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Pour les droits des femmes, mobilisons nous le 8 mars !

Les femmes valent mieux que ça. Nous représentons 52 % de la population française. Nous sommes caissières, enseignantes, agentes d’entretien, secrétaires, infirmières, aides à domiciles, assistantes maternelles, travailleuses sociales, administratives, sage-femmes, hôtesses… Nos métiers sont indispensables à la société. Pourtant, ils sont mal rémunérés et leur pénibilité n’est pas reconnue. Nous sommes ingénieures, techniciennes, ouvrières, employées ou cadres. Nous faisons le même travail que des hommes mais avec un salaire inférieur. Nous sommes à temps partiel avec un salaire partiel souvent parce que nous n’avons pas d’autre choix Entre les

Journée du 24 novembre : massivement mobilisées, féministes et fières de l’être !

Il y a tout juste un an éclatait l’affaire Weinstein, finalement accusé de harcèlement, agressions sexuelles et viols par plus de 90 femmes. En guise d’événement-précurseur, l’affaire Strauss Kahn, en 2011, avait également eu un grand retentissement, mais rien de comparable. En effet, l’affaire révélée en 2017 est à l’origine du mouvement #Metoo, dont l’onde de choc n’a pas fini d’exercer ses effets. Les femmes qui se sont exprimées alors sont celles dont on peut considérer que, plus que d’autres, elles en avaient les moyens en raison de leur situation

Participons massivement à la déferlante féministe « Nous Toutes » le 24 novembre.

Pour dire « Stop aux violences sexistes et sexuelles », nous marcherons avec « Nous Toutes » partout en France le samedi 24 novembre, veille de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. A Paris, la manifestation partira de l’Opéra à 14h et se dirigera vers République. Afin de secouer l’opinion publique, réussir une réelle déferlante féministe est l’objectif de « Nous Toutes ». Un an après l’affaire Weinstein et l’émergence de #Me Too et #Balance ton porc, la lutte contre les violences faites aux femmes est toujours d’une brûlante actualité. Les

Un féminicide de plus

Razia a été assassinée hier mardi dans une rue de Besançon. Fuyant un mari violent, menaçant de la tuer, elle était en prise en charge par l’association Solidarité Femmes Besançon et bénéficiait d’une ordonnance de protection. Nous sommes révoltéEs par ce nouveau féminicide alors même que rien qu’au mois d’octobre dans le Doubs, on déplore une femme décédée sous les coups de son conjoint à Mandeure, une femme victime de coups à Pontarlier et une autre mutilée par son compagnon à Ornans, et que les responsabilités dans le meurtre d’Aurélia

“Nous en avons plus qu’assez.”

Il y a un an, la vague #MeToo secouait la planète tout entière. Dans tous les pays, toutes les villes, toutes les entreprises, toutes les maisons, la question des violences sexistes et sexuelles s’est invitée à la table. Des millions de personnes ont pris conscience de l’ampleur des violences que subissent les femmes au quotidien. Remarques sexistes, dévalorisation, humiliations, insultes, coups, harcèlement, violences conjugales, agressions, viols, exploitation sexuelle, inceste, mutilations sexuelles, mariages forcés, meurtres… Chaque fois qu’un homme tue, viole, agresse ou harcèle, ce sont toutes les femmes qui ont

Référendum en Irlande : une victoire historique

Jusqu’au référendum du 25 mai 2018, la législation irlandaise en termes d’avortement était particulièrement restrictive : il était interdit, sauf lorsque la vie de la mère était en danger. Cette précision était d’ailleurs largement sans effet dans la pratique : en 2012, on a refusé le droit d’avorter à Savita Happanavar, aux prises avec une septicémie fulgurante, au prétexte que les battements de cœur provenant du fœtus n’étaient pas interrompus. Savita en est morte et le pays en fut tourneboulé. Ce choc a beaucoup contribué à remettre la question à l’ordre du

Un tueur sur la route

On se réveille un matin et on ouvre la radio. On entend encore une fois une nouvelle glaçante. Un camion a fauché volontairement plusieurs dizaines de personnes, attablées aux terrasses, à l’heure du déjeuner, dans l’une des principales rues de Toronto. On pense à Nice, à Berlin, à Londres. On éprouve tour à tour de l’effroi, de la compassion, de la colère. Doit-on encore supporter toutes ces morts et toutes ces souffrances ? Et on va devoir subir, une fois de plus, les « experts », les amalgames, les prises de position racistes

Politique : où sont les femmes ?

Notre pays exprime chaque jour un peu plus ses colères. Du monde étudiant à celui des cheminots, de Carrefour à Mobipel, le peuple mobilisé a des visages de femmes et d’hommes, reflets de toutes les diversités. Notre époque #MeToo nous rappelle combien les figures populaires ne sont pas que masculines, combien les femmes au XXIe siècle ne sauraient être marginalisées et maltraitées. Dans l’espace politique, qui se doit de donner écho à la réalité populaire, nous constatons que la place des femmes reste subalterne. Leurs combats à travers l’histoire, de

« La “liberté d’importuner” n’est rien d’autre qu’un privilège masculin »

Tout mouvement d’émancipation suscite une réplique réactionnaire. Comme un hoquet, plus ou moins violent, signant le refus voire une forme d’angoisse à l’égard d’un bouleversement des normes existantes. #metoo, moment de rupture historique pour la libération des femmes et du désir, n’y a pas échappé. En réplique, la tribune des 100 femmes revendiquant la « liberté d’importuner » a cristallisé la réaction, traînant son éternel procès en puritanisme et enfermement victimaire, des critiques à l’égard des discours féministes aussi vieilles que le féminisme lui-même. En matière de séduction et de