En quelques jours, une avalanche d’annonces (fermetures d’usines, suppression de 15 000 emplois chez Renault) nous place dans un « monde d’après » dramatique. Alors que la crise sanitaire n’est pas terminée, la crise sociale fait des ravages. Brutalement, une crise s’ajoute à la précédente. Mais l’épidémie ne l’a pas amplifiée : les annonces avaient été différées. L’automobile mondiale, longtemps au cœur de l’expansion capitaliste d’après-guerre, traverse une crise sans issue. Tout, absolument tout, doit changer dans cette industrie dont toute la chaine productive est incompatible avec une société se