Le savoir, les découvertes scientifiques, les procédés techniques devraient constituer un bien commun de l’humanité. Or plus le capitalisme s’est étendu, plus il a favorisé l’appropriation privée des connaissances et des techniques notamment par le système des brevets. Non seulement le grand capital ne partage pas les connaissances mais il se les approprie et ensuite les fait payer au public. Il accapare les résultats des recherches effectuées par des universités ou des centres de recherche publics. Il brevette aussi des semences qui sont le résultat de multiples sélections opérées au
Santé
« Propriété privée des brevets et égoïsme sanitaire, un crime contre la santé de l’humanité »
# 8 – Décembre 2021 : note du groupe de réflexion sur la crise sanitaire d’Ensemble et Ensemble Insoumis La pandémie du covid continue ses ravages sur la planète et les vagues de contamination se succèdent. Fin 2021 le chiffre de 3,5 millions de morts est évoqué au plan mondial, sur la base des déclarations officielles des Etats. Mais l’ OMS estime que ce chiffre est sous-estimé de moitié. Depuis octobre 2020 c’est au moins 10 000 morts par jour dans le monde. La pandémie continue et ce que l’on pouvait craindre
Syndicats et vaccination : l’hésitation de l’obligation
Tous les syndicats défendent très clairement la vaccination. Mais ils sont réservés ou muets sur l’obligation. Ils sont également réservés ou opposés au « passe sanitaire » conditionnant l’accès aux lieux publics, et pour les personnels y travaillant chargés de la surveillance. Trois syndicats ont déposé un recours au Conseil constitutionnel pour qu’il déclare « l’inconstitutionnalité de la loi », notamment parce qu’elle aggrave les « discriminations » sur la mise en place du « passe sanitaire », au regard des « droits fondamentaux », et qu’il renforce la «
La gauche, les manifs « anti-Pass » et le piège de Macron
237 000 le 7 août, 215 000 le 14… Quel est le bilan d’étape de la mobilisation « anti-Pass » qui semble déjà marquer le pas ? TOUTE LA GAUCHE A VOTE « CONTRE LE PASS » Le sujet n’est pas ici de refaire une analyse du caractère « liberticide » du Pass, analyse que l’ensemble de la gauche partage du moins en partie puisqu’il a été rejeté par l’unanimité de ses député-es au parlement : le Pass instaure un nouveau motif de licenciement, assez baroque puisqu’il s’agit d’une obligation vaccinale, bien que comme le rappelle à
Le cadeau à Macron…
Alors que les admissions en réanimation se multiplient, nous affirmons la nécessité d’un passe sanitaire. A entendre certains des syndicalistes et des dirigeants politiques, s’ils rappellent qu’ils sont pour la vaccination générale pour combattre la pandémie, ils s’affirment contre le passe sanitaire. On est en pleine confusion et ambigüité. 1) On confond cette loi de Macron (même corrigée par le Conseil Constitutionnel) et le principe d’un passe sanitaire comme protection sanitaire et moyen utilisé pour rendre la vaccination quasi généralisée avant d’être contraint de la rendre obligatoire . Voter contre
Argumentaire pour une politique de vaccination anti-Covid de masse
# 7 – Note du groupe de réflexion sur la crise sanitaire – Août 2021 Quelques principes sur la vaccination : A l’occasion d’une maladie provoquée par la rencontre avec un virus ou une bactérie pathogène, différents systèmes biologiques aident l’organisme à se défendre. Le système immunitaire y contribue d’une manière particulière : à partir de cellules spécialisées qui repèrent comme étranger au corps certains constituants de l’agresseur, il fabrique des anticorps (protéines appelées aussi immunoglobulines) qui les neutralisent et permettent d’éliminer l’agresseur. Ces constituants sont dits immunogènes. Enfin, et surtout,
Refusons le projet de loi sanitaire et les régressions sociales
Le pass sanitaire marquera la vie de millions de Français·es, puisqu’en très peu de temps, et encore plus dès lors que le test PCR ne sera plus gratuit, toute vie sociale et professionnelle sera contrainte par le fait d’être vacciné. Pourtant, cette décision a été prise de façon autoritaire, non démocratique, dans un cadre de délibérations obscures, celui d’un seul homme : le président de la République qui n’aura réuni que le seul Conseil de défense. Elle passe outre toute discussion réelle au Parlement qui est, une fois encore, considérée comme
Sur la vaccination…
Quelques remarques sur le débat en cours. 1. Le problème de la vaccination ne peut pas être traité comme un simple problème de liberté individuelle, tout simplement parce que ne pas être vacciné a des conséquences sur les autres. Toute liberté est toujours encadrée et relative au bien commun. La vaccination obligatoire existe déjà, et depuis longtemps, pour un certain nombre de vaccins. De plus, quand on va dans un certain nombre de pays, il est obligatoire de se faire vacciner contre telle ou telle maladie. Dans son principe, la
Contribution sur le contexte actuel, vaccination, déclaration de Macron
Cette contribution au débat a pour objectif de débattre, c’est à dire de confronter des points de vue, dans le respect des un-e-s et des autres et de le faire en toute sérénité, c’est à dire en s’extirpant du temps court des réseaux sociaux. Au delà de l’allocution de Macron sur laquelle je reviendrai, je souhaitais dire mon malaise quant à des « prises de position », plus exactement « des saillies », trouvées justement sur les réseaux sociaux divers et variés, qui m’ont déterminée à rédiger cette modeste contribution. Sans parler de certains
Pour une couverture vaccinale généralisée !
