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Catalogne : pour une solution politique ! Liberté pour les prisonniers politiques !

Les aspirations du peuple catalan sont anciennes et se sont manifestées à différentes reprises. Le but de cet article n’est pas de revenir sur la guerre civile et la révolution, n’empêche les curieux pourront y retrouver des partis et bien des aspects présents aujourd’hui. Ils pourront aussi se plonger dans “Hommage à la Catalogne” de Orwell. Pour parler de l’histoire récente, nous pouvons considérer que le processus démarre en 2010 suite au recours du Parti populaire devant le Tribunal Constitutionnel et le rejet par celui-ci des principaux éléments d’un nouveau

Déclaration d’Anticapitalistas

Aujourd’hui, 12 février 2019, débute devant la Cour suprême le procès contre le référendum du 1er octobre 2017. Ce procès vise 12 personnes, membres de différents partis et organisations de la société civile catalane. Nous allons assister dans les prochaines semaines, quoi qu’il en soit, à une véritable affaire de portée générale visant l’indépendantisme dans un procès au caractère nettement politique. • Au-delà du procès, nous ne pouvons pas oublier que la persécution judiciaire ciblant l’indépendantisme catalan touche déjà plusieurs milliers de personnes, soumises à enquête, parmi celles-ci plus de

Catalogne/Etat espagnol. Un procès contre la démocratie

Vendredi 1er février, les neuf prisonniers et prisonnières politiques indépendantistes ont été transférés à Madrid, lançant le compte à rebours final du procès contre la démocratie. Ces neuf personnes font face à des accusations de rébellion, ou de rébellion et détournement de fonds, qui peuvent « coûter » 156 ans de prison. Le même jour, des mobilisations ont commencé en Catalogne. Le matin, lors de leur transfert à Madrid, le soutien aux prisonniers et prisonnières se manifestait sur les routes et l’après-midi il y a eu des rassemblements et des manifestations dans

Le laboratoire andalou, une victoire des idées de droite…

L’élection du 2 décembre est une victoire pour les idées de droite. Le PSOE perd un bastion historique, baisse en voix et se retrouve avec 14 députés de moins. Adelante Andalucia, coalition de Podemos et de Izquierda Unida, unis pour cette élection contrairement à 2014, perd des voix et 3 députés. Il est évident que les 5 % de plus d’abstention viennent de l’électorat de gauche. Le PP continue de manière significative à perdre des voix et des députés. Il représente 20,7 % , alors qu’il représentait 45,5 % en

Etat espagnol. Changements et incertitudes pour la fin de l’année

T’imagines-tu un grand sorcier du Ku Klux Klan, portant toutefois un costume et avec des manières de dirigeant d’entreprise, devenir président des États-Unis ? Impossible. C’est comme si Donald Trump arrivait à la Maison Blanche. C’est ainsi, en riant, tranchant, que répondait l’inspecteur afro-américain Ron Stallworth de Colorado Springs (Colorado) au cœur de la montée des droits civiques et du pouvoir noir des années 1960 et 1970. Ce personnage est mis en scène dans le dernier film de Spike Lee, BlacKKKlansman [1]. Ce qui le faisait rire est pourtant arrivé. Et pas seulement Trump. Chaque

Coup de tonnerre en Andalousie

Les élections au Parlement Andalou ouvrent le cycle électoral dans l’Etat espagnol. Ce cycle est de 4 ans. Le 26 mai se tiendront les élections des municipalités, des parlements des autonomies (hors Catalogne, Pays Basque et Galice) et du parlement européen. L’élection est à un tour avec des listes par « provincias » (département chez nous) et une répartition des sièges à partir de 3 %. Les élections au parlement andalou du 2 décembre ont été avancées en raison de la rupture de l’accord majoritaire PSOE – Ciudadanos, de la part de

