L’invasion des sièges Congrès national, de la Cour suprême fédérale et du palais présidentiel de l’Alvorada représente une tentative de coup d’État. Le bolsonarisme continue d’agir en toute impunité et a lancé ce dimanche une « invasion du Capitole » à la brésilienne. L’indulgence des forces de sécurité du district fédéral, commandées par l’ancien ministre de la Justice de Bolsonaro, Anderson Torres, est évidente. L’inaction de la police militaire face à l’escalade du coup d’État est amplement documentée. Face à cela, les groupes parlementaires du PSOL à la Chambre des Députés et l’exécutif national du PSOL exigent :
– Identification et punition exemplaire de toutes les personnes impliquées, que ce soient des terroristes impliqués dans des actes de déprédation, ou bien ceux qui les financent, conformément à la loi pour la défense de l’État de droit démocratique (loi 14197/2021) ;
– Intervention fédérale en matière de sécurité publique dans le District fédéral ;
– Renvoi immédiat du secrétaire à la sécurité du District fédéral, Anderson Torres ;
– Mise en place d’une commission d’enquête parlementaire qui enquêtera sur la négligence des forces de sécurité à la Chambre législative du District fédéral et dans le Congrès national ;
– Convocation du gouverneur du District fédéral pour qu’il témoigne sur les événements du coup d’État et l’action de la police ;
– Démantèlement immédiat des camps de putschistes devant le quartier général de l’armée dans la capitale et dans les États ;
– Renforcement de la mobilisation populaire contre le bolsonarisme, avec un soutien à toutes les manifestations appelées par les mouvements sociaux pour défendre la démocratie brésilienne.
L’action d’aujourd’hui montre combien il est important qu’il n’y ait pas d’amnistie pour les bolsonaristes qui, à l’intérieur et à l’extérieur du gouvernement Bolsonaro, ont commis et continuent de commettre de nouveaux crimes contre le peuple brésilien.
Le PSOL n’acceptera pas cette offensive de coup d’Etat sans réagir. En plus d’exiger que les autorités agissent pour l’état de droit démocratique, face à ce coup d’état nous serons prêts à défendre la volonté souveraine des urnes par notre action dans les mouvements sociaux, sachant que la mobilisation populaire est cruciale pour arrêter l’extrême droite.
L’exécutif national du PSOL, le 8 janvier 2023.
PSOL à la Chambre législative du District fédéral