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Prix de l’essence, taxes et impôts : faire reculer Emmanuel Macron, président des riches, et proposer des mesures pour la transition écologique.
Déclaration commune : Ensemble !, Gauche démocratique et sociale, Génération.s, Nouveau Parti Anticapitaliste, Nouvelle Donne, Parti communiste français, Parti de Gauche, République et Socialisme. La hausse du prix de l’essence provoque une colère massive. Le gouvernement « pro-riches » Macron-Philippe aura tout fait pour provoquer une haine de l’impôt, par des injustices scandaleuses. Le quinquennat Macron a commencé par une liste de cadeaux aux plus fortunés : suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), de la progressivité des impôts sur les gros revenus, doublement de la baisse des cotisations sociales en 2019 avec
Pour une écologie populaire, nous bloquerons les routes contre la hausse des carburants
Le mouvement contre la hausse des carburants est une occasion pour affirmer clairement que l’écologie doit être une cause commune. Elle ne peut en aucun cas se construire contre le peuple. Mais la constance du gouvernement d’Emmanuel Macron ne connaît aucune exception : doux avec les puissants, cruel avec les plus faibles. Pendant ces semaines où le pays a débattu de l’opportunité d’augmenter les taxes sur l’essence et le diesel, tout le monde a compris que la mesure n’avait rien à voir avec l’écologie. Pourquoi, si l’objectif du gouvernement était vraiment
Soutien aux Faucheurs Volontaires en procès à Dijon
Nous soutenons les 36 « Faucheurs volontaires » convoqués au Tribunal de Grande Instance de Dijon les 15 et 16 novembre 2018, et demandons leur relaxe, en appelant à se mobiliser à leurs côtés. Leur procès prévu en avril avait été repoussé en raison de la grève des avocats. Le 28 novembre 2016, 67 « Faucheurs volontaires » avaient neutralisé en les détruisant 2 parcelles d’essai de colza cultivées par Dijon-Céréales. Trente-six (36) d’entre eux sont aujourd’hui poursuivis par la Justice. Les plants de colza obtenus par la technique de mutagénèse qui les rend
Penser l’immigration : Olivier Besancenot et Danièle Obono
Pourquoi cette rencontre ? Parce que trois tweets. Le premier, signé Jean-Luc Mélenchon : « Nous disons : honte à ceux qui organisent l’immigration par les traités de libre-échange et qui l’utilisent ensuite pour faire pression sur les salaires et les acquis sociaux1 ! » Le second, quatre jours plus tard, en réponse au précédent et signé Olivier Besancenot : « Ce ne sont pas les immigrés qui font pression sur les salaires, mais le taux de profit que les capitalistes extirpent du travail des salariés, français ou immigrés, en France comme dans le monde entier. » Le troisième, enfin, signé
Bolsonaro Président : comment en est-on arrivé là ?
57 millions de brésiliens ont élu un apprenti dictateur, président de la première puissance régionale latino-américaine. Un juge, Sergio Moro, grand pourfendeur de la corruption, célébré pour son « indépendance » et sa « probité » a accepté sans hésitation le poste de Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique que lui a proposé le nouveau président favorable à la torture, à la peine de mort, à la généralisation du port d’armes , qui profère des insultes sexistes, homophobes et racistes. Depuis 2014, Sergio Moro a enquêté de façon très sélective sur
En soutien au Collectif Rosa Parks. Disparaître ensemble, marcher ensemble !
Nous avons entendu l’appel du Collectif Rosa Parks (1) porté par les héritières et héritiers de l’immigration coloniale, dénonçant la persistance du racisme structurel qui frappe notre société. Nous revendiquons d’être leurs alliés et de joindre nos forces aux leurs : le 30 novembre, d’une manière ou d’une autre, nous disparaîtrons. Et le 1er décembre, nous réapparaîtrons et marcherons à leurs côtés. Que nous soyons nous-mêmes descendants d’immigrés ou non, nous estimons que leur combat est le nôtre : comme elles et comme eux, nous sommes excédés de vivre et travailler dans un
L’Arlésienne du financement de la transition écologique
La crise écologique étant aujourd’hui avérée, tous les discours officiels, qu’ils proviennent des gouvernements, des institutions internationales et même des plus grandes entreprises multinationales, assurent de la volonté d’engager une transition écologique, notamment énergétique. Mais la réalité est moins belle. Que ce soit au niveau international pour faire entrer l’accord de Paris sur le climat en application, ou au niveau européen pour respecter l’échéancier de limitation des gaz à effet de serre, ou au niveau français avec la loi pour la transition énergétique et la croissance verte (2015), les moyens
Pétain, un vrai salopard !
Macron espérait se relancer avec sa tournée du centenaire de 14-18. C’était assez bien vu, mais c’est raté. D’abord parce que la crise sociale s’est invitée, avec les revendications sur le pouvoir d’achat et le prix de l’essence, avec la mobilisation des ouvriers de Renault, criant à Macron : « Vous n’êtes pas le bienvenu ». Mais aussi parce que le président jupitérien s’est pris les pieds dans le tapis à propos de Pétain, à qui un hommage devait être rendu en même temps qu’aux autres maréchaux français. Hommage qu’a justifié Macron, avant de
Le droit à l’emploi, pour une autre société
Une société rationnelle ne devrait pas s’accommoder du chômage de masse. Tout projet de transformation sociale doit donc viser à rendre effectif le droit à l’emploi. Cette contribution esquisse les principaux moyens qu’il faut utiliser de manière combinée pour atteindre cet objectif. Elle cherche à montrer la cohérence d’un tel projet. Raccourcis et impasses L’histoire du progrès social est une succession d’utopies réalisées. Tout processus de transformation sociale a besoin d’une perspective et d’un horizon utopique. Ce n’est pas moins vrai dans une période dominée par la régression sous toutes
17 novembre : justice sociale et fiscale, justice climatique même combat !
Depuis début novembre nous le voyons partout, au travail, dans la rue, avec nos voisins, de nombreuses colères accumulées ces derniers mois sont en train de se cristalliser autour de la mobilisation du 17 novembre. Des centaines de blocage sont organisés et ce nombre augmente jour après jour. Bien sûr, contenu de la thématique, l’extrême droite et la droite dure tentent de récupérer ce mouvement de grogne, ce début de jacquerie, mais heureusement ni leur implantation, ni leur force ne leur permettent d’être aux commandes. De notre point de vue,
Nous ne commémorerons pas la « victoire » de 1918
Nous ne commémorerons pas la “victoire » de 1918. Nous ne le ferons pas pour faire plaisir à Angela Merkel. Mais il n’est pas question d’exalter ce qui fut une hécatombe inouïe et qui inaugura un XXe siècle brutal, accouchant de tous les monstres, dont nous n’avons pas fini, hélas, de conjurer la mémoire. Quand la guerre s’achève, la question de ses causes ne se pose pas. Ce que l’on veut, ce sont des coupables. Malheur donc au vaincu ! Imposé par les vainqueurs et signé le 28 juin 1919, le traité