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Crise du Covid-19 : résignation ou colère ?

« Beaucoup de certitudes, de convictions seront balayées » a déclaré en début de semaine le chef de l’état. Comment doit-on interpréter les propos d’Emmanuel Macron ? Doit on s’en inquiéter ? il faut plus que jamais aujourd’hui se demander ce que signifie cette déclaration et ce qui peut en découler. Ces propos peuvent entrer en résonance avec le projet de loi d’urgence lié au coronavirus, présenté à l’assemblée jeudi 19 mars, et du coup légitimer notre inquiétude. D’abord ce projet de loi autorisera le gouvernement à légiférer au sujet d’une certain nombre de

L’avertissement du virus

Le virus nous parle. Il nous dit que nous avons besoin de solidarité, de générosité et de mesure. Il nous dit que l’austérité, la privatisation et la rentabilisation à tout va sont criminelles, surtout dans la santé. Il nous dit aussi qu’il est possible d’initier une vraie diminution radicale des émissions de gaz à effet de serre, de l’ordre de 7% en base annuelle. À une condition : produire moins et transporter moins. Évidemment, le virus ne fait preuve d’aucun discernement : il réduit les émissions à l’aveuglette, en supprimant des

Coronavirus : les 11 mesures d’urgence proposées par la France insoumise

L’épreuve sanitaire traversée par la France avec le Covid-19 place notre peuple dans une situation inédite. La violence de la situation change le cours de l’histoire. Les règles de fonctionnement de la société telle que nous la subissons nous ont exposés au risque et nous condamnent au désastre humanitaire si nous n’en changeons aussitôt que possible. Il faut agir sur d’autres bases sans attendre « le monde d’après » que nous promettent une nouvelle fois les responsables du désastre du « monde de maintenant ». Dès à présent, l’intérêt général humain doit prévaloir sur tous les

L’intérêt humain, résolument

Notre vie ralentit par l’effet du confinement et s’accélère au gré des annonces et informations qui s’enchainent, générant leur lot quotidien de nouvelles inquiétudes. Nous sommes potentiellement pris de panique, à l’échelle individuelle et collective, et c’est le moment de tenir bon et d’agir avec le maximum de rationalité. La situation est chaotique, instable, fragile. Il n’est pas simple de prendre du recul mais je veux livrer ici quelques convictions sur ce que nous traversons. D’abord, conformément à ce que je peux lire des autorités sanitaires, du monde médical et

Lettre d’Italie au temps du Coronavirus

L’émergence du coronavirus est un scénario inédit. Bien que certains gouvernements continuent à sous-estimer la gravité de la menace (les Etats-Unis en particulier), l’OMS vient de déclarer officiellement son caractère de pandémie et de plus en plus de gouvernements commencent à réaliser la mesure de la menace. L’Italie est maintenant, après la Chine, le second pays le plus touché avec plus de 10.000 cas confirmés et plus de 1000 décès, nombres en constante augmentation. Ainsi, l’Italie peut être considérée comme un cas test de la façon dont le virus pourrait

Covid-19 ou le système mis à nue

L’expansion mondiale du Covid-19 est le plus puissant révélateur de l’absurdité et de l’injustice du système capitaliste. La pandémie a catalysé les contradictions et mis en évidence l’absence de résilience de nos modes de fonctionnement, aussi bien d’un point de vue économique, que social et écologique. Le parallèle avec le traitement du dérèglement climatique est frappant, cette fois-ci en accéléré. L’aveu de Macron vaut son pesant d’or : « Ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché.

Un monde instable et imprévisible à l’heure du coronavirus

Jamais, depuis 1945, le monde n’avait connu une situation aussi chaotique et instable dans un enchevêtrement de crises aussi diverses que majeures : climat et environnement, migrations, guerres et tensions géopolitiques, montée des autoritarismes, ralentissement du commerce mondial, soulèvements populaires sur tous les continents, endettements et marchés financiers hors contrôle, et enfin la crise sanitaire due au coronavirus… Si ces crises sont interdépendantes – comment penser les questions migratoires sans penser au climat, aux conflits et aux guerres – il nous faut choisir un angle et, aujourd’hui, l’épidémie de Covid-19 est

Pour une appropriation sociale du médicament

Manifeste : www.medicament-bien-commun.org Nous affirmons : · La santé est un droit universel : les États, les pouvoirs publics, toutes les actrices et tous les acteurs agissant dans le domaine de la santé, doivent garantir un égal accès de toutes et tous aux soins et traitements de qualité. · L’accès aux médicaments est un droit de la personne fondé sur le droit inaliénable aux soins. · L’égalité d’accès aux médicaments est une condition indispensable à la jouissance du droit à la santé. En ce sens, le médicament est un bien commun

Retraite, santé et grand débat national : escroquerie intellectuelle sur fond de manipulation idéologique.

L’offensive contre la Sécu est lancée. Frontale, brutale. Les fiches produites par les hauts fonctionnaires qui peuplent le ministère de l’Economie et des Finances à Bercy, et dont les convictions libérales ne sont plus à démontrer, témoignent de cela. Documents de support au Grand débat national, elles constituent un véritable arsenal argumentaire orienté vers un objectif : réduire ce qu’ils rangent dans les dépenses publiques et concrètement, réduire les pensions de retraites et les dépenses de santé. Il faut dire que la commission européenne en juin dernier avait initié l’affaire. Dans

Psychia­trie, EHPAD, à Rouen et ailleurs : le vent de la colère

La situa­tion dans le domaine du soin et de la santé se dété­riore de façon alar­mante. C’est l’aus­té­rité avec la baisse du budget de la Sécu­rité sociale et de celui des hôpi­taux. C’est la dimi­nu­tion du person­nel toutes caté­go­ries, l ‘explo­sion du nombre des contrac­tuels, la multi­pli­ca­tion des déserts médi­caux. C’est au nom des parte­na­riats public-privé, de la gouver­nance qui est impo­sée au public au nom de cette logique, une priva­ti­sa­tion du système de santé. C’est encore la dispa­ri­tion program­mée de la Sécu­rité Sociale au profit des complé­men­taires et des

Euthanasie et suicide assisté

Nous savons que le droit à vivre humainement, dans un pays riche comme la France, est loin d’être une réalité dès la naissance du fait des inégalités territoriales, sociales et hommes-femmes. Les conditions de la mort connaissent autant d’inégalités. Bien plus, le droit à mourir, la liberté d’un individu face à une maladie incurable, des souffrances insupportables, l’épuisement de ses capacités à préserver ce qu’il estime être “vivre”, ce droit et cette liberté n’existent pas, sont passibles de poursuites et de condamnations. Alors que s’ouvrent les États généraux de la