Notre société ne va pas bien. Le quinquennat qui s’achève a vu la situation empirer pour de larges franges de la population. Jamais notre pays, pourtant 6e puissance économique du monde, n’a compté autant de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté.
Des millions de familles ont du mal à « joindre les deux bouts ». Tout augmente, sauf nos salaires, nos pensions de retraite, nos minima sociaux. Nos services publics – celui de l’hôpital, celui de l’Éducation – sont les victimes de politiques libérales destructrices. La protection sociale part en lambeaux à coup de déremboursements, de coupes claires dans les allocations sociales. Les méthodes autoritaires se déploient au détriment de la démocratie.
L’inquiétude est lourde aussi quant à la crise climatique qui se rappelle à nous de plus en plus souvent sous la forme de tempêtes, d’inondations, d’immersions, de sécheresses, d’incendies et de pics de chaleur, sans que le gouvernement ne prenne les mesures qui s’imposent.
La crise sanitaire et la gestion plus que chaotique du gouvernement ont accentué les inégalités.
Pendant ce temps-là, les riches se sont gavés comme jamais. Les profits faramineux des entreprises du CAC 40 ne servent que de dividendes toujours plus indécents pour les grands actionnaires.
Au lieu de s’en prendre aux riches, l’extrême-droite désigne les personnes issues de l’immigration comme responsables de tous les maux. L’islamophobie se déchaîne et le pouvoir y contribue par ses attaques obsessionnelles contre un prétendu « islamogauchisme ».
Pas étonnant que la confiance dans ceux qui nous dirigent soit largement érodée : les gouvernements se succèdent et les problèmes s’aggravent.
Cela ne peut plus durer. Cela ne doit plus durer. Par nos luttes et dans les urnes, il faut y mettre un terme.
L’Union populaire, l’espoir
Lors de l’élection présidentielle des 10 et 24 avril 2022, nous avons une occasion en or de mettre un coup d’arrêt à cette situation désespérante et d’inverser la tendance.
Jean-Luc Mélenchon, le candidat de l’Union populaire, est le seul qui dispose d’un programme précis, chiffré, crédible, répondant à ces trois urgences : sociale, écologique, démocratique.
A gauche, il est le mieux placé pour pour barrer la route à Macron et à une extrême droite plurielle, raciste, sexiste, homophobe, antisociale et anti-écologique.
Ces dernières semaines, la dynamique de l’Union populaire se fait sentir comme en témoignent le succès des passages dans les médias, les soutiens qui s’accumulent, l’augmentation considérable du nombre de citoyen·nes qui se mettent au service de la campagne, les meetings chaleureux, massifs et populaires.
Aucune voix ne doit manquer pour envoyer Jean-Luc Mélenchon au second tour de la présidentielle.
Ce choix est le seul qui permettra de prolonger nos aspirations exprimées dans les nombreuses luttes auxquelles nous avons participé, celle des gilets jaunes, celles des grèves contre la loi sur les retraites, les luttes antiracistes, les luttes féministes pour l’égalité et contre les violences.
L’espoir est là. Concrétisons-le !