À Lyon, les étudiant·es mobilisé·es en soutien au peuple palestinien ont décidé en Assemblée Générale, le mardi 30 avril, d’occuper l’amphithéâtre Marcel Pacaut de Sciences Po Lyon (IEP). Après être parvenu à s’emparer des lieux jeudi 2 mai dans la matinée, les occupant·es ont été expulsé·es par la police vendredi 3 mai, aux alentours de 10H45, sur demande de la direction de l’IEP. Inédite, l’entrée des forces de l’ordre dans l’enceinte de Sciences Po Lyon marque un tournant répressif pour le mouvement étudiant, dans la droite lignée de l’étouffement de
Université
Macron : plus loin dans la marchandisation des universités
Emmanuel Macron vient de faire un discours en clôture du congrès de France Universités où il dévoile ses choix pour l’avenir des universités, avec des conséquences sur tout le système éducatif. Nous avons interrogé Hugo Harari-Kermadec, enseignant-chercheur. Que retenir des annonces d’E.Macron sur les universités (jeudi 13/01/21) ? Devant les présidents d’universités, Macron a fait l’éloge de son quinquennat et a annoncé qu’il voulait aller plus loin dans la marchandisation des universités. Il veut plus de concurrence, des frais d’inscription plus élevés et s’adapter plus au marché global de l’enseignement supérieur
Bilan et perspectives de la mobilisation étudiante contre la sélection
Eléments de réflexion, d’analyse et de compréhension du mouvement contre la sélection à l’université. Macron a imposé au forceps mais sans réel effort son projet concernant l’éducation en France. Dorénavant l’accès aux études supérieures n’est plus un droit, mais un privilège. Il faut apprécier la portée idéologique de cette réforme. Sa conception se trouve au cœur de la philosophie libérale voulant que l’individu soit tout, et les biens communs pas grand-chose. Après les parcours individualisés, l’orientation active et autres processus générateurs d’inégalités, voilà ouvert le marché de l’éducation. Ainsi, la
Arrêté Licence : les vacances n’ont pas stoppé les casseurs
Une année aura suffi à Macron, Vidal et la conférence des présidents d’Université pour mettre au tapis l’Université ouverte à tou·tes. Car c’est bien de cela qu’il s’agit pour les néolibéraux. Détruire consciencieusement et avec méthode, le service public de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. La méthode : aller vite et frapper fort, avant l’émergence d’une alternative politique dans l’ESR qui pourrait fédérer les oppositions à leur projet. Le projet à long terme : faire correspondre l’enseignement supérieur aux demandes du secteur privé. Dans ce contexte de bataille idéologique