Etat espagnol. Accord sur le budget général de l’Etat : ombres et lumières

Le document Accord du budget général de l’État 2019: un budget pour un état social conclu entre le gouvernement du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) de Pedro Sánchez et le groupe parlementaire confédéral d’Unidos Podemos/En Comú Podem/En Marea suppose, s’il est mis en œuvre, une amélioration des conditions d’existence, sur certains aspects importants, de larges secteurs de la population. Les obstacles qui se dressent sur le chemin de l’adoption de ce budget général (PPGG-Presupuestos Generales) sont nombreux. Il s’agit d’obtenir l’accord de la Commission européenne, le soutien des forces nationalistes et indépendantistes

Andalousie. Entretien avec Teresa Rodriguez

Les dernières semaines de Teresa Rodriguez ont été d’une activité intense : présentation du projet « En Avant Andalousie » dans différentes provinces, des primaires au sein de Podemos Andalousie avec remise en cause de la part de la direction fédérale de son parti qui a fini par la confirmer en tant que leader de cette formation et clôture de la période d’activité du Parlement Andalou. Ces éléments étant déjà presque révolus, nous allons nous pencher sur certains moments clefs de ces processus. Tu as été réélue avec les trois quarts des votes

Etat espagnol. Le régime, entre détente social-libérale et extrême droite

Après deux mois d’existence du nouveau gouvernement présidé par Pedro Sánchez, il est difficile de trouver des signes de changements allant au-delà d’un adieu à l’ère Rajoy [21 décembre 2011-1er juin 2018], sur un plan plus cosmétique que symbolique. En effet, nous savions déjà qu’en ce qui concerne le noyau dur de la politique d’Etat et de l’UE (Union européenne), dit autrement, l’économie politique, rien ne permettait d’espérer un changement de cap. La ministre de l’économie, Nadia Calviño, l’a clairement établi peu après avoir pris ses fonctions, lorsqu’elle a déclaré: «la confiance des marchés

Etat espagnol. Le chemin étroit du nouveau gouvernement et les défis d’Unidos Podemos

Le triomphe de la motion de défiance constructive présentée par Pedro Sánchez ce 1er juin et l’expulsion de M. Rajoy [«M punto Rajoy», allusion à la façon dont Podemos et d’autres nomment publiquement l’ancien président du gouvernement en raison de l’apparition de son nom dans des affaires de corruption] de la Moncloa [siège du président du gouvernement à Madrid] constituent sans aucun doute une bonne nouvelle et c’est ainsi qu’elle a été reçue par une large majorité de la société espagnole. Un nouveau scénario politique s’ouvre ainsi, plein d’inconnues et sans susciter de grandes

Etat espagnol. Communiqué d’Anticapitalistas

Enfin, le Parti populaire (PP) a été délogé du gouvernement central [1]. Sa faiblesse parlementaire [137 députés sur 350, alors qu’entre 2011 et 2015 le PP disposait d’une majorité absolue] et la situation intenable générée par le jugement du cas de corruption «Gürtel» [rendu le 24 mai, deux jours après que le Parlement a adopté le budget 2018, suite à un processus fastidieux de six mois] ont mis un terme à un gouvernement qui s’est montré l’exécuteur fidèle de politiques autoritaires, liberticides et antisociales. Un gouvernement assiégé par la corruption, sans aucun

Etat espagnol : Rajoy touché mais pas encore (complètement) coulé

Le verdict rendu jeudi 24 mai à l’encontre de l’ancien trésorier national du Parti populaire (PP), Luis Bárcenas, et de 28 autres prévenus a plongé l’Espagne dans l’inconnu. 351 années de prison au total ont été prononcées pour ce qui est le plus grand scandale de corruption que la péninsule ait connu. Directement visé, le PP au pouvoir a mis un genou à terre. Profitant de l’occasion, le Parti socialiste (PSOE) a annoncé la présentation d’une motion de censure. Une motion qui, entre négociations, tractations et coups de théâtre, peut faire