Dans la continuité de sa logique de criminalisation de l’écologie politique, Darmanin relance sa cabale médiatique et policière contre les militantes et militants des Soulèvement de la Terre.
Il avait déjà provoqué la violence contre les manifestantes et les manifestants à Sainte-Soline et tenté une première fois de dissoudre les Soulèvements de la Terre, via un amalgame dangereux entre désobéissance écologique et terrorisme.
Va-t-on bientôt qualifier de terroristes les gens qui arrachent des salades ? Les militantes et les militants qui dénoncent l’usage abusif de l’eau et la privatisation des ressources ?
Tout en accordant l’impunité aux vrais amis du terrorisme, comme l’entreprise Lafarge condamnée en 2022 pour avoir financé Daesh en Syrie ?
Il est irresponsable, à l’heure où les lacs et les rivières s’assèchent et où des centaines de méga-feux dévastent les forêts, de ne pas planifier écologiquement notre agriculture. Nous devons la sortir d’un engrenage qui rend les sols incultivables, les aliments toxiques, et épuise nos réserves d’eau. Il est urgent de redonner vie à nos campagnes par une agriculture écologique et paysanne et une meilleure répartition et utilisation des terres.
Macron s’était présenté en 2017 comme le “Champion de la Terre”. Il est le champion de ceux qui la saccagent. Contre les entreprises polluantes, contre les grands projets écocidaires, contre les pratiques climaticides des grandes fortunes, soulevons-nous !
Nous, parlementaires de la France Insoumise, soutenons les militantes et les militants écologistes pacifistes des Soulèvements de la Terre.
Nous dénonçons vigoureusement les arrestations qui visent à intimider celles et ceux qui voudraient se soulever ou qui leur manifesteraient leur soutien.Nous accusons la droite, l’extrême droite et la minorité présidentielle de mentir sur les modes d’action des activistes et sur la réalité de la catastrophe écologique.Nous appelons tous les élus à la responsabilité face à la crise environnementale et à écouter les revendications des mouvements sociaux, écologiques et paysans.
Communiqué du groupe LFI-NUPES, le 20 juin.