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Gérald Darmanin doit quitter le ministère de l’Intérieur

Nous, femmes, responsables politiques françaises, prenons la parole pour dénoncer la nomination de Gérald Darmanin à la tête d’un des plus importants ministères pour lutter contre les violences faites aux femmes. Cette parole que nous, femmes, avons eu tant de mal à libérer au travers du mouvement #MeToo, notamment, doit être entendue et respectée. Cette nomination intervient après les dernières élections municipales qui, malgré une abstention qui doit toutes et tous nous interroger, ont permis que la moitié des plus grandes villes de France soient désormais administrées par des femmes

Le 8 mars, je grève, je crie, je manifeste !

Depuis le tremblement de terre provoqué par les mouvements #MeToo et #BalanceTonPorc, les oreilles s’ouvrent et les femmes commencent à être entendues lorsqu’elles dénoncent les violences qu’elles subissent. Le travail au long cours des féministes depuis des décennies n’aura pas été vain! Des personnalités comme Adèle Haenel et Sarah Abitbol ont brisé le silence dans les milieux de la culture et du sport. Mais les nominations, et pire, les récompenses honteuses de Roman Polanski aux César prouvent qu’il y a encore du chemin à parcourir. Portées par ce nouvel élan, nous étions

Propositions féministes pour un réarmement théorique et stratégique

Les caractéristiques de la crise en cours, de même que les développements pratiques et théoriques des dernières années, ont permis un dialogue fécond entre deux des courants théoriques les plus importants des deux derniers siècles, le féminisme et le marxisme. Après un passé fait de mariages et de ruptures, il semble qu’on assiste à leur réconciliation. Dans la dernière décennie, la littérature s’inspirant de ces deux courants a redécouvert et tenté de dépasser certains des débats historiques qui ont marqué leur relation. Il est certain que la croissance massive du

Contribution pour une transition écologique, sociale et féministe

Mouvements sociaux en France, appel mondial des jeunes sur le climat, « grand débat » officiel et débats alternatifs menés par des organisations de la société civile… de nombreuses propositions sont publiées en ce moment pour prendre en compte à la fois des inégalités sociales et de l’urgence écologique (1). Même les réunions entre gouvernements de pays riches affichent la lutte contre les inégalités et l’environnement comme des priorités. Ainsi la lutte contre les inégalités sociales et environnementales, l’égalité entre les femmes et les hommes, la préservation du climat et

8 mars 2019, une réussite !

Les mobilisations du 8 mars ont été un grand succès dans de nombreux pays, de la Turquie (malgré la répression de la manifestation par la police, au prétexte que les cris et sifflets des manifestantes, à l’heure de la prière, auraient fait la preuve de leur irrespect de l’Islam) aux Etats-Unis, en passant par l’Amérique Larne et l’Espagne, où les manifestations les plus impressionnantes se sont incontestablement produites, en réponse à l’appel à la grève féministe. Ce mode d’action retrouve des couleurs depuis 2016. Pour le droit à l’avortement, les

Pourquoi nous ne serons représenté-es que par des femmes dans les médias cette semaine ?

Vingt-sept pour cents de femmes parmi les invités politiques dans les médias l’an dernier ; 29 % uniquement aux périodes de forte écoute. Les chiffres sont sans appel : la sous-représentation des femmes dans l’espace médiatique, et donc dans le débat public, est une donnée aussi structurelle qu’inacceptable. En tant que députées, militantes et responsables politiques, nous vivons concrètement cette inégalité : pour La France insoumise, seules 23 % des sollicitations médiatiques sont allées à des femmes. Il est fréquent que des médias refusent qu’un homme invité soit remplacé par une homologue

Pour les droits des femmes, mobilisons nous le 8 mars !

Les femmes valent mieux que ça. Nous représentons 52 % de la population française. Nous sommes caissières, enseignantes, agentes d’entretien, secrétaires, infirmières, aides à domiciles, assistantes maternelles, travailleuses sociales, administratives, sage-femmes, hôtesses… Nos métiers sont indispensables à la société. Pourtant, ils sont mal rémunérés et leur pénibilité n’est pas reconnue. Nous sommes ingénieures, techniciennes, ouvrières, employées ou cadres. Nous faisons le même travail que des hommes mais avec un salaire inférieur. Nous sommes à temps partiel avec un salaire partiel souvent parce que nous n’avons pas d’autre choix Entre les

Journée du 24 novembre : massivement mobilisées, féministes et fières de l’être !

Il y a tout juste un an éclatait l’affaire Weinstein, finalement accusé de harcèlement, agressions sexuelles et viols par plus de 90 femmes. En guise d’événement-précurseur, l’affaire Strauss Kahn, en 2011, avait également eu un grand retentissement, mais rien de comparable. En effet, l’affaire révélée en 2017 est à l’origine du mouvement #Metoo, dont l’onde de choc n’a pas fini d’exercer ses effets. Les femmes qui se sont exprimées alors sont celles dont on peut considérer que, plus que d’autres, elles en avaient les moyens en raison de leur situation

Participons massivement à la déferlante féministe « Nous Toutes » le 24 novembre.

Pour dire « Stop aux violences sexistes et sexuelles », nous marcherons avec « Nous Toutes » partout en France le samedi 24 novembre, veille de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. A Paris, la manifestation partira de l’Opéra à 14h et se dirigera vers République. Afin de secouer l’opinion publique, réussir une réelle déferlante féministe est l’objectif de « Nous Toutes ». Un an après l’affaire Weinstein et l’émergence de #Me Too et #Balance ton porc, la lutte contre les violences faites aux femmes est toujours d’une brûlante actualité. Les

Un féminicide de plus

Razia a été assassinée hier mardi dans une rue de Besançon. Fuyant un mari violent, menaçant de la tuer, elle était en prise en charge par l’association Solidarité Femmes Besançon et bénéficiait d’une ordonnance de protection. Nous sommes révoltéEs par ce nouveau féminicide alors même que rien qu’au mois d’octobre dans le Doubs, on déplore une femme décédée sous les coups de son conjoint à Mandeure, une femme victime de coups à Pontarlier et une autre mutilée par son compagnon à Ornans, et que les responsabilités dans le meurtre d’Aurélia

« Nous en avons plus qu’assez. »

Il y a un an, la vague #MeToo secouait la planète tout entière. Dans tous les pays, toutes les villes, toutes les entreprises, toutes les maisons, la question des violences sexistes et sexuelles s’est invitée à la table. Des millions de personnes ont pris conscience de l’ampleur des violences que subissent les femmes au quotidien. Remarques sexistes, dévalorisation, humiliations, insultes, coups, harcèlement, violences conjugales, agressions, viols, exploitation sexuelle, inceste, mutilations sexuelles, mariages forcés, meurtres… Chaque fois qu’un homme tue, viole, agresse ou harcèle, ce sont toutes les femmes qui ont