# 6 – Note du groupe de réflexion sur la crise sanitaire – Juillet 2021 Il est urgent que les brevets sur les vaccins soient levés ! Il est impératif que la couverture vaccinale de la population, ici et dans le monde, se généralise ! Il est indispensable que les soignant.es soient vacciné.es contre le Covid ! Comme l’été dernier, nous sommes sorti.es du confinement et nous ne souhaitons pas y retourner. Nous voulons oublier le plus vite possible ces dix-huit mois qui ont été si difficiles pour la population – à l’exception des milliardaires
Printemps 2020 – Printemps 2021 : retour à la case départ ?
Note # 5 du groupe de réflexion sur la crise sanitaire Mars 2021, presque jour pour jour la date anniversaire du premier confinement, retour à la case départ. Le chef de l’état l’a dit lui-même le 31 mars : « Nous avons tout fait pour prendre ces décisions le plus tard possible ». C’est peut-être justement le problème, si on rembobine le film il y a quelques mois. Le variant anglais est alors déjà majoritaire en Grande Bretagne, les hôpitaux sont rapidement débordés et on apprend que ce variant est plus contagieux et
Covid : que faire face à la crise qui se prolonge ?
Le surgissement de l’épidémie à l’échelle mondiale a provoqué un ébranlement des états et des sociétés qui ouvre la possibilité d’une prise de conscience large que la mondialisation capitaliste conduit à des crises très graves dont les dimensions sanitaires, sociales, écologiques sont étroitement imbriquées. La situation actuelle, avec à la fois l’émergence en un temps record de solutions vaccinales efficaces et l’incapacité du système de production à garantir un approvisionnement universel autorisant une vaccination de masse dans des délais rapides, souligne encore les impasses du capitalisme. La prolongation de la
Covid-19 : comment combattre la pandémie ?
Comparer l’histoire de la pandémie Covid-19 en Asie et en Europe (ainsi qu’entre pays asiatiques et européens) aide à discuter des choix et des moyens d’une politique sanitaire. La réponse à certaines questions peut-être d’une évidence criante, ou s’avérer bien plus complexe. L’histoire de toute épidémie (et a fortiori de toute pandémie) combine maints domaines : biologique et écologique, médical et scientifique, politique, social ou culturel… De ce fait, il met redoutablement à l’épreuve les systèmes de santé (au sens large), les solidarités (intergénérationnelles, hommes-femmes, sociales et internationales), les Etats. Quand les conditions
Déclaration de Ensemble insoumis! Notre exigence : pas de bénéfice en temps de pandémie.
Dans un communiqué en date du 2 février, le groupe pharmaceutique américain Pfizer estime que les ventes de son vaccin contre la Covid 19 lui rapporteront environ 15 milliards de dollars en 2021, ce qui pourrait lui dégager une marge, avant impôt, de 25 à 30%. Et en conséquence, le bénéfice de l’action serait révisé à la hausse entre 3,10 et 3,20 dollars contre 3 à 3,15 auparavant. De son côté, Sanofi, dont la mise au point d’un vaccin anti-Covid n’a pas abouti, annonce un bénéfice net de 12 milliards