Le samedi 23 février s’est ouvert le Salon de l’Agriculture Porte de Versailles à Paris. Lieu de rencontre de tous les professionnels du secteur c’est aussi, en cette année d’élections européennes et en pleine renégociation de la prochaine Politique Agricole Commune (PAC), une place stratégique pour préparer une autre politique alimentaire et agricole pour l’Europe. La visite (très) organisée d’Emmanuel Macron a démontré que, de son côté, la politique du « en même temps » était toujours d’actualité. Poursuivant dans ses contradictions, celui-ci a vanté à tour de bras les mérites des petit·e·s producteur·rice·s
Alimentation
Pour une Journée mondiale de l’élevage paysan et des animaux de ferme !
Nous assistons mondialement à une montée en puissance de lobbies qui cherchent à imposer le principe des « lundis sans viande » sous des prétextes idéologiques qui se cachent mal derrière des apparences écologiques et sanitaires. Cette exigence est même relayée par le forum économique de Davos : déclarer la nécessité de réduire sa consommation de viande pour sauver le climat quand on sort de son jet privé, c’est assez baroque ! Nous défendons, depuis des années, une réduction drastique de la consommation de produits animaux issus des systèmes industriels, notamment pour des raisons de
Paul Ariès : « être anti vegan aujourd’hui, c’est défendre l’unité du genre humain »
Écologiste et penseur de la décroissance, Paul Ariès entre en guerre contre les théoriciens du véganisme. Son dernier livre est la première publication du réseau fraîchement créé No Vegan, qui s’attaque à « l’élevage bashing ». Entretien. Le réseau No Vegan a été lancé cette semaine. Avec quelle vocation ? Celle d’en finir avec l’opposition simpliste, opérée par certains, entre protéines végétales et protéines animales. Plus synthétiquement, nous voulons prendre à contre-pied « l’élevage-bashing », qui fait aujourd’hui beaucoup de bruit. Nous voulons rendre publiques des initiatives telles que celles lancées par le réseau Abattoir