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L’Arlésienne du financement de la transition écologique

La crise écologique étant aujourd’hui avérée, tous les discours officiels, qu’ils proviennent des gouvernements, des institutions internationales et même des plus grandes entreprises multinationales, assurent de la volonté d’engager une transition écologique, notamment énergétique. Mais la réalité est moins belle. Que ce soit au niveau international pour faire entrer l’accord de Paris sur le climat en application, ou au niveau européen pour respecter l’échéancier de limitation des gaz à effet de serre, ou au niveau français avec la loi pour la transition énergétique et la croissance verte (2015), les moyens

17 novembre : justice sociale et fiscale, justice climatique même combat !

Depuis début novembre nous le voyons partout, au travail, dans la rue, avec nos voisins, de nombreuses colères accumulées ces derniers mois sont en train de se cristalliser autour de la mobilisation du 17 novembre. Des centaines de blocage sont organisés et ce nombre augmente jour après jour. Bien sûr, contenu de la thématique, l’extrême droite et la droite dure tentent de récupérer ce mouvement de grogne, ce début de jacquerie, mais heureusement ni leur implantation, ni leur force ne leur permettent d’être aux commandes. De notre point de vue,

Travail, emploi, syndicalisme et transition

La reconnaissance de la crise climatique, de son ampleur et de son accélération, et plus largement d’une crise écologique multidimensionnelle, est l’objet depuis plusieurs années d’un relatif consensus, dont l’accord de Paris en décembre 2015 a porté la marque. Si l’Amérique de Donald Trump n’est jamais à l’abri d’une remise au goût du jour du climato-négationnisme, la question politique majeure concerne désormais la nature des réponses à la crise écologique. Dès 1974, André Gorz alertait sur le fait que malgré sa résistance, le capitalisme finirait par intégrer la contrainte écologique,

Voies et moyens de la transition écologique

Cet article part du présupposé suivant : la conversion écologique implique une phase de transition, qu’il s’agit de définir et qui implique des propositions en matière de contenu et de stratégie. La nécessité de ce type de transition est liée au fait que la conversion écologique (encadré), partie intégrante du projet d’émancipation, nécessite un changement radical de système économique, donc de rapports sociaux. Dans ce cadre, une phase de transition est nécessaire pour rendre possible la conversion progressive de la société. Cette proposition repose sur l’hypothèse fondée sur l’histoire et l’actualité

Nous avons marché pour la forêt, notre bien commun…

A l’appel de l’intersyndicale de l’Office National des Forêts (ONF) et d’ONG de protection de la nature et des écosystèmes, une initiative inédite s’est déroulée pendant 40 jours, avant de se rassembler le 25 octobre à St Bonnet Tronçais (forêt de Tronçais entre l’Allier et le Cher) où 1 5000 forestier-es et soutiens citoyens se sont réunis. Quatre marches parties de Strasbourg, Valence, Mulhouse et Perpignan ont vu des forestier-es et des citoyen-es se relayer pour converger le 24 octobre à Cérilly. Il y avait près de 300 personnes à

Climat : tout pour le demi-degré

Un demi-degré Celsius peut paraître insignifiant. En pratique, augmenter la température d’un demi-degré n’est pas de nature à nous faire enlever notre pull. Pour le climat, c’est une autre affaire. C’est ce que vient de confirmer le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) qui vient de publier son rapport spécial. Entre un réchauffement à 2°C (objectif principal de l’accord de Paris) et un réchauffement à 1,5°C, les conséquences sur les conditions de vie sont colossales. Le résultat de la synthèse des travaux quantitatifs et qualitatifs du Giec est,

Démission de Hulot : Macron perd sa pastille verte

En quittant le gouvernement, le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot provoque un électrochoc en Macronie, où il était la (seule) caution écologiste. Un coup de tonnerre. Nicolas Hulot aura surpris tout le monde, jusqu’à lui-même peut-être, en prenant et en annonçant en direct sur France Inter sa décision de démissionner du gouvernement. Pour ne pas « devenir cynique », pour ne pas « abaisser le niveau d’exigence ». Parce qu’il n’y croit plus. Dans un entretien peu banal, avec une émotion palpable, le leader de la cause environnementale a égrainé les raisons de l’échec,

Canicule : un avertissement très sérieux !

Il est difficile – pas impossible, mais ça se fera après coup – d’établir avec certitude que la canicule actuelle en Europe est due au changement climatique. Ce qui est certain par contre, absolument certain, c’est 1°) que cet évènement météorologique est cohérent avec les projections des climatologues qui étudient le “global warming”; 2°) que la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes comme celui-ci renforce évidemment l’idée que c’est bien le changement climatique “anthropique” qui nous fait transpirer, menace nos ressources en eau (entre autres choses)… et peut même tuer dramatiquement

ZAD de Notre-Dame-des-Landes : bourbier, fiasco, parfum de Mai 68…

« Comment sortir du bourbier sur la ZAD ? » interroge sur toute sa « une » le quotidien Presse Océan de ce jour. « L’expulsion de la ZAD tourne au fiasco et les manifestations continent » titrait pour sa part Ouest-France dans son édition dominicale du 15 avril, le journaliste Jean-François Martin concluant ainsi son article « Au bout du compte, après plus de 4 000 grenades tirées, non seulement la situation ne s’est pas arrangée d’un iota mais, au contraire, s’est aggravée par rapport à lundi matin, début de l’opération. Il faudra du