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Le vote Union populaire : pour une Europe écologique et solidaire

À l’approche du vote, le programme de la liste d’Union Populaire emmenée par Manon Aubry, incarne une alternative écologique et démocratique radicale au productivisme néo-libéral. Il défend une “planification écologique démocratique” ambitieuse. L’objectif : coordonner les efforts à tous les niveaux pour une bifurcation écologique à la hauteur des enjeux et de l’ensemble des crises écologiques actuelles.

Refonder la Politique agricole commune

Face à la crise agricole révélée cet hiver, l’Union Populaire s’engage à refonder la PAC pour soutenir l’emploi agricole et garantir un revenu décent aux paysan·nes en instaurant des prix planchers sur la base d’une agriculture écologiquement soutenable. Parmi ses mesures phares, le programme favorise les pratiques agroécologiques et soutient la conversion vers des modèles de production sans OGM ni pesticides. Il est impératif que cette nouvelle PAC encadre les marges de l’industrie agroalimentaire et de la grande distribution et assure des prix rémunérateurs pour que les paysan·nes puissent vivre de leur travail et pour combattre le monopole des grands groupes sur la terre et les productions agricoles.

Limiter les modes de transport polluants

Pour décarboner nos activités, notamment les transports, le programme de l’Union Populaire inclut  l’interdiction des vols intra-européens lorsque des alternatives ferroviaires de moins de quatre heures existent. Il propose également de limiter la taille, le poids et les dimensions des SUV, tout en privilégiant le développement et la rénovation des infrastructures ferroviaires. Ces mesures visent à réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre liées aux transports.

Sortir des accords de libre-échange

L’Union Populaire entend mettre fin aux accords de libre-échange et stopper les négociations avec le Mercosur. Elle envisage d’adopter une clause de sauvegarde contre la concurrence déloyale et de mieux redistribuer les fonds de la PAC vers les petits producteurs. Renforcer les aides à l’installation des jeunes agriculteur·trices et favoriser les projets agroécologiques sont également des priorités pour sortir de la concentration foncière par les multinationales de l’agro-productivisme et favoriser le retour à une agriculture paysanne.

Protéger la biodiversité et les écosystèmes

La protection de la biodiversité est au cœur du programme de l’Union Populaire, qui souhaite renforcer les zones préservées et œuvrer pour une “zéro artificialisation nette”. Recréer une forêt primaire et porter l’inscription dans le droit international de la reconnaissance de l’écocide font également partie de ses engagements. La liste soutient activement les mobilisations contre les projets écocidaires pour préserver les écosystèmes fragiles.

Vers un mix énergétique 100 % renouvelable

Avec Manon Aubry, les candidat·es de notre liste, s’engagent à orienter l’Europe vers un mix énergétique 100 % renouvelable d’ici 2050. Sortir du marché carbone et planifier la réduction des émissions des secteurs énergétiques et industriels sont des mesures incontournables pour atteindre cet objectif ambitieux. Nous proposons également de sortir du marché de l’énergie pour assurer un accès équitable et abordable à l’énergie pour toutes et tous.

Protéger l’eau – notre bien commun- et la rendre accessible à toutes et tous.

Au cœur des préoccupations environnementales et sociales du programme de l’Union Populaire se trouve la protection de l’eau. Faire du droit à l’eau un droit fondamental en Europe est notre objectif : notamment en instaurant la gratuité de l’accès aux mètres cubes vitaux. Pour une gestion plus responsable de cette ressource vitale, nous défendrons l’élaboration d’une nouvelle directive cadre sur l’eau visant à mettre en place en place des instruments partagés de sobriété. De plus, nous défendons le principe du “préleveur-payeur” en augmentant les redevances payées par les acteurs industriels et agro-alimentaires, pour garantir une gestion juste et efficace de l’eau. Enfin, nous fixerons des obligations de résultat aux États membres pour réduire les fuites d’eau potable et assurer le droit à l’eau, tout en reconnaissant les nappes et aquifères comme propriété publique et collective.

Boris Chenaud