Instagram RSS

Gaza : l’échec de la politique israélienne d’enfermement du peuple palestinien

L’offensive menée depuis la Bande de Gaza par des groupes armés palestiniens, revendiquée notamment par le Hamas, est d’une ampleur sans précédent. Des sites militaires israéliens ont été investis, notamment à Sderot et au poste de Karem Abu Salem, qui est le seul point de passage des marchandises depuis le resserrement du blocus de Gaza. Dans le même temps, des milliers de roquettes étaient tirées, dans une attaque massive mettant en échec la défense anti-missiles israélienne. Il est d’abord important de qualifier cette opération pour ce qu’elle est : une opération

Israël-Palestine : pour une paix juste et durable, stop à l’escalade !

L’offensive armée de forces palestiniennes menée par le Hamas intervient dans un contexte d’intensification de la politique d’occupation israélienne à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem Est. Nous déplorons les morts israéliens et palestiniens. Nos pensées vont à toutes les victimes. L’escalade actuelle risque d’entraîner un cycle de violences infernales. La France, l’Union européenne et la communauté internationale doivent agir sans délai pour empêcher cet engrenage. Dans l’immédiat, il faut obtenir un cessez-le-feu et la protection des populations. Toutes les parties doivent revenir à la table des négociations. Pour qu’une

Les cent premiers jours de Netanyahu – Entretien avec Thomas Vescovi

Après trois mois d’une contestation inattendue qui a fracturé la société juive israélienne, Netanyahu a fini par suspendre sa réforme du système judiciaire. S’il espérait se donner un peu de temps, profitant des congés du mois d’avril à mai en Israël, c’est sans compter la volonté de ses alliés d’extrême droite de mettre le feu aux poudres et d’alimenter les tensions dans la région. Retour sur les cent premiers jours du gouvernement Netanyahu, le plus extrémiste de l’histoire d’Israël, avec l’historien Thomas Vescovi, auteur de L’échec d’une utopie, une histoire

Comment le mouvement de protestation a mis Benjamin Netanyahou à genoux.

Nous publions ici l’article d’Haggai Matar, directeur du magazine en ligne +972 et militant de la gauche radicale israélienne . Cet article a été mis en ligne sur le site du magazine lundi 27 mars, quelques heures avant l’annonce de la « mise en pause » de la réforme des institutions judiciaires par Netanyahou lui-même. Si sa coalition tient encore, apparemment, c’est au prix d’une nouvelle concession faite au ministre d’extrême-droite Itamar Ben Gvir de la constitution d’une nouvelle unité de police « anti-crime » placée sous son exclusive autorité. Le terme « sans précédent »

Israël- Palestine : contre les réformes liberticides et contre les pogroms

Depuis les exactions commises, dimanche 26 février, par des colons israéliens contre les habitants palestiniens du village d’Huwara, la protestation croît dans toutes la population d’Israël. Le mot de « pogrom », avec toutes ses connotations sinistres est maintenant ouvertement prononcé par de nombreux intellectuels, écrivains, comme Etgar Keret ou historiens, comme David Blatman, spécialiste du nazisme. Jusqu’au général Yehouda Fuchs, le plus haut gradé en poste dans les territoires occupés. Les manifestations contre ce progrom amplifient maintenant celles qui regroupent plusieurs dizaines, voire centaines e milliers de participants, s’opposant aux réformes

55 personnalités saluent la suspension par Barcelone de ses liens avec Israël

« Suite à l’appel de 100 organisations et de plus de 4 000 citoyens de Barcelone exigeant la défense des droits humains des Palestiniens et en ma qualité de maire, j’ai informé par courrier le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, de ma décision de suspendre toute relation institutionnelle entre Barcelone et Tel-Aviv. » (Ada Colau, 8/2/2023) Nous saluons la mairesse de Barcelone, Ada Colau, pour sa décision courageuse de suspendre les liens institutionnels avec Israël, y compris l’accord de jumelage avec Tel Aviv, jusqu’à ce que les Palestiniens puissent vivre en liberté, sans

Les élections israéliennes et leurs conséquences

Nous avons demandé à Uri Weltmann, membre de la direction nationale de Standing Together de rédiger, pour notre site, cette analyse des élections israéliennes et des perspectives qui en découlent tant pour les luttes sociales et politiques en Israël que dans les territoires palestiniens occupés. (Traduction par nos soins). Les résultats troublants des récentes élections à la Knesset (le parlement israélien), qui se sont tenues le 1er novembre, ont suscité l’intérêt du monde entier en raison de leurs éventuelles répercussions sur la situation au Moyen-Orient et du danger qu’ils représentent

