ce qui se passe actuellement au cœur du continent européen est le moment le plus dangereux de l’histoire contemporaine et le plus proche d’une troisième guerre mondiale depuis la crise des missiles soviétiques à Cuba en 1962. Il est vrai que, jusqu’à présent, ni Moscou ni Washington n’ont fait allusion à l’utilisation d’armes nucléaires, même s’il ne fait aucun doute que les deux pays ont mis leurs arsenaux nucléaires en état d’alerte face aux circonstances actuelles. Il est également vrai que le degré

Russie. Emergence d’un nouveau mouvement socialiste

Les élections législatives qui se sont tenues en Russie du 17 au 19 septembre 2021 ont apporté une nouvelle victoire nominale au parti Russie Unie du président Vladimir Poutine. Mais le résultat le plus remarquable a été le bond en avant du Parti communiste de la Fédération de Russie (KPRF), qui est arrivé en deuxième position avec 19 % des voix. Malgré la fraude habituelle en faveur des alliés de Poutine, le KPRF a réussi à gagner un nouvel électorat, en particulier les jeunes des grandes villes qui considéraient le

Russie. Le parti de Poutine, un déclin électoral qui se confirme

Le 19 septembre, les élections russes, qui ont duré trois jours, se sont terminées par le résultat attendu: Russie Unie (RU), le parti du Kremlin, a une nouvelle fois obtenu la majorité constitutionnelle à la Douma d’Etat [deux tiers des sièges], la chambre basse du parlement russe. Depuis sa création en 2001, le parti a toujours détenu la majorité des sièges. Bien que les élections en Russie ne soient ni libres ni équitables, les résultats ne sont pas non plus falsifiés à 100%. Les agents politiques du régime doivent s’assurer

Poutine contre Naval’nyi

Pour comprendre la signification de la montée du dissident Alekseï Naval’nyi pour la Russie, il faut avoir une certaine idée de la nature du régime politique. Pouvoir autoritaire et dictature «soft» En effet, ce régime est de type «bonapartiste», où l’administration étatique, et la proximité avec cette administration, sont les principales sources d’accumulation [1]. Par conséquent, la pérennité au pouvoir de cette administration est l’intérêt central de l’État, et la corruption se trouve dans son cœur [2]. Au départ, cette centralisation autoritaire de la Russie post-soviétique avait été reçue avec enthousiasme par

Navalny et les protestations en Russie : quelques éclaircissements

Alexeï Navalny vient d’être condamné à 2 ans et 8 mois de prison pour un motif fallacieux, révoquant le sursis sur l’affaire de la plainte d’Yves Rocher (eh oui!) parce que le présumé coupable aurait enfreint les règles de son contrôle judiciaire puisque… il était en Allemagne sur autorisation du Kremlin pour se faire soigner après la tentative d’assassinat dont il avait été victime en Russie… Une histoire absurde, mais l’absurdité est désormais le style favori du Kremlin, pour faire de la politique une absurdité. Qui est Navalny ? On

Russie : la réforme des retraites de Poutine…

À la mi-juin 2018, alors que s’ouvrait la Coupe de monde de football, les partisans d’une réforme draconienne du système de retraite l’ont emporté en Russie. Comptant sur la liesse sportive pour détourner l’attention, le premier ministre Dmitri Medvedev a annoncé la décision du gouvernement : les femmes travailleraient désormais jusqu’à 63 ans au lieu de 55 ; les hommes, jusqu’à 65 ans au lieu de 60. Bien que M. Vladimir Poutine ait prétendu se tenir à l’écart des débats, sa cote de popularité a alors plongé, passant de 80 à 63 % d’opinions

Elections en Russie. Démocratie contrôlée ?

Cet article examine les bases du soutien populaire au président russe récemment réélu Vladimir Poutine. Bien que ce soutien soit fortement «cultivé» par le régime par des moyens illicites divers, il a néanmoins une base véritable qui doit être comprise par la gauche qui s’efforce d’avoir une position éclairée dans la confrontation croissante entre «l’Occident» et la Russie. Les discours de Poutine pendant sa brève campagne électorale n’ont signalé aucun changement important en politique intérieure et extérieure. Dans le domaine international, on peut s’attendre à la poursuite de la dégradation