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Non au 49.3, oui au retrait de la réforme.

La menace a été mise à exécution. A l’occasion une réunion de crise sur l’extension de l’épidémie de Coronavirus, le gouvernement a choisi de mettre fin au débat parlementaire à un moment bien précis : avant les débats sur la valeur du point et sur l’âge d’équilibre… C’est un signe de fébrilité et de faiblesse de la majorité LREM qui crie à l’obstruction parlementaire. Mais, qui a voulu casser un des piliers des conquêtes sociales issues de la Libération en voulant faire voter en accéléré son texte truffé de trous

Macron cramponné à droite toute… Avanti popolo !

Emmanuel Macron a tranché. Le bulldozer de la « réforme » des retraites ne saurait s’arrêter, les aspirations populaires doivent être écrasées. Le Président et le gouvernement ne cèderont pas aux colères populaires, ils ne bougeront pas devant le désaveu d’une majorité de Français entêtée depuis plusieurs mois à rejeter son projet sur les retraites. La durée et l’ampleur inédites de la mobilisation sociale auraient dû inquiéter et faire bouger les lignes au sommet de l’État. Que nenni. Même les efforts de la CFDT à chercher une éventuelle porte de sortie avec le retrait

Retrait de la réforme des retraites !

Depuis le 5 décembre, des millions d’hommes et de femmes se retrouvent dans les grèves, dont beaucoup en reconductible, et les manifestations à l’appel des organisations syndicales. Ils et elles rejettent la réforme du système de retraites que veulent leur imposer le président de la République et son gouvernement. Ce projet n’est pas acceptable, car il est porteur de régression des droits de chacune et chacun : toutes les hypothétiques avancées proposées par le gouvernement devraient être financées par des baisses de pensions ou par l’allongement de la durée de

Retraites, des clefs pour comprendre

La question des retraites occupe aujourd’hui le débat public. Il est souvent difficile dans ce qui ressemble à un capharnaüm médiatique de s’y retrouver. Voici quelques développements permettant d’y voir plus clair. On ne finance jamais sa propre retraite Les retraites à l’instant t sont toujours une part de la richesse produite au même instant. Cela apparaît clairement dans un régime par répartition. Les cotisations, qui sont une part de la masse salariale, sont immédiatement mutualisées, socialisées et servent à financer les pensions des retraité.es. La retraite par répartition procède

Retraites : contre l’individualisme, nous choisissons la solidarité

Tribune. Les forces politiques et les personnes soussignées s’opposent totalement au projet de retraites d’Emmanuel Macron et soutiennent les mobilisations syndicales annoncées pour le mettre en échec le 5 décembre, ainsi que les appels à la grève reconductible. E. Macron parle de droits «universels» ? Ils seraient en réalité «individualisés» et réduits. C’est au Parlement de Versailles en juillet 2018 que E. Macron a proclamé son projet. Il veut «un Etat providence du XXIe siècle, émancipateur, universel…» et «protéger nos concitoyens non selon leur statut et leur secteur d’activité, mais de

Contre la retraite par points : l’universalisation par le salaire socialisé

Et si on GENERALISAIT vraiment le REGIME GENERAL ? Avec un taux de remplacement universel à 75% et à 60 ans ? La manière dont Macron et Delevoye défendent leur projet de bouleversement du système des retraites demande une contre-offensive idéologique et politique. Il y a la question du montant futur des retraites (qui sera la première question pour tout le monde), mais aussi l’architecture institutionnelle du régime, présenté comme universel et égalitaire. Ne rien dire sur ces questions laisse le champ libre à l’offensive adverse. L’argumentaire ci-dessous s’efforce de

Réforme Delevoye : un projet régressif

Le Haut-Commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, a rendu public en juillet son rapport « Pour un système universel de retraite » qui est basé comme prévu sur un système par points. On peut lui reconnaître un redoutable savoir-faire en matière de communication : il réussirait (presque) à faire passer ce projet de retraite qui génèrera des économies sur le dos des salarié·es et des retraité·es pour un système renforçant l’équité, protégeant mieux les plus fragiles et réduisant les inégalités. Après avoir rappelé la situation actuelle, ce texte se propose

Retraite par points : plus équitable, vraiment ?

Depuis 1993, les réformes successives des retraites ont été menées au nom de l’équilibre financier des régimes. Aujourd’hui que le déficit des caisses est en voie de résorption – au prix de la baisse du niveau des pensions et du départ plus tardif en retraite -, c’est la recherche de l’équité qui est invoquée pour justifier une nouvelle réforme. Le projet est de transformer le système actuel par annuités en un régime par points, à vocation universel, qui remplacera les 42 régimes actuels (base et complémentaires). L’objectif annoncé est qu’« à

Retraite, le basculement ?

Depuis des décennies, les réformes, ou plutôt les contre-réformes, des retraites s’enchainent, la première datant de 1993 avec Edouard Balladur à la manœuvre. L’objectif réel, non affiché évidemment, est de faire baisser le niveau des pensions. Face à l’augmentation du nombre de retraités et au déficit prévu des caisses de retraites, et alors que l’emploi et l’activité économique étaient en berne, il s’agissait ainsi d’éviter toute augmentation de cotisations sociales qui aurait pu remettre en cause le partage de la richesse produite entre salaires et profits. Pour cela, les gouvernements