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Marine Le Pen doit être battue !

Pendant tout son mandat, E. Macron a mené une politique de casse sociale, de démantèlement du service public, de répression des mobilisations, de dérives liberticides (loi sur le « séparatisme », loi « asile et immigration »…) au service des plus riches. A coup de polémiques nauséabondes (sur le pseudo « islamo-gauchisme » par exemple), E. Macron et ses ministres ont également banalisé les discours de l’extrême-droite et attaqué toutes celles et tous ceux qui se sont dressés contre ces idées. Loin d’être un barrage à l’extrême-droite en général, En

« L’extrême droite et Macron, ce n’est pas pareil »

Que représenterait une victoire de l’extrême droite, dimanche ? Un terrible voyage au bout de la nuit. Il ne faut pas oublier que l’extrême droite cible d’abord les minorités, en particulier les étrangers, les musulmans et les habitants des banlieues populaires. Les femmes, ciblées par une misogynie constitutive de leur identité politique, en seront les premières victimes. L’extrême droite fera de l’État de droit des cocottes en papier. La liberté sera sous surveillance, et la politique antisociale, que nous contestons chez Macron, se poursuivra. C’est un cocktail dangereux quand nous connaissons

La lutte pour l’autodétermination de l’Ukraine

Entretien avec Yuliya Yurchenko, conduit par Ashley Smith Ashley Smith: Quelles sont les conditions de vie des Ukrainiens dans cette guerre ? Quel est l’état de la résistance militaire et civile à l’invasion de la Russie ? Yuliya Yurchenko: Tout d’abord, c’est vraiment bien de m’entretenir avec vous et de raconter l’histoire de cette guerre et de cette résistance d’un point de vue ukrainien et de gauche. Je pense que tout le monde sait que les bombardements russes ont gravement endommagé des villes entières, notamment Marioupol, et tué un nombre innombrable de

Le Pen : danger mortel

Jean-Luc Mélenchon a manqué le 2d tour à 400 000 voix. 400 000 voix qui auraient redonné espoir, confiance, et épargné au pays l’épreuve des jours qui nous séparent du 24 avril, marqués par un débat polarisé entre un président sortant au bilan catastrophique qui annonce vouloir encore durcir sa politique anti-sociale au service des plus riches, et une Marine Le Pen qui surfe sur le dégagisme mais sur fond de vernis social illusoire, avec le racisme comme boussole et des alliés néofascistes en Europe et dans le monde. Le bilan de

A ma·mon camarade antifasciste du second tour

Au premier abord, ça m’a gonflé. Et puis après, ça m’a inquiété. Maintenant, ça me fait carrément flipper. Je ne compte plus le nombre de commentaires de ce type : « Tu n’es pas clair, tu votes Macron ou pas ? » , « C’est super grave, il faut voter Macron. », « Si tu ne votes pas Macron, tu votes Le Pen. », « Tu ne vas pas voter Le Pen quand même ? », « Ne pas voter Macron, c’est user de son privilège de mâle blanc privilégié. ». Et j’en passe. Camarade, camarade antifasciste du

Contre l’impérialisme russe

Bien que la majorité de la gauche ait condamné l’invasion russe de l’Ukraine, l’unité du camp de gauche fait toujours défaut. Nous voudrions nous adresser à ceux de gauche qui s’en tiennent encore à la position des « torts partagés » qui considère la guerre comme une guerre inter-impérialiste. Il est grand temps que la gauche se réveille et fasse une « analyse concrète de la situation concrète » au lieu de reproduire les cadres usés de la guerre froide. Négliger l’impérialisme russe est une terrible erreur pour la gauche. C’est Poutine, et non l’OTAN,

Après le premier tour de la Présidentielle

La campagne de la Présidentielle s’est déroulée dans un contexte bien singulier, masquée en partie par la crise sanitaire et la guerre en Ukraine, handicapée par l’absence de véritable engagement dans la campagne de Macron qui a de fait empêché le débat contradictoire qui aurait pu avoir lieu. Elle n’est entrée dans la réalité des couches de la population les moins intéressées par les enjeux électoraux actuels que fort tardivement. Bien sûr, nous sommes déçus, tristes et inquiets, du résultat de ce 1er tour. Déçus parce que notre campagne méritait

Le 10 avril, voter Mélenchon, c’est décisif !

La campagne de la Présidentielle entre dans sa toute dernière ligne droite et trois candidatures se dégagent assez nettement. Macron bénéficie de sa position de Président sortant et de sa position centrale sur l’échiquier politique, d’autant plus à l’heure où la peur de l’inconnu et celle de l’instabilité se renforcent sous l’effet de la guerre en Ukraine. Depuis son déclenchement, les thèmes de la campagne spécifiques à la situation française ont été relégués au second plan. Le programme de Macron, très à droite, empêche Pécresse de rassembler tout l’arc des