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Production audiovisuelle : une mobilisation historique et qui va durer

Mercredi 15 novembre, 70 équipes de technicien·nes de la production audiovisuelle se sont mises en grève pour l’augmentation des salaires. Face à l’intransigeance patronale, le mouvement se prépare à durer. L’appel lancé par le SPIAC-CGT et le SNTPCT, tardivement rejoints par la CFTC, a largement dépassé les espérances initiales (lire notre article précédent). Mercredi dernier, de nombreux·ses technicien·es relevant de la production audiovisuelle se sont mis·es en grève sur leurs tournages ou dans leurs salles de post-production. Plusieurs centaines se sont rassemblé·es à Paris devant le siège de l’Union syndicale

La production audiovisuelle prépare la grève

Des tournages et des émissions de télévision à l’arrêt ? C’est ce qui se profile en novembre, puisque les producteurs ont refusé l’augmentation des salaires revendiquée par les technicien·ne·s et leurs syndicats. Depuis des années, la valeur des salaires baisse pour les technicien·nes qui travaillent à la réalisation de téléfilms, de séries et d’émissions de télévision. Entre les prix qui explosent et les salaires qui n’augmentent quasiment pas, il manque aujourd’hui près de 20 % pour retrouver le niveau des salaires de 2007i. Les syndicats, principalement le SPIAC (affilié à la

Du mouvement ouvrier aux Gilets jaunes….

L’irruption inattendue d’un mouvement social d’ampleur nationale hors de tout cadre syndical et politique, un mouvement capable d’ébranler, au moins momentanément, le pouvoir en place est le signe d’une profonde métamorphose des formes de mobilisation sociale et de son rapport aux forces politiques de gauche. Le mouvement des Gilets jaunes a émergé à la suite d’autres phénomènes qui remettaient déjà en cause la mainmise de la gauche politique et du mouvement syndical sur les mobilisations sociales, comme les « cortèges de tête [1] » dans les manifestations syndicales qui regroupent aujourd’hui une majorité

Université des mouvements sociaux, une réussite à prolonger

« L’université d’été solidaire et rebelle des mouvements sociaux et citoyens » s’est tenue à Grenoble du 22 au 26 août. Pendant cinq jours, environ 2300 personnes ont participé à des dizaines d’activités allant du débat théorique, par exemple sur les penseurs critiques, à l’analyse de la situation actuelle ou à des ateliers pratiques. Un succès donc tant par la diversité des thèmes discutés que par le nombre de participant.es, avec une forte présence de jeunes et un équilibre entre femmes et hommes. Il s’agissait cependant d’une assemblée essentiellement « blanche », ce qui