« La chose la plus simple est la plus difficile à atteindre »

Uri Weltmann est l’organisateur national de terrain pour Omdim be’Yachad-Naqef Ma’an (Standing Together) et un membre de sa direction nationale. Standing Together est un mouvement social judéo-arabe actif en Israël, qui s’organise contre le racisme et l’occupation, et pour l’égalité et la justice sociale. Daniel Randall est un syndicaliste et socialiste basé à Londres. Il est l’auteur de Confronting Antisemitism on the Left: Arguments for Socialists . Ensemble ils discutent de la situation politique en Israël et des perspectives de la gauche. Cet article a été publié en anglais sur le site américain New

Israël-Palestine. « Israël choisit la violence »

De la répression à Sheikh Jarrah [quartier palestinien de Jérusalem-Est, à 2 kilomètres au nord de la vieille ville] au bombardement de Gaza, le gouvernement israélien a choisi d’intensifier sa pratique de brutalité envers les Palestiniens. L’escalade de la violence à travers Israël-Palestine ces derniers jours est principalement le résultat d’un certain nombre de choix faits par le gouvernement israélien. Bien que cette violence soit loin d’être sans précédent dans notre région, et qu’elle soit inhérente aux politiques d’oppression d’Israël depuis des décennies, ces choix servent en fin de compte

Israel : les électeurs choisissent entre les annexionnistes et les généraux pro-occupation.

Nous publions un article de la rédaction du site israélien +972, paru à la veille des élections législatives du 17 septembre. +972 est un site indépendant, animé par des militants et des journalistes juifs et arabes israéliens, qui luttent contre l’occupation et soutiennent les mouvements sociaux en Israel et en Palestine occupée. Les premiers résultats de l’élection, qui montrent une égalité presque parfaite entre le bloc Bleu et Blanc de Benny Gantz (de 32 à 34 sièges) et le Likoud de Netanyahu (31 à 33 sièges) semblent confirmer les analyses

Deuxième Convention Nationale de Standing Together.

L’organisation politique israélienne Standing Together, que nous avons déjà présentée sur ce site (https://gauche-ecosocialiste.org/des-cerfs-volants-a-tel-aviv/) a tenu il y a quelques jours sa seconde convention nationale. Nous traduisons ici le communiqué publié à cette occasion. La 2ème Convention Nationale de Standing Together, organisation militante qui regroupe des Juifs et des Arabes israéliens, sur des bases socialistes, s’est déroulée le 28 juin à Kfar Kassem, un village palestinien situé à l’intérieur des frontières israéliennes qui a une longue histoire de luttes. Près de 500 personnes, Arabes et Juifs, y ont pris part,

Réponse de Laurence Lyonnais, candidate de la France Insoumise, à l’AFPS

Comme vous le rappelez dans le document que vous avez bien voulu me faire parvenir, il est un fait que l’Union Européenne devrait jouer un rôle plus important et surtout plus audible dans la recherche d’une paix juste et durable entre le peuple palestinien et le peuple israélien. Nous sommes donc d’accord sur le fait qu’elle devrait aller plus loin dans son engagement pour le respect des droits humains et du droit international dans cette région du monde. Mais cette conviction repose aussi sur le fait que les députés européens

Ne pas s’habituer aux crimes de l’Etat d’Israël

Après la flambée de violences de ces derniers jours à Gaza, un cessez-le-feu a été conclu entre Israël et les factions palestiniennes, selon ces dernières, après la mort de 25 Palestiniens et quatre civils en Israël. Il s’agit du pire bilan pour Gaza depuis 5 ans. Le fait qu’il y ait des victimes des deux côtés de la frontière ne peut occulter une donnée structurelle : la cause fondamentale de ces violences est le siège de l’enclave de Gaza par l’Etat d’Israël. Les crimes de celui-ci ne se limitent pas aux

Jeremy Corbyn, les Palestiniens et l’antisémitisme…

Depuis des mois, Jeremy Corbyn est l’objet d’une campagne orchestrée par le lobby pro-israélien au Royaume-Uni avec l’appui de la droite de son propre parti (le Parti travailliste) et du Parti conservateur. Il est accusé régulièrement d’antisémitisme. Celui qui est ainsi visé est l’un des dirigeants politiques européens à avoir dénoncé constamment et sans fléchir, malgré tous les chantages, l’occupation israélienne, les assassinats à Gaza, la politique du gouvernement de Benyamin Nétanyahou. Le dernier épisode de ces polémiques remonte à quelques jours et est rapporté, en termes plus que discutables, par le quotidien Le